Antoine Sfeir est né à Beyrouth, (Liban) est un journaliste et politologue français. Il est notamment l'auteur de nombreux ouvrages sur des sujets liés au Moyen-Orient et au monde musulman.
Il est victime, en 1976, d'un enlèvement pendant la guerre du Liban, durant lequel il sera torturé pendant sept jours par une milice palestinienne (baïonnette dans le dos, coups de crosse sur les doigts et dans la mâchoire, ongles arrachés…) qui lui laisseront certaines séquelles.
Il fonde en 1985 les Cahiers de l'Orient. Cette revue se veut une fenêtre ouverte sur la Méditerranée et repose sur une charte rédactionnelle fondée sur la francophonie.
Il est régulièrement l'invité d'Yves Calvi dans l'émission C dans l'air.
REACTION : Comment avez-vous pu affirmer que le mur des Disparus de Perpignan était le mur de l'OAS ?
Vous semblez mal informé ou plus grave encore, vous insultez les familles de ces disparus qui n'ont rien à voir avec les défenseurs de l'Algérie française. (OAS).
Les premiers nommés souffrent depuis 45 ans, sans nouvelles de leurs parents ou amis, disparus on ne sait comment.
Pouvez-vous un seul instant vous mettre dans leur peau et essayer de ressentir leur peine, leur chagrin ?
Ce mur ne leur apportera qu'un zest de réconfort, alors SVP ne mélangez pas tout..
Quant aux deuxièmes nommés, quand on est trahis par un grand homme qui "nous avait compris", il est honorable de se défendre et de répondre par la force à la terreur du FLN.au nom de la FRANCE et des FRANCAIS d'Algérie.
L'OAS et les généraux qui la dirigeaient auront toujours la reconnaissance des pieds noirs.
Beaucoup ont chèrement payé leur engagement par la prison, d'autres ont payé de leur vie, soit au combat, soit devant un peloton d'exécution et ces derniers seront nos MARTYRS jusqu'à la fin de nos jours, ne vous en déplaise cher Monsieur.
Il est regrettable qu'aucun rapatrié d'Algérie n'ait pu vous apporter un contredit lors de l'émission...Comme on dit il est toujours bon d'avoir deux sons de cloche.
L'Histoire de l'Algérie est méconnue de nombreux français de l'hexagone, et pour cause la totale désinformation de l'époque.
Les historiens vont devoir palier à ce manque d'informations, c'est nécessaire car entre l'Algérie et la France (dont les Rapatriés..), 130 ans de vie commune ne peuvent s'effacer et la paix ne pourra s'envisager qu'après lecture de la vérité historique.
REACTION : Malheureusement, hier, M. Sfeir que j'ai toujours trouvé compétent sur des sujets que je connaissais peu ou mal, a montré, au mieux, de l'ignorance, au pire, de la malhonnêteté, en déclarant, sans nuance qu'on avait érigé "un mur à l'OAS " à Perpignan.
Sur ce mur figurent les noms de plus de 2300 victimes civiles qui sont mortes sans sépulture
Critiqué pour avoir fait l'apologie du régime tunisien de Ben Ali dans plusieurs de ses écrits.
En 2011 cependant il reconnaît s'être « trompé lourdement sur ce pays» mais pour les Français d’Algérie il ne reconnaît pas s'être trompé lourdement pour les victimes françaises, disparus du FLN qui se trouvent sur les plaques en bronze du mur des disparus de Perpignan au jardin de Mère Antigo du Couvent sainte‐Claire de la passion au mémorial du Cercle algérianiste.
Plus de 2300 noms sont gravés en mémoire des Français civils et militaires disparus en Algérie (1954-1963).
Il rejoint ainsi Christian Estrosi et Agnès Rampal les politiciens du Parti Communiste et du Parti socialiste et les historiens idéologues d’extrême gauche.
Ils reprochent au mur des disparus de Perpignan de ne pas accueillir les victimes FLN du conflit Algérien.
Pour cette reconnaissance des victimes Algériennes Christian Estrosi a envoyé son adjointe aux Rapatriés de la ville de Nice Madame Agnès Rampal
pour célébrer « la toussaint rouge du 1er novembre 1954 » au début du mois de novembre 2015 au consulat d’Algérie de Nice | lire la suite |
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