Jean-Marc Todeschini en Algérie pour 70e anniversaire du massacre de Sétif du 8 mai 1945

 
               
     

Le valet comme son maître va faire repentance en Algérie pour 8 mai 1945, il oubliera comme Hollande les 102 victimes françaises du 8 mai 1945 à Sétif.
Il oubliera comme François Le Normal (FLN) en 2012 de rendre hommage aux victimes Françaises des massacres du FLN à Alger. Il oubliera de se rendre au cimetière de Sétif où sont enterrées les 29 victimes de la ville. Le 19 décembre 2012 François Hollande avait oublié de rendre un hommage aux victimes des bombes du FLN de la Cafétéria et de l'Otomatic alors qu'il venait de rendre un hommage à un FLN quelques mètres plutôt.

               
 
Jean-Marc Todeschini Mr REPENTANCE
 
 

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS
Fondée en 1917  Reconnue d’utilité publique par Décret du 20 mai 1920

VISITE INOPPORTUNE DE M. TODESCHINI
SECRETAIRE D’ETAT CHARGE DES ANCIENS COMBATTANTS EN ALGERIE

L’Union Nationale des Combattants a appris avec stupeur l’annonce du prochain voyage du Secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire en Algérie du 19 au 21 avril prochain pour participer à la commémoration du massacre de Sétif du 8 mai 1945.

Elle tient à faire connaitre sa totale réprobation vis-à-vis de ce « voyage mémoriel (sic) » qui, en aucun cas ne contribue à apaiser la mémoire mais bien au contraire s’inscrit dans une démarche supplémentaire de repentance de notre pays, démarche que l’UNC condamne totalement et qu’elle avait déjà dénoncée lors d’un communiqué du Secrétaire d’Etat en décembre dernier.

La présence d’un membre du gouvernement de la France à une cérémonie où notre pays court le risque d’être une fois de plus vilipendé et invité à s’excuser constitue de nouveau pour les anciens combattants, les harkis et les pieds noirs une provocation inacceptable.

Elle estime que nos relations avec l’Algérie devraient s’inspirer davantage d’une mémoire partagée où chacun assumerait réciproquement ses zones d’ombres tout en traçant pour l’avenir une coopération solidaire pour faire face à la menace commune, à savoir le terrorisme.

 
Benjamin FOISSEY
Conseiller chargé des questions mémorielles
Le communiqué nauséabond du 7 avril 2015, de la visite du secrétaire d'état à la Repentance en Algérie.


70e anniversaire du massacre de Sétif : Jean-Marc Todeschini en Algérie

Pour la première fois un membre du gouvernement se rendra à Sétif pour commémorer le massacre de milliers d'Algériens par l'armée française en 1945.

Le secrétaire d'État français chargé des Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, se rendra à Sétif en Algérie pour le 70e anniversaire du massacre de milliers d'Algériens sous la colonisation française, une première à ce niveau de représentation, a-t-on annoncé mardi dans son entourage. Jean-Marc Todeschini effectuera un "voyage mémoriel" du 19 au 21 avril à Sétif (Nord-Est), puis Mers El-Kébir (Ouest) et Alger, a indiqué son cabinet. "Le message du gouvernement sera : aucune mémoire n'est oubliée, on est dans une mémoire apaisée", a-t-on ajouté de même source.

Le massacre de Sétif reste l'une des pages les plus noires de l'Algérie française. Le 8 mai 1945, alors que la France célébrait la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, les festivités tournèrent au drame à Sétif, Guelma et Kheratta, dans l'est de l'Algérie, où des nationalistes défilèrent, drapeaux algériens à la main. La répression des manifestations, considérées comme les prémices de la guerre d'indépendance, fit plusieurs milliers de morts parmi les Algériens - jusqu'à 45 000 selon la mémoire collective algérienne - victimes de la police, de l'armée ou de milices de colons. Une centaine d'Européens, pris à partie par des nationalistes algériens, furent également tués.

Le 27 février 2005, l'ambassadeur de France en Algérie, Hubert Colin de Verdière, a reconnu une responsabilité de la France dans ces massacres en évoquant une "tragédie inexcusable". Mais aucun membre du gouvernement français ne s'est jusqu'ici rendu à Sétif pour commémorer cette page sombre de l'histoire commune franco-algérienne, a-t-on indiqué dans l'entourage de Jean-Marc Todeschini.
"Mettre en lumière la mémoire partagée"

Malgré les déclarations de dirigeants français, notamment du président François Hollande qui a reconnu en décembre 2012 les "souffrances que la colonisation a infligées" aux Algériens et dénoncé un "système (colonial) profondément injuste et brutal", le travail de mémoire reste compliqué entre les deux pays. L'Algérie souhaiterait que la France aille au-delà de cette politique des "petits pas" et s'excuse pour son passé colonial. Paris se refuse pour l'heure à faire acte de "repentance" tout en reconnaissant que la relation franco-algérienne doit reposer sur un "socle de vérité".

"Le but du voyage, c'est de mettre en lumière la mémoire partagée", a-t-on relevé dans l'entourage du secrétaire d'État qui se recueillera à Sétif en mémoire des victimes de la répression. Il s'y rendra en avril plutôt qu'en mai non pour éluder les commémorations officielles algériennes mais pour des raisons d'agenda, la France célébrant de son côté le 8 mai le 70e anniversaire de la fin de la guerre de 1939-1945, a-t-on précisé de même source.

À Mers-el-Kébir, dans le golfe d'Oran (Ouest), Jean-Marc Todeschini commémorera le 75e anniversaire de l'attaque de la marine française par la marine britannique, en juillet 1940, peu après la signature de l'armistice franco-allemand avec le IIIe Reich.

 
CERCLE ALGERIANISTE
 

Le gouvernement français franchit un pas de plus dans la spirale de la repentance avec l'Algérie

Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État aux Anciens Combattants se rendra en Algérie, du 19 au 21 avril prochains, pour commémorer le 70ème anniversaire des événements de Sétif et honorer les victimes algériennes.

«La relation franco­algérienne doit reposer sur un socle de vérité », déclare le gouvernement français ; ce socle de vérité l'amènera-t-il à honorer de la même manière la centaine de Français d'Algérie sauvagement assassinés à Sétif par les nationalistes algériens ?

Cette soif de vérité proclamée l'amènera-t-il à exiger, de la même manière, du gouvernement algérien, qu'une cérémonie soit organisée le 5 juillet 2015 à Oran, pour commémorer le souvenir des centaines de Pieds-Noirs, victimes, le 5 juillet 1962, d'une chasse à l'homme et atrocement massacrés par le FLN ?

François Hollande avait déclaré lors de son voyage en Algérie en décembre 2012, «Toutes les vérités doivent être dites ».

Le Cercle algérianiste constate que, derrière cet affichage, le gouvernement français affirme une fois de plus sa volonté de ne rendre hommage qu'à une seule catégorie de victimes ; les dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis, victimes du FLN, n'ayant droit, pour leur part, qu'au voile noir de l'oubli.

C'est un pas de plus dans la spirale sans fin de la repentance à sens unique vis-à‐vis de l'Algérie qui vient d'être franchi et un signe supplémentaire du mépris qu'inspirent à ce gouvernement les douleurs et les souffrances des Français d'Algérie qui vient d'être donné.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

       

Les victimes françaises du 8 mai 1945 à Sétif les nouvelles victimes du Parti Socialiste Français

       
Pour l'employé bureau du secrétaire d'état à la repentance
Conseiller chargé des questions mémorielles
45 000 victimes parmi Algériens
       

Sétif - Le Mythe des 45000 Musulmans Victimes de la Répression.

Général Henry MARTIN – mars 2005

Un mythe consiste à grossir démesurément un fait réel (ou un noyau de faits réels),
à l'enrichir de détails propres à encourager la fraternité ou à exciter les haines.

Le mythe des « représailles massives » qui, en 1945, autour de Sétif et de Guelma, auraient été exercées par des colons ou des fonctionnaires survivants (après le massacre initial d'une centaine d'Européens), ainsi que par les troupes chargées de rétablir l'ordre, a été soigneusement entretenu par les partisans de l'indépendance algérienne. Il a développé, chez les musulmans d'Algérie, surtout parmi les jeunes,
un désir de vengeance.

Et, en novembre 1954, les "fils de la Toussaint", comme les nomme Yves Courrière,
y trouvèrent un bon motif pour abattre, à Khenchela et dans l'Aurès, sans aucune provocation , un officier, un caïd et un jeune ménage d'instituteurs.

A la base de ce mythe, précisons les faits : 8 mai 1945.
A Sétif et dans un rayon de cent kilomètres explosion d'une sorte de guerre sainte, aux cris de Djihad !
Attaque des Européens, rencontrés, non seulement, dans les rues de Sétif ,mais sur les routes, dans les villages, les fermes isolées, les maisons forestières.

Dès le lendemain, extension du soulèvement autour de Guelma.
Le gouverneur général, Yves Chataigneau, responsable de la sécurité intérieure et extérieure de l'Algérie, requiert l'intervention des forces armées, de terre, de mer et de l'air, dans le cadre du plan, établi en 1941, pour le cas de troubles, par le général Catroux, ministre délégué pour l'Afrique du Nord. Dans la zone insurgée, Il rend les pouvoirs de l'état de siège, à l'armée, qui en avait été dessaisie en 1944.
Affrontements armés entre les troupes et les insurgés, au cours des opérations de dégagement, tant des agglomérations comme Guelma, que des villages comme Chevreul et Kerrate, des fermes des maisons forestières (notamment des Babors).
Les troupes étant essentiellement musulmanes (tirailleurs, spahis goumiers), aucun motif raciste dans ce rétablissement de l'ordre, ni dans les recherche des meneurs, qui a suivi. Quelques réactions regrettables, de la part d'Européens bouleversés, en retrouvant autour de Guelma, des parents et des amis sauvagement éventrés.
Ce furent des cas isolés, non des représailles massivement organisées.

Mais pour soutenir, de l'extérieur le soulèvement, les "Frères musulmans" lancent sur les ondes de la radio du Caire, la fable de « 45 000 musulmans systématiquement massacrés dans le Constantinois », procédé de guerre psychologique, propre à donner mauvaise conscience aux Français non musulmans d'Algérie, comme à ceux de la métropole.

Le ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire, Tixier, vient personnellement enquêter en Algérie. Le gouverneur général Yves Chataigneau fait comparer le nombre des cartes d'alimentation présentées après les événements, avec le nombre des cartes distribuées auparavant. On aboutit à une différence d'environ un millier calcul assurément approximatif, mais qui donne un ordre de grandeur bien éloigné des 35 000 musulmans prétendument massacrés, chiffres lancé par la radio du Caire.

Cependant l'escalade se poursuit dans la radio, dans la presse, dans les livres ; on parle de
« 45 000 » et jusqu'à « 60 000 » !... Le mythe était lancé !

Or, les affrontements ont duré deux semaines.

Pendant les huit mois que le Corps expéditionnaire français, du futur Maréchal Juin a combattu en Italie, face aux mitrailleuses, aux obus, aux chars, aux bombardiers nazis il a perdu seulement 1300 des siens. Comment, en quelques jours, dans le Constantinois eût-il été possible, même à des massacreurs systématiques d'abattre des dizaines de milliers de musulmans ?

Affirmer, répéter, c'est la méthode efficace des publicitaires ou des propagandistes.
C'est ainsi que l'on crée les mythes. Et ils ont la vie dure!
Faut-il, comme beaucoup d'historiens de seconde main, les accepter passivement ?
Ne faut-il pas chercher, sans cesse, la vérité ou, tout au moins, s'en approcher ?

Je reste reconnaissant à la mémoire du général Duval qui, alors, à la tête de la division de Constantine, a su rétablir l'ordre, avec rapidité, et un souci constant d'amitié pour la masse musulmane.
A la fin des "événements", il a été invité à la mosquée de Constantine, au milieu des croyants coraniques, pour remercier, avec eux, le Tout-puissant d'avoir rendu la paix... au moins provisoirement.

Général Henry MARTIN, commandant le 19ème Corps en Algérie (1944-1946)

     
 

Généraux Henry Martin et Raymond Duval

 
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