Sans
prévenir les organisateurs, le préfet des Bouches
du Rhône a interdit la cérémonie au motif
de "trouble à l’ordre public" !
Mercredi 6 juillet 2005, l’ADIMAD devait
inaugurer, au cimetière de Marignane, une stèle
à la Mémoire des Combattants tombés pour
que vive l’Algérie Française.
Au dernier moment, et sans prévenir les organisateurs,
le préfet des Bouches du Rhône a interdit la cérémonie
au motif de "trouble à l’ordre public"
!
Faisant fi de ce nouvel affront, plusieurs centaines d’expatriés
de l’Algérie Française ont rejoint le cimetière
dont l’accès n’était pas autorisé
: ni aux hommes, ni aux drapeaux (français), ni aux fleurs
!!!
Les gerbes furent donc déposées à l’extérieur
des portes du cimetière, avant d’être remises
devant le monument aux morts des TOE et d’AFN situé
un peu plus loin.
Quelle conclusion tirer de tout cela ?
- Que le maire de Paris dépose une plaque sur un pont à
la gloire du FLN.
C’est bien vu.
- Que le maire de Paris donne à une place le nom d’un
communiste traître à son pays.
C’est bien vu.
- Que Bouteflika vienne sur le sol français, à Verdun
ou à l’assemblée nationale, cracher sur nos
frères harkis.
C’est bien vu.
- Que Bouteflika, dans un discours, dénonce une loi FRANÇAISE
réhabilitant l’œuvre française en Algérie
et demande la condamnation de la France pour crime contre l’humanité.
Cela doit être bien vu, car aucune voix
officielle ne s’est élevée pour contrer les
propos du fellagha.
- Que l’ambassadeur de France en Algérie aille se
recueillir avec les fells pour honorer les "martyres du 8
mai 1945" et dénoncer les méfaits du colonialisme.
C’est bien vu.
- Que Mouloud Aounit secrétaire général du
Mrap dénonce : « la stèle de la honte »
et demande que Sarkozy « fasse un nettoyage des fascistes
qui polluent la France »
C’est bien vu.
- Que Chirac, Alliot-Marie, Muselier et tant d’autres aillent
faire des courbettes et cirer les babouches du maître de
l’Algérie, serrer la main du terroriste tueur d’enfants
Yacef Saadi.
C’est bien vu.
Mais que des patriotes qui se sont opposés
à l’abandon de leur terre natale, certes par les
armes - mais lorsqu’une guerre devient civile par la volonté
du chef de l’Etat, tous les moyens sont bons pour s’opposer
à la désintégration de la nation -. (Chose
qu’avait d’ailleurs prônée et appliquée
en son temps, le général à titre provisoire
Charles De Gaulle).
Ces patriotes voulaient seulement rendre hommage à leurs
113 morts pour que vive l’Algérie Française,
tombés sous les balles des forces (dites) de l’ordre
ou fusillés au petit matin dans les fossés de la
république.
Ils voulaient aussi avoir une pensée pour ceux et celles
qui le 26 mars 1962 ont été fusillés à
bout portant, sans sommations rue d’Isly à Alger
par l’armée "française", pour ceux
et celles qui furent massacrés, torturés, humiliés,
avilis par les nouveaux maîtres de l’Algérie
le 5 juillet 1962 à Oran, pendant que les troupes françaises
restaient l’arme au pied parce que leurs chefs Katz et De
Gaulle leur avaient donné l’ordre de na pas bouger.
Aujourd’hui, les héritiers de ces doux agneaux du
FLN mettent Londres, et peut-être demain Paris, à
feu et à sang en utilisant les mêmes méthodes
que les terroristes algériens dont un des chefs fut Bouteflika.
Vous savez, Bouteflika : …l’ami de Chirac.
Robert SAUCOURT
Une imbécillité
crasse, reflète bien la tendance populaire et l’esprit
des politiciens d’aujourd’hui.
A l’appel de l’ADIMAD et de son Président
Jean-François COLLIN, nous devions nous rassembler mercredi
6 juillet à 9 heures 30, au cimetière Saint Laurent
de Marignane, pour l’inauguration d’une stèle
aux fusillés et combattants tombés pour l’Algérie
Française. Le 5 juillet au soir, le préfet interdisait
la manifestation et ordonnait la fermeture du cimetière.
5 juillet ! Une date toujours saignante au cœur des Oranais,
qu’un préfet (probablement gaulliste) ne pouvait
ignorer. Une provocation !
Dès 8 heures, nous nous retrouvions cloués devant
les portes du cimetière, avec nos fleurs et nos drapeaux.
La contre-manifestation prévue par nos ennemis de toujours
et qui sont aussi ceux de la France : le Mrap, la LCR, les droits
de l’homme, SOS racisme, la CGT ( !) etc…n’était
qu’un prétexte, pour le fonctionnaire de la République,
pour nous empêcher de nous exprimer. Cet événement
appelle quelques réflexions et commentaires.
Tout d’abord, que cette privation de toutes formes d’expressions
qui nous est infligée depuis toujours, relève d’un
état totalitaire que nous a légué le général
De gaulle. La démocratie dont se targuent nos dirigeants
actuels, ne profite qu’à cette racaille d’une
république bananière, qui peut investir les rues
de nos villes, beugler des slogans révolutionnaires et
pratiquer impunément toutes sortes d’agressions.
N’y touchez pas : c’est la démocratie !
Mais organiser une réunion pacifique pour se recueillir
devant un symbole, celui de la résistance à l’abandon
d’une province française, c’est troubler l’ordre
public.
Je suggère d’interdire aussi, partout en France devant
les cénotaphes de la résistance, les rassemblements
et dépôts de gerbes.
Personne devant la tombe de De Gaulle, ni devant le mur des fusillés
de Chateaubriand, ni celui du Mémorial du mont Valérien,
où parmi d’authentiques héros, figurent les
noms d’un certain nombre de crapules, qui n’ont rien
à voir avec l’Histoire.
Ce que ne comprendront jamais nos gouvernants ainsi que cette
plèbe arrogante et imbécile que nous avons retrouvée
devant la mairie à 18 heures, qu’il ne sert à
rien d’occulter le souvenir d’événements
heureux ou malheureux : ils appartiennent à l’Histoire
et aux peuples qui les ont vécus et ils sont inaliénables.
Débaptiser le carrefour du général Salan
à Toulon comme déboulonner la statue équestre
de Franco à Madrid, est d’une imbécillité
crasse, qui reflète bien la tendance populaire et l’esprit
des politiciens d’aujourd’hui.
René FARINACCI
A PROPOS D’HISTOIRE COLONIALE
L’article 4 de la récente loi du
23 février 2005 stipule que les programmes et manuels scolaires
doivent "reconnaître le rôle positif de la présence
française outre-mer, notamment en Afrique du Nord".
Enfin une évidence qui provoque néanmoins la colère
de certains historiens qui, de l’histoire coloniale française
n’ont retenu que les excès en ignorant les bienfaits.
Il est plus étonnant que le président de la République
algérienne, Abdelaziz Bouteflika mette son grain de fiel
dans une affaire strictement française. Cet homme à
la "conscience et aux mains pures" a dit :"le colonialisme
a été une entreprise française de décivilisation"
pour dénoncer "la tentative des nostalgiques de l’Algérie
Française de présenter comme positif ce qui reste
pour nous un des plus grands crimes que l’humanité
a connu". Grave pour un président d’être
à ce point amnésique.
Ce ne sont pas les français qui ont assassiné, massacré
ces malheureux fellahs, hommes, femmes et enfants du douar de
Melouza. Ce ne sont pas les français qui ont égorgé,
défiguré, torturé ces centaines et centaines
de musulmans qui ne voulaient pas se plier à la loi du
FLN. Ce ne sont pas les français qui ont massacré
des milliers de harkis. Ce sont bien les amis de ce président
à la mémoire si sélective.
Alors un petit rappel historique s’impose.
Il y avait dans l’Algérie de 1856 : 180 300 européens
et 2 307 300 autochtones. En 1954, on comptait 1 100 000 européens
et 8 500 000 autochtones. Est-ce un crime contre l’humanité
que de ne pas avoir traité les musulmans d’Algérie
comme d’autres colonisateurs l’ont fait avec les indiens
d’Amérique ou les aborigènes d’Australie
?
En 1830, en cette époque heureuse où le colonisateur
ottoman rackettait les populations locales, où les chefs
de tribus se faisaient allégrement la guerre, il n’y
avait pas de routes, pas de barrages, pas d’hôpitaux,
pas d’écoles, etc.
En 1962, monsieur Bouteflika a "hérité"
d’un pays moderne. C’est ce qu’il appelle l’œuvre
française de décivilisation.
Enfin, et n’en déplaise à ces historiens bien
pensant, l’histoire coloniale de l’Algérie
ne se résume pas à ces colons qui "bouffaient
du bougnoule" et qui prenaient leurs terres.
Germaine Tillon, qu’on ne peut pas soupçonner de
sympathie pied-noir, donnait dans un livre paru en 1960 : "L’Afrique
bascule vers l’avenir", la composition réelle
du monde des colons. Ils étaient, selon Germaine Tillon,
12 000 environ soit 1% de la population européenne. Parmi
eux, 10 étaient excessivement riches, 300 riches et les
autres moyens, petits ou pauvres. Plus de 7 400 d’entre
eux possédaient moins de 10 hectares.
En 1957 dans le secteur agricole, celui des colons, on recensait
630 000 propriétaires ou chefs d’exploitation musulmans.
Et oui. Contrairement à ce que racontent certains historiens,
pas très informés ou malhonnêtes, la majorité
des terres agricoles appartenait à des musulmans au moment
de l’indépendance.
Ces quelques rappels pour dire que si l’œuvre française
en Algérie n’a pas été parfaite, a
été émaillée de quelques excès,
elle s’est faite dans le respect des populations, de leur
culture, de leur religion. D’autres colonisateurs n’ont
pas le même bilan. Monsieur Bouteflika le nie mais personne
ne le croit. Des historiens en d’autres temps porteurs de
valises ont pris l’habitude de meurtrir l’œuvre
de la France. Ils ne sont pas crédibles.
Il reste l’immense majorité de nos compatriotes à
qui on donne en pâture une page d’histoire de notre
pays. Une longue page d’histoire qu’ils ne connaissent
pas. Qu’ils fassent l’effort d’apprendre, de
comprendre avant de juger.
Jean MAZZA*
*En hommage à mon grand père, colon
français, mais petit employé aux chemins de fer
algériens qui se repose dans un petit coin du cimetière
de Bône.