Le scandale du Musée de l'Histoire de France en Algérie de Montpellier.

 

Un projet détourné de son objectif initial et confisqué à des fins idéologiques par le lobby de la repentance


En 2002, Georges Frêche promettait à ceux qui ont largement contribué à l'essor économique de Montpellier et de sa région, les Français d'Algérie, un musée destiné à rendre hommage à l'œuvre française dans ce qui fut leur terre natale.

Le 14 mai 2014, à peine élu, le nouveau maire et président de l'Agglomération de Montpellier, Philippe Saurel, déclarait qu'il mettait un terme à ce projet et ajoutait « Les Pieds-Noirs ont bien compris que ce projet était vicié depuis l'origine. Je ne marcherai pas avec ce projet sur la mémoire des Français d'Algérie.

Le projet a changé d'âme le jour où Frêche est mort ».

En effet, ce projet n'avait plus rien à voir avec celui des origines puisque le Conseil scientifique concocté dans l'ombre par les successeurs de Georges Frêche et composé exclusivement d'historiens proches de l'Algérie et adeptes de la repentance de la France s'apprêtait à en détourner le contenu à des fins purement idéologiques. C'est donc à la faveur de cette soudaine décision du maire et de la polémique qui vient de surgir que les Français d'Algérie viennent d'apprendre avec stupéfaction quelle était la composition exacte de cette instance soi-disant « scientifique » composée d'historiens militants connus pour leur proximité avec le FLN et le gouvernement algérien et pour leur hostilité à l'expression mémorielle des Français d'Algérie.

C'est donc un véritable scandale et une escroquerie mémorielle qui se préparaient ni plus ni moins dans le dos des Français d'Algérie.

A - Un musée qui n'était plus seulement à vocation régionale mais dont l'envergure se voulait nationale


Rappelons que c'est un budget global de 20 millions d'euros qui a été programmé dont 15 millions d'euros déjà investis dans ce projet destiné à être accueilli à l'hôtel Montcalm. On estime à 3 millions d'euros la collection d'archives, d'objets et d'oeuvres qui ont été acquis, bien souvent, auprès des Français d'Algérie ou dans des salles de vente par les responsables de ce musée.

Enfin, n'oublions pas que de nombreux Français d'Algérie ont de bonne foi apporté leurs témoignages et fait dons de pièces et d'objets issus de leur collection personnelle se délestant ainsi d'une grande partie de leur patrimoine affectif.



B - Un Conseil scientifique composé dans l'ombre à des fins idéologiques

C'est à la faveur de la pétition des membres de ce Conseil scientifique protestant contre l'abandon du musée par le maire de Montpellier que les Français d'Algérie ont appris la vérité sur la composition de cette instance présentée comme impartiale. De qui est-elle composée ?
- Son président, Jean-Robert Henry, a pétitionné notamment en 2007 pour s'opposer au Mémorial des Disparus de Perpignan et au Centre de Documentation des Français d'Algérie. Il est également un cosignataire traditionnel de nombreuses pétitions comme celle pour la réhabilitation et la vérité sur Maurice Audin, terroriste européen partisan du FLN,
- Benjamin Stora, historien incontournable de la pensée unique, ancien cadre dirigeant de l'organisation trotskyste OCI, n'est plus à présenter, connu pour sa proximité avec le gouvernement algérien qui l'invite à de nombreux colloques. Lui aussi a exigé, sortant de son rôle d'historien en s'instaurant arbitre des mémoires, la suppression du Mémorial des Disparus et du CDFA de Perpignan.
- Sylvie Thénault, historienne des plus militantes, cosignataire de la même pétition en 2007 exigeant la suppression du Centre de Documentation des Français d'Algérie de Perpignan. Elle est une habituelle pétitionnaire aux côtés des organisations trotskystes et communistes pour tout ce qui touche le domaine de la mémoire,
- et que dire d'Ahmed Djebbar, ancien ministre de l'Education dans les gouvernements FLN de 1992 à 1994, il fut ni plus ni moins également que le conseiller du président de la République algérienne, Mohamed Boudiaf.

Quant aux autres membres du Conseil scientifique Omar Carlier, Tramor Quemeneur..., ils pétitionnent de la même manière et s'inscrivent dans les mêmes courants idéologiques. Comment considérer, comme le prétendent les membres de cette instance, que toutes les sensibilités soient représentées alors qu'il ne s'agit à l'évidence que d'une cooptation entre historiens ayant depuis longtemps fait la preuve de leur engagement militant et de leur proximité intellectuelle avec le combat du FLN.

C - Oui soutient la pétition du Conseil scientifique ?

Quels sont tes amis, je te dirais qui tu es ? Cette formule tombe à point nommé. Ainsi, nous constatons que la Ligue des Droits de l'Homme, l'Association des Pieds-Noirs progressistes, proche du parti communiste, l'Anpromevo de Monsieur Gavoury, association groupusculaire pétitionnant avec l'extrême gauche, les journaux algériens El Watan et El Moudjahid, organe du FLN, soutiennent ce projet de musée et la pétition des universitaires. Ces mêmes associations ont condamné pourtant sans réserve le Mémorial d'Outre-Mer de Marseille, la Fondation de la Guerre d'Algérie, le Centre de Documentation des Français d'Algérie de Perpignan au prétexte que tous ces projets s'inscrivaient dans une réhabilitation du « colonialisme ».

- Ils sont tous unanimes cette fois-ci pour trouver le projet de Montpellier tout à fait acceptable.
- On comprend pourquoi !

D - Où sont passés les Pieds-Noirs ?

Les Français d'Algérie et leurs associations ont été simplement passés par pertes et profits.

Ils ont été sciemment écartés d'un projet qui n'est plus le leur et qui vise tout simplement à la condamnation de la présence française en Algérie et a pour vocation sans le dire de s'inscrire dans le cadre d'une vision hémiplégique de l'histoire et d'une repentance à sens unique.
La seule association de Pieds-Noirs représentée au Conseil scientifique est une association groupusculaire, là encore proche du FLN, Coup de Soleil de Georges Morin, absolument inconnue de la plupart des Français d'Algérie.

E - Que doivent exiger les Français d'Algérie désormais ?


Ce projet de musée de Montpellier, dont un coup d'arrêt vient d'être donné (provisoirement peut-être) par le maire de Montpellier lui-même, constitue dans son orientation actuelle une véritable provocation à l'égard des Français d'Algérie, Pieds-Noirs et Harkis confondus.

Ce projet militant aux relents idéologiques incontestables ne peut se faire sans que les fractures ne soient à nouveau avivées, que les blessures des Pieds-Noirs et des Harkis ne soient ré-ouvertes et que ceux-ci ne vivent comme une nouvelle condamnation morale l'érection d'un projet idéologique aussi caricatural qu'inacceptable.
Le Cercle algérianiste appelle donc tous ses adhérents mais aussi tous les Français d'Algérie et leurs amis à se mobiliser massivement pendant qu'il en est encore temps en écrivant leur refus d'un musée qui, s'il émerge demain, sera présenté comme le musée de référence et de la vérité historique sur ce que fut notre présence en Algérie et l'œuvre de nos ancêtres.

Thierry Rolando président national du Cercle algérianiste

Hôtel de l'Agglomération de Montpellier M. Philippe SAUREL - président 50 place Zeus - 34961 Montpellier CEDEX 2 Fax. 0467136101 - courriel: elus@montpellier-agglo.com

 
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