Un internaute avait posté un message sur le forum du site Harki.org sous un pseudonyme abusif dans son message il attaquait l'auteur de la pièce "le nom du père", un algérien qui avait abandonné son pays pour venir en France en 1994.
Le responsable du site internet Mr Amid Toualbia a été mis en examen par le tribunal de grande instance d'Angoulême pour le "chef d'injures
publiques" pour avoir laissé en ligne quelques heures un message peu élogieux qui concernait monsieur Messaoud BENYOUCEF auteur d'une pièce au succès limité avec quelques représentations devant un public peu nombreux.

Il s'agit sans doute d'une provocation d'une manoeuvre des nostalgiques du F.L.N qui veulent utiliser le prétexte de la pièce de Messaoud
BENYOUCEF "le nom du père" (1) pour porter atteinte au site internet Harki.org.
La justice pourrait aujourd’hui reprocher à Mr Amid Toualbia , en tant que Web master, de n’avoir pas supprimé immédiatement cette
«contribution» qui est restée que quelques heures sur le forum du site.
Il souligne que le message a été vu par un nombre «insignifiant» d’internautes, et que cet incident est le premier du genre à déplorer depuis 2002 date de création du site.

On trouve aussi sur internet des dizaines (?), centaines (?) de milliers de commentaires insultant et diffamatoires à l'égard des Harkis. Ne peut-on envisager, pour les pires de ces commentaires, une action en justice ?

Aujourd'hui, il y a urgence à se mobiliser avec nos amis harkis, car c'est toute la communauté des webmasters bénévoles qui est visée et aucun d'entre nous n'est à l'abri de telles attaques!

Allez sur son Site lui mettre quelques paroles de réconfort.

Nous ne pouvons pas tolérer les dérives qui dénaturent ces libertés. En effet l'auteur de "le nom du père" d'emblée plante le décor : Les Harkis sont traîtres à leur pays (c'est un fait qui n'a nul besoin d'être démontré dans la pièce bien sur!) et leurs enfants, tellement honteux de la trahison, rejettent en bloc et le nom et l'histoire des pères puisque le héros de la pièce choisi délibérément de rejeter et son et son prénom pour n'être plus désigné que par le sigle SNP (sans nom patronymique). Le scandale ne s'arrête pas là, puisque l'auteur reprend comme un fait établi des rumeurs qui ont circulées dans les années 90 : "les enfants de Harkis forment les troupes des GIA en Algérie". En effet, la pièce nous montre comment les enfants de Harkis sont enrôlés dans les camps du Sud de la France pour être formés en AFGANISTHAN et ensuite envoyés dans le maquis algérien pour commettre les pires atrocités. Pour faire passer "la pilule" l'auteur le prétexte que SNP est enrôlé par l'espionnage français pour "noyauté" les GIA et ainsi la boucle est bouclée.
Ce qui veut dire que les Harkis ont la trahison dans les gènes et que cette trahison se répète de génération en génération.
Comme si cela n'était pas encore assez, l'auteur précise dans des déclarations de promotions de sa pièce qu'il "travail sur la mémoire pour écrire l'histoire" et la réalisatrice ajoute en parlant du héros qu'il "est le fils de ceux qui ont fait le mauvais choix, de ceux qui ont trahi leur pays et qui ont soutenu la France".