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Quelque 300 dossiers
supplémentaires sont en cours de constitution, ont indiqué
les responsables de l'association. "On est dans le devoir de
justice. L'état spoliateur est l'Etat algérien",
a affirmé Me Garay au cours d'un point presse. Selon l'USDIFRA,
l'Algérie doit exactement 12,1 milliards d'euros aux rapatriés
français. Ce calcul s'appuie sur les indemnisations déjà
versées aux rapatriés par la France dans les années
60. A l'époque il s'agissait d'une "avance au titre
de la solidarité nationale" calculée à
hauteur de 25 % de la valeur de 1962 des biens. Pour Me Garay, le
traité d'amitié actuellement en négociation
au niveau des chefs d'Etat doit régler cette question car
la législation algérienne "continue de porter
atteinte aux droits des exilés-spoliés". Me Garay
a cité plusieurs contentieux internationaux similaires, notamment
l'indemnisation par l'Allemagne d'anciens propriétaires en
RDA, ou les réparations versées par Chypre à
des Grecs spoliés. Or l'Algérie ayant ratifié
le Pacte international des droits civils et politiques, il ne fait
pas de doute selon l'USDIFRA qu'elle doit elle aussi des réparations
alors qu'elle soutient que c'est la France qui est responsable de
ces spoliations. Pour l'USDIFRA, cette réparation "assurerait
le travail de repentance et de réconciliation de la France
avec l'Algérie". |
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