Le ministre de la Défense vient d'intimer l'ordre au général commandant les écoles de Coëtquidan de suspendre de cours Bernard Lugan, après ses propos sur le voyage de la repentance du socialiste Jean-Marc Todeschini le complice de Hollande.

 
             
 


Yves le Drian le plus grand démocrate et républicain de France , j'ai viré le professeur Bernard Lugan pour ses propos sur Sétif, dégage bon à rien.

 

Programme officiel du dimanche 19 et lundi 20 avril 2015
Il donnera lieu au premier geste de Repentance effectué devant la stèle de Saal Bouzid par un falso membre du gouvernement français s’étant déplacé spécialement à Sétif à cet effet. Il effectuera une visite au cimetière marin de Mers-el-Kébir et au cimetière militaire français du Petit-Lac d’Oran. Il visitera le service des anciens combattants et victimes de guerre d’Alger situé au Télémly, déposera une gerbe au cimetière de Saint Eugéne et aura un échange avec un groupe d’élèves du lycée international Alexandre Dumas qui a réalisé un projet pédagogique sur l’ « Algérie dans la Grande Guerre ».
M. Repentance dit Todeschini remettra par ailleurs les insignes de la Légion d’Honneur à six vétérans algériens de la seconde guerre mondiale. Cette cérémonie, qui sera précédée d’un discours, se déroulera lundi 20 avril à 18H à la Résidence de l’Ambassadeur de France (6, avenue Ali Khodja – El Biar).

 


Le voyage
de la
honte
et de la
repentance

Les employés de bureau du satrape Jean Yves Le Drian, sont des ignares dans le document qui annonce la visite de la repentance en Algérie pour 8 mai 1945, une erreur sur la date du 3 juin 1940 en lieu et place de 3 juillet 1940 pour la bataille de Mers el-Kébir.

   

Un peu plus sérieux - D'abord une visite à Mers-el-Kébir au cimetière  où se trouvent les 1300 marins qui avaient été tués par la flotte anglaise, le 3 juillet 1940 – il y a soixante-quinze ans cette année. Jean-Marc Todeschini se rendra au cimetière français, mais n'y prononcera pas de discours. Même silence à Sétif, où il devrait se recueillir devant un monument de Saal Bouzid , aucune visite n’est prévue au cimetière européen où se trouvent 29 victimes françaises des émeutiers du 8 mai 1945.
Ce n'est qu'une fois revenu à l'ambassade de France, sur les hauteurs d'Alger, qu'il prononcera le seul discours de sa visite. Il sera question de «mémoires partagées et apaisées» et de l'assurance qu'«aucune mémoire n'est oubliée».


Pour Bernard Lugan  le voyage à Sétif (mai 1945):
encore une provocation socialiste



Du 19 au 21 avril 2015, M. Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants effectuera un "voyage mémoriel" en Algérie. Une mémoire sélective puisqu'il est prévu un déplacement à Sétif, repentance oblige..., mais pas à Oran où des centaines de Français furent massacrés et enlevés le 5 juillet 1962 (de Ternant, 2001; Jordi, 2011; herodote.net/5 juillet 1962 ; Mathias, 2014 et Pervillé, 2014). Le secrétaire d'Etat français n'ira pas davantage à la mine d'El Halia où, le 20 août 1955, 132 Européens furent assassinés; ni d'ailleurs sur l'un des nombreux lieux de supplice des Harkis.
Le déplacement du secrétaire d'Etat français à Sétif s'effectuera à la veille des cérémonies du 70° anniversaire des évènements sanglants qui marquèrent la ville et sa région. Plus qu'un symbole, c'est un gage que François Hollande donne là au noyau dur de son électorat. Les porteurs de valises et leurs héritiers demandent en effet depuis des années que la France "reconnaisse sa responsabilité dans la répression" de Sétif. Une telle reconnaissance serait d'ailleurs la suite logique de la politique définie le 17 octobre 2012 par François Hollande quand il rendit un hommage plus que déplacé aux prétendues « victimes » de la manifestation interdite du 17 octobre 1961 à Paris [1].

La visite à Sétif d'un membre du gouvernement français est à la fois une insulte à l'histoire et une faute politique car, pour les autorités algériennes, la "répression de Sétif " est l'emblématique exemple de la "barbarie coloniale française". Retour sur les faits.
 
Le 8 mai 1945, à Sétif, dans le Constantinois, des militants du PPA (Parti du peuple algérien), interdit depuis 1939 et maintenu dans la clandestinité, décidèrent de profiter des commémorations de la capitulation allemande pour tenter un coup  de force (Benmebarek, 2010). Pour maintenir l'ordre, les autorités disposaient de 40 policiers dont environ un tiers d'indigènes, de 20 gendarmes et de 4 compagnies militaires d'instruction composées de recrues locales (Jauffret, 1987, Benmebarek (2010). Quand la police décida de faire retirer une bannière réclamant l'indépendance de l'Algérie, un coup de feu fut tiré et la manifestation dégénéra. Les civils français furent pourchassés et massacrés, non par une foule hystérique comme cela est trop souvent dit, mais par des commandos de tueurs très mobiles et très organisés qui commirent des meurtres à travers la ville. Le bilan fut de 21 Européens tués et de 36 blessés. Au même moment, et donc sans lien avec la manifestation de Sétif, d'autres massacres se déroulèrent dans la région, à Périgotville, Amouchas, Kerrata, Chevreul, Sillègue, Canrobert, Lafayette, Ampère, Davoust, ainsi que dans les maisons forestières isolées de Tamsout, Aïn Settah et Tamentout où 81 victimes européennes furent à déplorer. Parmi elles, les administrateurs Rousseau et Bancel enlevés et assassinés sur la route  Sétif-Bougie et l'abbé Navarro abattu dans le village d'El Ourica, à 12 kilomètres de Sétif. Au total, 102 Européens furent assassinés (Vétillard, 2008; Benmebarek 2010).


Des renforts arrivèrent de Constantine et de Philippeville. Si 10 000 hommes furent déployés dans tout le Constantinois, seulement 3700 -dont des tirailleurs algériens- le furent dans la subdivision de Sétif, la plus vaste, la plus difficile d'accès et la plus touchée de la Division territoriale de Constantine.

Aussitôt la nouvelle des tueries connue, le communiste Maurice Thorez, vice-président du Conseil de gouvernement présidé par le général De Gaulle, lança de véritables appels au meurtre et à la répression. Le 12 mai, le Parti communiste distribua un tract dans les villes d'Algérie dans lequel il demandait de " passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. Il ne s'agit pas de vengeance ni de représailles. Il s'agit de mesures de justice. Il s'agit de mesures de sécurité pour le pays".

Heureusement, l'armée garda raison et la répression, réelle, n’eut  pas l’ampleur que lui donnèrent par la suite les nationalistes algériens. Ces derniers avancèrent un bilan de 40 000 victimes, chiffre lancé sans vérification par une source diplomatique américaine favorable aux indépendantistes (Vétillard, 2008). Le FLN alla ensuite jusqu'à parler de 70 000 morts... Certains historiens avancent quant à eux le chiffre de 6000 à 6500  morts tout en soulignant qu'il s'agit là d'une estimation  « haute » (SHD, 1990 ; Vétillard, 2008). Quant au préfet Benmebarek (2010), il estime que le nombre des morts serait d'environ 2500.
Comme il n'y eut pas de ratissages en raison des faibles moyens dont disposait l'armée, l'on voit mal comment 3700 hommes dispersés sur de vastes territoires auraient pu tuer des dizaines de milliers de personnes. Et où les corps auraient-ils été enterrés? Nul doute que si des charniers avaient existé, les actuelles autorités algériennes se seraient empressées de les montrer...

Ce qui s’est passé à Sétif est donc à la fois bien connu des historiens et très éloigné de cette histoire officielle algérienne si complaisamment relayée par la gauche française. Le préfet Benmebarek qui a vécu dans la région et qui a donné une excellente analyse des évènements (2010) explique que nous sommes en réalité en présence d'un soulèvement raté qui devait être suivi d’une insurrection dans toute l’Algérie, mais, comme la coordination fut mal assurée, seule la région de Sétif fut touchée. Ce fut en quelque sorte une répétition des évènements de la Toussaint 1954 que la IV° république fut incapable d’anticiper.

Dès 1962, les autorités algériennes s’engagèrent dans une entreprise d'écriture de l’histoire officielle de la lutte pour l’indépendance présentée comme le soulèvement d’un peuple unanimement dressé contre le colonisateur français[2]. Puis, durant la terrible décennie 1990, quand l’Algérie, alors en pleine guerre civile, fut au bord de l’implosion, ses dirigeants recherchèrent des thèmes d’union nationale qu'ils trouvèrent dans la dénonciation des "crimes" commis par la France. Dénonciation d'autant plus facile qu'en France même, des relais culpabilisateurs existaient. La manœuvre eut son point d’orgue en 1995 avec la célébration du cinquantenaire des évènements de Sétif. Une campagne fut alors orchestrée autour de la projection sur la chaîne Arte d’un film de Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois intitulé Le massacre de Sétif.
Depuis, et je viens de le dire, Roger Benmebarek (2010) a publié une étude fondamentale qui met un point final à la question. Pour les historiens, et dans l'état actuel des connaissances, le sujet est donc clos.

Voilà pourquoi la décision de François Hollande d'envoyer un membre de son gouvernement à Sétif est une provocation. Ce faisant, le président de la République montre  à la fois son aveuglement historique et son sectarisme politique puisqu'il cautionne la réécriture de l'histoire faite par les autorités algériennes. Au prix d'une nouvelle humiliation de la France.
Bernard Lugan 09/04/2015


Saint-Cyr : Jacques Bompard pose une question écrite au gouvernement sur l’éviction de Bernard Lugan


« M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de la défense sur la suspension de cours de monsieur Bernard Lugan à Coëtquidan. Le 15 avril 2015, monsieur Bernard Lugan annonce sur son site « le blog officiel de Bernard Lugan » qu’il est suspendu de cours à Coëtquidan.

Cette mesure surprenante est méprisable. Ce professeur est connu pour ses positions de défense de la Nation, mais également pour des compétences inégalables en géopolitique. L’un n’empêche pas l’autre. Son enseignement donne aux élèves de Saint Cyr –futurs officiers de l’armée Française – l’excellence.

Or, pour des raisons – qui semblent essentiellement idéologiques et démagogiques -, le gouvernement souhaite imposer aux élèves de Coetquidan un enseignement moins bon, jouant avec perversité sur la vie de Français qui vont servir leur pays.

La France est donc victime d’un système irrationnel dont les Français sont insultés, victimes du peu d’intérêt qu’on accorde à leur sécurité et à leur armée. Cette mesure manifeste la faiblesse d’un gouvernement incapable de recevoir un discours qui diffère de son prisme idéologique.

L’autorité despotique utilisée est irrationnelle et condamnable. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de la défense de réhabiliter monsieur Bernard Lugan à Coëtquidan dans les fonctions qu’il possédait. »

           
   
 
A suivre ...........
 
Biographie du général Antoine WINDECK

Marié et père de huit enfants, le général Antoine WINDECK est né le 21 juillet 1961 à Suresnes(92).
Il intègre l’École Spéciale Militaire de Saint Cyr Coëtquidan (promotion lieutenant-colonel GAUCHER) en 1983, puis choisit l’Arme blindée cavalerie............../.......Il commande le 1er Régiment étranger de cavalerie à Orange de juillet 2005 à juillet 2007.
En septembre 2007, il devient auditeur de la 57e session du Centre des hautes études militaires et de la 60e session de l’Institut des hautes études de défense nationale. Il est chef de cabinet du chef d’état-major de l’armée de Terre de juillet 2008 à juillet 2010.
Le 1er août 2010, il est nommé général de brigade et prend le commandement de la 6e brigade légère blindée à Nîmes.
Le 1er aout 2012, il prend le commandement des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
Il prend le commandement de la Base de défense de Vannes-Coëtquidan le 1er octobre 2013.
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