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EDITORIAL
Le gouvernement français semble insister
lourdement pour signer le "traité d’amitié"
avec l’Algérie, traité dont le sieur Bouteflika
ne veut pas, ou du moins pas tel qu’il est envisagé
par la France.
Le raïs algérien voudrait bien signer un traité
avec nous à condition que la France demande pardon pour
les « exactions commises pendant la période coloniale
» ! Que la France accepte ses revendications, c'est-à-dire
que la France se mette (une fois de plus) à genoux devant
lui, que la France quelque part devienne une province algérienne.
Lui qui exècre les harkis, serait sans doute favorable
à ce que les Français deviennent ceux de l’Algérie,
lui qui fait voter les Algériens pour une réconciliation
nationale avec les islamistes, refuse la réconciliation
avec les harkis ou les anciens de l’OAS, lui qui prône
l’indépendance des affaires intérieures de
son pays serait tout à fait satisfait de mettre son nez
dans les notres.
De toute façon il aurait tord de ne pas vouloir imposer
ses volontés, car il sait que nos dirigeants le considèrent
comme incontournable dans notre politique nationale, que personne
ici ne viendra lui reprocher d’insulter, sur NOTRE territoire,
nos nationaux (harkis ou autres), et que, maintenant qu’
Alger "l’ algérienne" est décorée
– grâce aux Pieds-noirs et aux français-musulmans
– de la Légion d’honneur, les Algériens
en général et les Algérois en particulier
vont désormais pouvoir se sentir (comme le disait Mitterrand)
chez eux chez nous !
Et comme Bouteflika a fait l’apologie de Chirac, le considérant
comme un homme intègre tous les espoirs lui sont permis
quant à une future repentance de la France pour tous ses
"crimes " perpétrés en Algérie.
Un pas de plus est en train de se faire dans la modification de
notre Histoire. Une fois encore nous pouvons nous rendre compte
que celle-ci est bafouée, et que des "historiens"
politiquement corrects institutionnalisent une nouvelle France
qui n’a rien à voir avec celle que nous aimons.
Mais que les politiques et les censeurs sachent une fois pour
toute que leur place n’est pas éternelle, que des
élections approchent, et que pour celles-ci d’autres
candidats pourraient avoir les faveurs des Français qui
veulent que l’on respecte leur Mémoire. Robert
SAUCOURT
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Le 29 mai 2005, par un vote sans
ambiguïté, les Français ont rejeté le
Traité de Constitution européenne, non pas comme certains
veulent nous le faire croire, à cause de la politique sociale
du gouvernement, mais simplement parce qu’ils n’acceptaient
pas la fin de la France et la destruction de son âme. D’autres
pays parmi les 25, sont sur le point de suivre cet exemple et d’enterrer
définitivement cette Constitution dont le principal danger,
avec la candidature de la Turquie et ses 100 millions de musulmans,
était de nous faire perdre notre indépendance. D’aucuns
diront : Ouf... ! Voire ?
Ne soyons pas naïfs, car trop d’intérêts
étant en jeu, la partie adverse n’aura aucun scrupule
à imaginer un stratagème qui les conduira vers son
objectif. Comment ?
Il existe un procédé dialectique bien connu des psychologues,
qui consiste à ne pas entrer en contradiction directe avec
l’adversaire, mais de le neutraliser en transitant par «
la piste ». C’est le procédé employé
au Cirque - et l’Europe des 25 en est un - par le Clown blanc,
sollicitant le concours des enfants, pour confondre l’Auguste.
Et la cible a été trouvée : ce sont les Grandes
Ecoles françaises. L’une d’entre elles - l’ESSEC
- comme nous allons le voir, s’est particulièrement
distinguée, se référant probablement à
l’article 14.5 de « l’Acte final - page 174 »
du Traité, intitulé Droit à l’Education
:
Citation : « 1) Toute personne a droit à l’éducation,
ainsi qu’à l’accès à la formation
professionnelle continue. 2) Ce droit comporte la faculté
de suivre gratuitement l’enseignement obligatoire. 3) La liberté
de créer des établissements d’enseignement,
dans le respect des principes démocratiques, ainsi que le
droit des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement
de leurs enfants, conformément à leurs convictions
religieuses, philosophiques et pédagogiques, sont respectés
selon les lois nationales qui en régissent l’exercice.
>>
A cela, il convient d’ajouter l’article 21.7 du Titre
III, sur la Non-Discrimination :
Citation : « Est interdite toute discrimination fondée
notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines sociales
ou ethniques, les caractéristiques génétiques,
la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques
ou toute autre opinion, l’appartenance à une minorité
nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge
ou l’orientation sexuelle »
Ouvrant largement ses portes aux étrangers du monde entier
et pas seulement à l’Europe, l’ESSEC a conçu
un programme très ambitieux de développement, faisant
appel au partenariat, par « Parrainage individuel »
(don de 17.000 euros) ou « Mécénat solitaire
» (don de 150 à 16.999 euros).
Au mépris donc du critère sur la fortune, cité
plus haut, cette Ecole fait office de « Cheval de Troie »
dans l’enseignement supérieur, dressant devant notre
jeunesse nationale, un barrage difficile à franchir. Au moment
où tant de famille françaises ont les plus grandes
difficultés à soutenir les études de leurs
enfants, au prix bien souvent, de sacrifices financiers très
lourds à supporter, l’ESSEC se permet de lancer un
programme de soutien à tous les étrangers de la planète,
lesquels ne tarderont pas à entrer sur le marché du
travail au détriment de nos nationaux, dont certains avec
un Bac + 5 ou 6, n’ont pour seule perspective que d’accepter
un emploi rémunéré à hauteur du S.M.I.C.
Il s’agit là, d’un véritable scandale,
qui ne provoque bien entendu aucun écho, parmi les tenants
de la défunte Constitution européenne. Philippe Martel |
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FAUSSAIRES
ET TERRORISTES
Depuis quelques mois, on peut assister à une campagne d’une
extraordinaire virulence contre la mémoire et l’histoire
de l’Algérie française, initiée selon
un rite bien connu par un groupe d’ "intellectuels",
appellation contrôlée dont tout le monde sait combien
elle est totalement neutre et apolitique !
Le prétexte de cette campagne (il y aurait long à
dire sur les vraies raisons) est la loi de février 2005 stipulant
dans un article le principe d’une reconnaissance par la France
du « coté positif de la colonisation » et sa
mention dans les livres d’histoire de notre République…Une
évidence historique qui devrait se passer d’une loi,
et de surcroît un vœu parfaitement inapplicable pratiquement.
Bref, pas de quoi fouetter un chat, mais seulement de quoi hausser
les épaules, d’autant que les Français d’Algérie
n’ont été en rien associés à la
rédaction du texte, quoiqu’on en ait dit…Cependant
un prétexte en or était donné aux éternels
porteurs d’eau de l’Anti France, au motif que cette
loi impose, selon eux, une histoire officielle. Les bons apôtres…ceux-là
même qui, sans loi (mais surtout sans foi) ont imposé
par un vrai terrorisme intellectuel et politique une histoire, falsifiée
dans ses moindres détails, de la colonisation, surtout en
Algérie, se récrient aujourd’hui ! Ceux-là
même qui, depuis des lustres, monopolisant la télévision,
envahissent les médias, confisquent l’Histoire au bénéfice
de leur idéologie, non sans un clin d’œil permanent
au Pouvoir complice (on n’est jamais trop prudent et une carrière
est vite compromise), ceux-là même viennent, la main
sur le cœur, plaider l’honnêteté, la liberté
d’expression et tutti quanti…ceux-là même
qui, dans leurs cours, leurs écrits, leurs déclarations,
ne perdent jamais une occasion de transformer en coupables les victimes
de l’Histoire, sachant bien qu’il y a chez nous une
catégorie de Français insultables et diffamables à
merci, se drapent pour ce faire dans le pavillon des Droits de l’homme
!
Ces Pharisiens ont déclaré, tout vibrants d’indignation,
"qu’il appartenait aux historiens d’écrire
l’Histoire"…Certes ! Mais lorsqu’un de leurs
collègues universitaires a été suspendu et
poursuivi pour avoir dit exactement la même chose dans les
mêmes termes il y a quelques mois, ont-ils protesté
? Lorsqu’une loi a été promulguée déclarant
officiellement et historiquement l’esclavage crime contre
l’humanité, où s’est manifestée
leur indignation ? Lorsqu’on poursuit des historiens pour
"révisionnisme" pour leurs recherches sur des évènements
vieux de soixante ans et couverts par une vérité officielle
scellée par la Loi, qu’ont-ils trouvé à
redire ?
Cette campagne a été initiée, semble-t-il,
par un certain Liauzu, obscur universitaire qui a trouvé
son heure de gloire en se faisant relayer sans surprise par les
tambours de la renommée, façon Monde, Libé
et autres stipendiés de la Presse qui mange. Cet honorable
historien a fustigé dans un de ses nombreux articles les
gens du Cercle Algérianiste coupables, à ses yeux,
de « se prendre pour des historiens ». Voire…que
les membres du Cercle produisent depuis trente ans des conférences
et des écrits sur des sujets qu’ils ont de bonnes raisons
de connaître mieux que personne, ne veut pas dire qu’ils
se prennent pour des historiens…Qu’importe ! Cependant
il conviendrait que ce Liauzu nous explique comment il serait légitime
d’imposer une Histoire officielle, et légitime de n’accepter
que les dires d’historiens tout aussi officiels ? Question
posée…à laquelle avaient très bien répondu
le regretté camarade Staline et son affectionné Vichinsky.
Ils ont fait école.
La campagne d’agitation de ces honorables correspondants s’est
concrétisée en apothéose par une pétition
pour l’abrogation de la loi, qui a ratissé dans le
monde entier : on trouve en tête tous les chevaux de retour
de la lutte « anticolonialiste », un thème en
or, suivi de plusieurs centaines d’inconnus aux titres souvent
aussi ronflants et exotiques qu’invérifiables, probablement
souvent piégés de bonne foi. Qui ne souscrirait, sans
rien connaître du sujet, à la défense de la
liberté de l’historien !!?? Cette pétition a
été diffusée, avec sa liste de signataires
(limitée à 1000, restons modestes ; mais on s’étonne
de ne pas y voir Mugabe, Fidel Castro et Zorro) par presque toute
la Presse écrite de France et de Navarre, accompagnée
des courbettes de rigueur. A ce déferlement d’injures
et d’hypocrisie, nous avons opposé une pétition,
volontairement limitée à des écrivains, professeurs
et historiens, rédigée avec dignité, faite
pour rappeler quelques vérités aux pouvoirs publics
destinataires. La pétition de Cercle Algérianiste
a été envoyée à SOIXANTE DEUX organes
de presse, UN SEUL l’a diffusée. Vous avez dit terrorisme
? Michel LAGROT
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SÉTIF
1945, LA « TRAGÉDIE INEXCUSABLE »
Pendant une quarantaine d’années, l’affaire de
1945 à Sétif est restée pratiquement oubliée,
même des historiens officiels qui n’y avaient guère
regardé de près, sauf pour relever l’évènement
dans une phrase de condamnation lapidaire de la France. Le livre
très complet de Francine Dessaignes "La paix pour dix
ans" étant resté « ignoré »
des médias. Et puis la chaîne de télé
ARTE l’avait spectaculairement relancée en 1995 dans
une longue émission, mensongère au point que son président,
devant le tollé soulevé chez les spectateurs avertis,
avait plaidé la liberté autorisée par un «
documentaire de création » ! Inoubliable expression
qui devait beaucoup resservir, et qui en dit long sur la bonne foi
des réalisateurs…
Beaucoup plus grave est le comportement de l’ambassadeur de
France à Alger. Ce dernier s’est dernièrement
rendu sur place en présence des autorités algériennes
et de la presse, dans une sorte de cérémonie expiatoire
assortie d’un long discours où il était question
de « tragédie inexcusable », terme sur lequel
on serait pleinement d’accord, n’était l’interprétation
qu’en fait monsieur Colin de Verdière. Alors il convient
peut-être de rappeler brièvement les faits.
Le 8 mai 1945, jour de la capitulation allemande, une manifestation
au monument aux morts de Sétif avait été autorisée
aux mouvements musulmans qui en avaient fait la demande sous condition
que seul le drapeau français serait brandi. Condition qui,
par une provocation calculée, ne fut pas respectée.
Un commissaire de police présent, assailli par une foule
fanatisée et armée, suivie, fait inhabituel, de beaucoup
de femmes, dut tirer pour se dégager et tua le porte-drapeau
nationaliste, après avoir été lui-même
blessé .Pendant ce temps, les manifestants, se répandant
dans les rues de la ville, assassinaient et mutilaient à
l’arme blanche tous les européens rencontrés.
Dans toute la région, une offensive terroriste généralisée
se répandait aussitôt, sous un seul mot d’ordre
: « Tuez les Français ! ». En quelques heures,
des actes d’une sauvagerie inimaginable étaient commis
par des villages entiers, complètent les assassinats par
des viols, des pillages et des incendies. Tâche sans gloire
d’une population musulmane dont le rapport au chiffre de la
population européenne était de 17 contre 1 ! Le chiffre
des tués européens fut dans l’immédiat
de 103, auquel s’ajoute le nombre important des blessés
et des morts des suites de leurs blessures : chiffre à compléter
par celui des musulmans loyaux à la France, égorgés
sans pitié, qui ne figurent dans les statistiques que confondu
avec celui des victimes de la répression sous la rubrique
« morts indigènes ».
L’intervention des forces de l’ordre fut rapide, malgré
des moyens extraordinairement réduits . Les insurgés
savaient parfaitement que les militaires étaient en Europe
où la guerre se terminait, et tablaient sur l’absence
de répression. Celle-ci fut mise en œuvre avec des troupes
terrestres presque toutes locales, composées surtout de musulmans
et de sénégalais : on n’enregistra aucune désertion.
L’aviation intervint, surtout par intimidation, avec des B26
à basse altitude qui avaient ordre de ne pas tirer sur les
rassemblements et de ne pas utiliser de bombes de plus de 100 kg
: pas un seul cratère de bombe ne fut relevé par les
commissions d’enquête. Idem pour la marine qui procéda
à des tirs non ciblés sans faire de victimes, sinon
1 mort par hasard… Quant aux milices civiles qu’on a
beaucoup dénoncées, elles se limitaient à des
groupes d’autodéfense autorisés par les préfets
conformément à la loi et armés de fusils de
chasse pour la plupart, sans activité.
Les chiffres font l’objet d’une discussion faussée
dès le départ par l’annonce à Radio Damas,
propagandiste des insurgés, dès le premier jour, que
l’armée avait fait 45 000 morts, chiffre retenu depuis
comme mythique par l’Algérie du FLN, mais totalement
invraisemblable et matériellement impossible. Il est d’ailleurs
« regonflé » chaque année par de pseudo
historiens très imaginatifs…La réalité,
basée, entre autres, sur une statistique peu discutable,
celle des cartes de ravitaillement, est de moins de 2000 morts.
Ces évènements qui n’ont duré que quelques
jours, avaient été minutieusement préparés
par des leaders nationalistes très soutenus depuis l’étranger,
qui pensaient déclencher une révolte généralisée
dans tout le pays, lequel n’a pas bougé. Le mot d’ordre
de « Tuez les français » était proféré
au nom du djihad .A la presse métropolitaine qui s’efforçait
de faire croire que la famine était la cause du drame, un
des nationalistes avait répondu, par avance, dans le feu
des évènements : « nous ne voulons pas de blé,
mais du sang ! ». Ajoutons qu’un des slogans affichés
était « à bas le communisme ». D’ailleurs
les ministres communistes de l’époque condamnèrent
l’insurrection avec fermeté.
L’épilogue judiciaire fut un encouragement majeur aux
émeutiers : sur 99 condamnations à mort, seules 22
furent exécutées, 400 condamnations aux travaux forcés
furent prononcées, 250 acquittements. Moins de deux ans après,
une amnistie libérait tous les condamnés, geste politique
unanimement interprété comme un aveu de faiblesse
de la France. Les égorgeurs relâchés dans la
nature se chargeaient, quelques années plus tard, de montrer
que cette interprétation était la bonne…D’autant
que quelques Européens qui s’étaient livrés
à des représailles individuelles dérisoires,
faute de moyen, après avoir vu leur famille massacrée,
furent très lourdement condamnés.
Monsieur l’Ambassadeur de France a jugé, soixante ans
après ces évènements qu’il y avait eu
« tragédie inexcusable »…C’est bien
l’avis des malheureux qui en furent victimes. Ceux qui ont
relevé le curé de Chevreul dont les intestins étaient
enroulés sur un bâton, les deux femmes de Périgotville,
83 et 47 ans, violées pendant quatre heures par une meute
fanatisée, le fonctionnaire de Sétif dont les deux
bras étaient sectionnés à la hache, et tous
les autres, ne pensent sûrement pas le contraire. Oui mais
c’est sur les tombes de leurs assassins que m. Colin de Verdière
est allé se recueillir. Nos pauvres morts, c’est «
notre » ambassadeur qui les a assassinés une seconde
fois.
Le sang de ces humbles est séché depuis longtemps.
Mais le cirage des babouches barbaresques, lui, est frais, et sans
doute si agréable à lécher !
N’est-ce pas cela la « tragédie inexcusable »
? Michel LAGROT
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La Langue de bois (d'ébène)
comme aurait pu le dire Voltaire, qui ne crachait pas sur la traite
des noirs, n'est pas une fin en soi.
Il faut également prendre en compte, toute une série
de mythes (représentation de faits ou de personnages, déformés
ou amplifiés par l'imagination collective (le Petit Robert,
page 1465) dont les plus répandus sont : le mythe du pacifisme,
le mythe de la décolonisation, le mythe du métissage
universel, sauveur d’une démographie déclinante,
le mythe de l'Islam pacifique et tolérant, le mythe de la
nation algérienne.
A titre d'exemple, examinons de plus près, celui que l’on
qualifie d’ART MUSULMAN.
LE MYTHE DE '' L'ART MUSULMAN "
L'Islam apparaît dans la première
moitié du VIIème siècle. De la péninsule
d'Arabie où le prophète Muhammad (Mahomet) avait vécu,
il s'est répandu avec une étonnante rapidité
à travers l'Ancien Monde, arrachant à la domination
Byzantine, la Syrie, l'Asie mineure, l'Egypte, la Tripolitaine et
la Tunisie, recouvrant tout l'empire des rois de Perse et atteignant
l'Inde, annexant la Berbérie et la plus grande partie de
l'Espagne, alors wisigothique, débordant même un moment
la barrière des Pyrénées jusqu'aux abords de
la Loire.
Tous les pays conquis ont reçu la même foi. On y a
adoré le Dieu unique et reconnu Mahomet comme son envoyé,
on y a prié selon les rites que ce dernier avait institués.
Ces pays, si distants les uns des autres, auraient vu fleurir une
civilisation et un Art, dit ''Musulman''.
On présume aisément que sur des espaces aussi vastes,
cet ''Art musulman'' ne pouvait être un art unique et le demeurer
à travers les siècles.
Il le fut d'autant moins, qu'au moment de l'expansion de l'Islam,
l'art proprement ''musulman'', n'existait pas encore, que les Arabes
conquérants durent faire appel aux vaincus des différents
pays, pour construire des édifices, notamment des ''maisons
de prière'' et les embellir.
La prière faite en commun par les fidèles, tournés
vers la Mecque et réunis spécialement le vendredi,
pour entendre la harangue du chef politique et religieux de la communauté,
offrait un programme très souple aux constructeurs et ornemanistes
de tradition byzantine ou sassanide. Le premier oratoire de Médine
- une grande cour, bordée sur l'une de ses faces par un espace
couvert - leur fournissait un schéma qui se combina avec
la salle basilicale si largement répandue à l'époque
''hellénistique'', pour donner les premiers types de mosquées,
enrichis ensuite, à l'imitation des églises chrétiennes
et des palais persans. A l'influence persistante des héritages
recueillis par cet ''art musulman'', aux conditions géographiques
et ethniques qui créent la diversité des écoles,
il faut joindre les conditions historiques successives, qui marquent
les étapes de son développement.
Quatre périodes principales :
* Les califats de Damas et de Bagdad.
* Les califats de Cordoue et du Caire.
* L'hispano-mauresque de l'Iran et de la Turquie.
* L'Ottomane de Perse, de l'Inde et des grands Moghols.
L'étude d'ensemble montre que le passage
d'une période à l'autre, du fait du caractère
guerrier et conquérant de l'Islam, ne put s'effectuer pacifiquement.
''L'art musulman'', bien qu'influencé par les bouleversements
dus aux nombreux changements des dynasties régnantes dans
les pays placés sous la férule islamique, demeure
à l'évidence profondément marqué tout
au long de son histoire, par l'empreinte Hellénique, Chrétienne
et Perse.
C'est ainsi, pour ne citer que cet exemple, qu'en 705, le calife
Al Walid 1er, utilisa à Damas, l'emplacement de la basilique
St Jean, pour y faire construire une grande mosquée. Bien
que de structure différente, cet édifice rappelle
par plus d'un trait de son ornementation, les sanctuaires chrétiens
du pays. Il n'est pas douteux que des chrétiens convertis
à l'islam ou fidèles à leur foi, en fussent
les artisans.
Des spécialistes recrutés en Syrie ou venus de Byzance,
avaient notamment revêtu leurs murs, de ces mosaïques
à fond d'or qui constituent la somptueuse parure de la coupole
du Rocher (Jérusalem - 691) et celles que de récentes
restaurations, ont fait réapparaître dans la cour de
la mosquée de Damas. Mais ces diverses mosaïques, alliaient
à la perfection des techniques byzantines, les effets d'un
esprit nouveau, celui de l'éloignement de la nature ainsi
qu'un volontaire appauvrissement de l'imagination plastique. Cette
méfiance croissante et fondamentaliste à l'égard
des images ou de toute représentation fidèle du monde
vivant, se traduira plus tard par des interdits rigoureux, en application
stricte, des préceptes du Coran.
La persistance de l'art chrétien, voire de la tradition hellénistique,
est évidente dans l’architecture et la décoration.
On doit au Califat de Cordoue, la splendide mosquée de tradition
syrienne, où l'on observe également des procédés
constructifs qui rappellent les monuments romains d'Espagne, tels
ces arcs superposés en romans, quelquefois gothiques, très
rarement cintrés, qui relient à deux niveaux, la forêt
des colonnes.
Il n'est pas douteux que l'art chrétien local a inspiré
plus d'un élément décoratif. Il est peu contestable
par ailleurs, que cet ''art musulman'' n'ait pu établir au
fil des siècles, ses propres racines, ni se libérer
du carcan d'une religion contraignante, imposant par le biais de
sa doctrine politique, des règles et des interdits quasiment
infranchissables.
Cette situation se corrobore par la position de l’Islam vis
à vis des sciences.
En effet, le monde islamique a surtout expérimenté
les sciences théorisées, en particulier par les Grecs.
Ce sont les sciences grecques que développèrent les
savants hellénisant de l’Islam, grâce aux traductions
effectuées par les chrétiens orientaux en terre d’Islam,
souvent à partir du syriaque, mais parfois directement du
grec.
Ni Avicenne au Xème siècle, ni Averroès au
XIIème, ne connaissaient le grec.
Quant à « l’esprit scientifique » qui aurait
jadis rayonné dans les cités musulmanes, il relève
en grande partie du mythe !
Il caractérisait surtout une très petite élite,
fascinée par la philosophie grecque et ces lettrés
qui n’avaient que le nom d’Aristote à la bouche,
étaient traités d’hérétiques et
vomis par le peuple et les théologiens.
Averroès, dans le « Discours décisif »,
recommande la méthode de « l’inférence
», qui extrait l’inconnu du connu, méthode qui
s’assimile au syllogisme rationnel.
Averroès constate, que les premières générations
de l’Islam qui constituent le terreau de la tradition, ignoraient
cet instrument.
Mais Averroès pense qu’il serait inutile de perdre
son temps à réinventer ce qui a déjà
été inventé par d’autres, mêmes
non-musulmans !
Aujourd'hui la vérité oblige à dire que toutes
les tentatives tendant à faire accroire au plus grand nombre,
à l'authenticité d'un soi-disant ''Art Musulman'',
ne sont en réalité qu'une des formes d'intoxication
dans le déroulement du processus hégémonique
d'un Islam conquérant et sanguinaire, qui ne connaît
qu'une seule loi, celle du Coran. Philippe Martel |
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24
AOÛT 1955…. PHILIPPEVILLE SOUVENEZ-VOUS
Cinquante ans déjà, et dans nos « gros »
médias, pas un mot…alors rappelons –nous le 20
août 1955, à El Halia, petit village minier proche
de Philippeville en Algérie, un massacre atroce supprimait
la quasi-totalité de la population européenne locale.
Dans d’effroyables circonstances, un flot bestial de population
musulmane du douar voisin se ruait sur des familles d’ouvriers
exploitant la mine, exterminant sans discernement tout ce qui vivait,
brisant le crâne de nourrissons contre les murs, éventrant
les femmes au sabre, mutilant les enfants à la hache…Quand
les secours arrivent, El Halia n’est qu’une immense
flaque de sang.
Parmi les émeutiers, des ouvriers de la mine, qui vivaient
en bonne intelligence avec ces Français depuis toujours,
jouissant des mêmes droits et des mêmes payes, et qui
se sont rués avec les autres au cri de "Djihad"…
Tout cela n’avait évidement rien de spontané
: le chef FLN Zighout Youssef avait monté l’opération
avec ses troupes sur le mot d’ordre : » Pas de pitié,
pas de quartier ». L’opération en question consistait
à obliger les villageois voisins à se ruer au massacre,
dûment encadrés par les commissaires politiques du
FLN et des djounouds en arme. Ordre appuyé par des arguments
auxquels on ne résistait pas…
Les forces de l’ordre intervinrent avec célérité,
mais trop tard pour éviter le massacre. La riposte s’est
déroulée sans discernement pour une raison évidente
: la totalité du village ayant été compromise,
il n’y avait guère de questions à se poser sur
les responsabilités. Le jour suivant, 475 cadavres de hors-la-loi
étaient retrouvés, 800 prisonniers sont faits par
l’armée, dont plusieurs seront condamnés à
mort et jamais exécutés. Parmi eux, certains dont
la condamnation suscitait l’indignation, deux ans après,
de cette grande conscience de Germaine Tillon, laquelle n’a
pas eu le temps de pleurer sur les enfants d’El Halia. Il
est presque inutile de signaler au passage que le drame de ce village,
dans l’imagerie de nos « historiens » actuels,
c’est la répression, dont les chiffres, comme à
Sétif en 1945, sont multipliés par 5, 10 ou 50 suivant
l’humeur… On se rappelle une interview de l’inusable
Gisèle Halimi à France Inter dans laquelle elle avait
dénoncé avec horreur (mais à tord dans le cas
présent) l’usage du napalm par l’armée
: mais l’usage de la hache par les assassins n’appelait
aucun commentaire de sa part.
Le chef fellagha avait inauguré cette fois là une
méthode qui a changé la face de cette guerre et montré
son efficacité : contraindre par la terreur les populations
musulmanes à creuser par la violence un fossé auparavant
inexistant entre elles et les Européens, et enfoncer le pays
dans la guerre révolutionnaire. Dans une émission
récente de la chaîne de télé ARTE consacrée
à insulter l’armée française d’Algérie
en deux épisodes bourrés de documents falsifiés,
de faux témoignages, et d’omissions étudiées,
on a pu voir au moins un instant de vérité : le «
commandant » Si Azzedine, chef rebelle de l’époque,
explique, le sourire aux lèvres, sa tactique : obliger, de
nuit, les villageois musulmans proches d’un poste militaire
à se livrer à des actes de sabotages sous sa surveillance,
puis décrocher avec ses troupes de façon à
livrer ces villageois aux représailles de nos soldats, avec
l’espoir qu’ils seraient molestés au maximum.
Et ensuite les enrôler dans ses rangs par crainte des Français…Difficile
de rêver plus lâche ! Mais le commentateur du film n’y
trouve rien à redire. Le procédé, en tous cas,
qui fut à peu près celui d’El Halia, est très
officiellement et complaisamment reconnu par le FLN.
Mais en ce jour de disgrâce, ce n’est pas tout. En concertation
avec les rebelles d’Algérie, les centres miniers d’Oued
Zem et de Khenifra au Maroc étaient attaqués avec
la même sauvagerie : les émeutiers, entre autre, ayant
attaqué l’hôpital, assassinèrent les malades
dans leurs lits en y mettant le feu…Cependant à la
différence de Philippeville, de nombreux Marocains se joignirent
aux Français pour la défense de l’agglomération.
Le lendemain le très catholique et très cacochyme
François Mauriac écrivait sur ces évènements
que "son cœur saignait…". Pour les enfants
assassinés dans leurs lits ? Non point ! Parce que l’armée
avait lancé ses T6 bombarder les émeutiers réfugiés
dans la montagne pour dégager l’agglomération
!
Quant à Gilbert Granval le calamiteux résident de
France à l’époque, il avait d’abord refusé
de réprimer l’émeute et protéger les
vies menacées, déclarant qu’il n’allait
pas compromettre les négociations en cours pour sauver quelques
Français…
Certaine victimes figurent sur tous les livres et dans toutes les
rues : nul ne peut - à juste titre - ignorer Oradour sur
Glane…Mais pour toutes les victimes innocentes ou méprisées
de ces Oradour nord-africains que furent El Halia et Oued Zem, ayons
au moins une pensée, en cette période.
Nos cœurs, à nous, saignent sans hypocrisie. Michel
LAGROT
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FAUX
ET USAGE DE FAUX : LA METHODE ARTE
La station de TV ARTE présentait récemment,
et en rediffusion, une émission en 2 épisodes, dite
documentaire (sic) d’un certain André Gazut, titrée
: "la pacification en Algérie".
On a beau être blindé sur le sujet, après
des décennies de désinformation à sens unique,
on constate que cette production atteint des sommets dans le genre.
Exposée comme un plaidoyer politique, et comme telle appelant
une réponse, elle eut été recevable. Présentée
comme un documentaire, elle est seulement révoltante, pour
qui a connu les évènements en question.
Prétendant raconter par le témoignage le déroulement
de la guerre d’Algérie, l’auteur nous débite
un récit exclusivement centré sur les mensonges
du pouvoir et, bien sûr, la torture…Imaginons la Grande
Guerre racontée par le témoignage de trois déserteurs
et d’un mutin, complétés par la déposition
de Mata Hari et assortis des commentaires du Kaiser et on aurait
une idée de la véracité de ce « documentaire
»…
Dès le début, les assertions du film sont étayées
par des faux, en l’occurrence des images d’actualités
illustrant les évènements de Sétif en 1945
et qui n’ont rien à y voir. Plus grave, des images
fortes d’un soldat français censé abattre
un arabe, tournées pour la propagande du FLN par un producteur
aux USA et diffusées lors du débat à l’ONU
sur la question…Fausses comme l’étaient les
images de moujahidin tournées en studio et présentées
à la gloire des combattants nationalistes…et sans
doute la plupart des autres, que rien ne permet d’identifier.
Bien entendu, tout l’exposé tourne autour de la torture,
vue comme le point central de l’évènement,
étant posé en principe que seule l’Armée
française l’a pratiquée…Alors, sans
reprendre ce débat aussi usé que truqué,
disons une chose bien simple : à partir du moment où
l’on appelle torture les gifles ou les piqûres de
gégène infligées à un assassin pour
le faire parler et sauver des vies, et où l’on nomme
pudiquement sévices les supplices infligés volontairement
par des terroristes professionnels à de parfaits innocents,
il n’y a plus de débat, mais un simple abus de vocabulaire.
Toute l’imposture est là ! On pourrait ajouter que
si on voulait faire l’état des mauvais traitements
infligés aux agents ennemis, toutes les armées et
toutes les guerres y passeraient….
Ce film est composé à partir de témoignages
dont les auteurs ne cachent pas qu’ils étaient «
engagés » avant leur départ en Algérie,
communistes militants pour la plupart : il est donc clair que,
suivant la praxis marxiste, ils n’ont vu là-bas que
ce qu’ils avaient décidé de voir, et sans
doute rapporté à la presse sur commande. En revanche,
le cas très courant, d’appelés partis avec
le préjugé « anticolonialiste » et totalement
« retournés » par le contact avec la réalité
ne donne lieu à aucun témoignage…
Cependant ce « retournement » est fustigé avec
indignation lorsqu’on rapporte le cas de Guy Mollet, président
du conseil socialiste, le seul qui ait pris la peine de s’enquérir
sur place et qui réagit en conséquence après
avoir pris conscience des mensonges dont s’abreuvait la
gauche française…On ne lui pardonnera pas d’avoir
été honnête !
A partir de là, les mensonges de ce film s’enfilent
comme des perles : Gosselin nous racontant avec complaisance comment
le pouvoir trahissait les combattants en négociant en secret
avec la lie du terrorisme, et voulant nous faire avaler que l’arraisonnement
de l’avion de Ben Bella et consort s’était
fait sans que le gouvernement soit au courant : le général
de Bollardière présenté par sa femme comme
un héros, ce qui peut se comprendre, mais dissimulant pudiquement
les blâmes reçus dans sa carrière pour la
mauvaise tenue et l’inertie de ses unités. Evidemment,
reconnaître que ses états d’âme étaient
plus l’habillage moral de sa pusillanimité qu’une
manifestation de grandeur d’âme eut été
malvenue !
On ne nous épargne pas Germaine Tillon, inusable adversaire
de la France en Algérie, que son passé trouble (ne
laisse-t-elle pas raconter qu’elle a écrit un opéra
en déportation ? !!!) ne pousse pas à la discrétion,
exposant ses contacts avec le poseur de bombes Yacef Saadi, mais
sans se vanter d’avoir été superbement roulée
dans la farine. Le Yacef lui-même, interviewé, racontant
combien il était triste pour ses victimes : mais lui, au
moins, avait du mal à retenir son hilarité.
On a droit aussi à la statue du Commandeur : Messmer en
personne, le bourreau des harki, grand donneur de leçons,
prétendant ignorer ce qui se passait lors de son mandat
de Premier Ministre ! On passera sur les opinions des ignares
et des faux témoins, comme ce commentateur très
sérieux des fameux camps de regroupements, qui en double
gaillardement le nombre, et qui les qualifie de « camps
de concentration », avec tout le poids de l’horreur
attaché à ce terme : mais en négligeant le
fait qu’ils étaient parfois demandés par la
population rançonnée par le FLN, et sans nous expliquer
comment, après l’indépendance, beaucoup ce
sont retrouvés « villages socialistes » ! Imagine-t-on
Dachau village socialiste ? Etc…Etc…
Une des indignations de ces messieurs mérite qu’on
s’y arrête, lorsqu’il est question des prisonniers
: outre le fait que les dits prisonniers ont été
internés dans des camps connus de tous et accessibles à
la Croix Rouge, de quelle loi pouvaient se prévaloir ceux
qui ne faisaient pas la guerre, mais pratiquaient sans uniforme
le terrorisme le plus aveugle et le plus bestial ? Quant aux inspecteurs
des batailles finies qui se félicitent aujourd’hui
que le parlement ait donné le nom de guerre à ce
conflit, ont-ils songé que, dans ce cas à l’époque
des faits, ils se seraient tous retrouvés devant un tribunal
militaire ? Rappelons aussi que, des prisonniers faits par le
FLN, moins de 2% ont été retrouvés vivants…
Indignation de commande aussi, de ce scrupuleux moraliste qui
dénonce la « contradiction » qu’il voit
dans la mission de pacification lorsqu’elle s’accompagne
d’opérations militaires. Pourquoi serait-il contradictoire
d’éliminer ceux qui sabotent tout effort de mise
en valeur, de progrès social et d’amélioration
des conditions de vie si l’on veut arriver à ces
buts ? La Pacification (un mot qui n’est pas nouveau chez
nous) est peut-être justement une notion typiquement française,
dont nous aurions plutôt lieu d’être fiers.
En tous cas le FLN, lui, ne s’y trompait pas et n’y
voyait aucune contradiction ! Mais Gazut, lui, appelle ça
« le sale boulot »…
Dans ces élucubrations qui prétendent retracer la
guerre d’Algérie, pas un seul des centaines de milliers
d’appelés qui firent leur devoir normalement, dans
les unités opérationnelles ou dans des fonctions
« civiles » n’est appelé à raconter
« son » Algérie ; pas un seul militaire engagé,
pas un harki, pas un villageois armé…mieux encore
: pendant deux heures d’émission sur le drame de
ce pays français, le mot « Français d’Algérie
» n’est pas prononcé une seule fois !
La dernière image, trois secondes, un paquebot dans le
port d’Alger, est commentée ainsi :
La minorité européenne quitte le pays…
Epitaphe méprisante d’un peuple sans importance pour
un évènement insignifiant !
Alors, qu’un fou furieux raconte à sa façon,
par le faux et l’usage de faux, des évènements
dont tout laisse à penser qu’il ne les a connus que
de très loin, est chose assez commune et ne mériterait
que le mépris. Qu’un grand média, vivant en
grande partie de l’argent du contribuable, le diffuse sans
réserves en le présentant comme un documentaire
et sans ouverture à la contradiction, est une toute autre
affaire, qui touche à l’honnêteté de
l’information.
Mais là, on sait bien qu’on va les voir pliés
en deux devant ce mot suranné, ARTE et aussi les journalistes
qui, à l’instar de Télérama annoncent
le film avec des louanges fleurant bon la flagornerie…Michel
Lagrot
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