Insécurité à Marseille : Les voyous du PS veulent lutter contre les voleurs de Marseille.

 
         
Les 16 élus avaient été convoqués en urgence à la suite de deux règlements de compte mortels jeudi, les 14e et 15e depuis début 2013 à Marseille et dans sa région, dont celui du fils du directeur sportif de l'OM José Anigo. Lors de cette réunion de deux heures, tous ont avancé leurs solutions à la fois sur les questions de sécurité pure et sur le développement de l'emploi qui permettrait d'éradiquer à terme le trafic de drogue. Renforcement des effectifs de police à la sortie des écoles, "emplois de paisibilité" dans les HLM, accroissement des effectifs de la police municipale, mais aussi mesures de défiscalisation pour les entreprises embauchant dans les quartiers en difficulté ou encore création d'une filière d'éoliennes maritimes...
 
 

Tous les parlementaires et principaux élus de Marseille, ainsi que le président du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini et celui du conseil régional PACA Michel Vauzelle sont ainsi conviés à 10h00 par le préfet de région Michel Cadot et le préfet de police Jean-Paul Bonnetain. Objet de la réunion: "la sécurité traitée dans une approche globale comprenant l'éducation, la santé, l'emploi, l'habitat et le volet social", selon le communiqué de la préfecture à 11 h15 la réunion était achevée.


Une situation amusante parmi les présents le préfet de police Jean-Paul Bonnetain assis avec les inculpés du PS Jean-Noel Guérini & Sylvie Andrieux


Mais certains élus ne seront pas présents comme le sénateur UMP Bruno Gilles qui dénonce une "mascarade" sur fond de lutte politique avant les municipales. Même sentiment au FN où la création de ce pacte national est assimilé à la "poudre aux yeux."

Le député Patrick Mennucci, pourvoyeur de fonds au cinéaste du FLN , Bouchareb, (150000 €) a regretté que dans «dans une réunion qui a pour objectif de lutter contre le grand banditisme et le trafic de drogue (...) figure une personnalité mise en examen pour «association de malfaiteurs» et, d'après le rapport du juge, «système mafieux». Ce n'est pas un bon signal que nous donnons». L'intéressé, Jean-Noel Guérini, président socialiste du conseil général, a failli quitter la table ronde en faisant un esclandre. Autre présente aux débats pour la lutte contre l'insécurité Sylvie Andrieux.

Le président PS de la région Paca, Michel Vauzelle, pourvoyeur de fonds au cinéaste du FLN Rachid Bouchareb avec le film Hors la loi (150000 €), a pour sa part demandé l'aide de la police et de la justice sur l'aide aux associations. Échaudé par la condamnation à trois ans de prison dont un an ferme, pour détournement de fonds publics, de son ancienne vice présidente Sylvie Andrieux (elle a fait appel), il a estimé qu'il fallait «cesser, par des systèmes d'associations qui sont subventionnées par de l'argent public, de soutenir des réseaux mafieux». «Il faut que la Région, le Conseil général, la Ville et l'Etat fassent très attention à ça», at-t-il martelé, oubliant ses subventions pour le film Hors la loi le film de Rachid Bouchareb " "un vomissement sur la France". selon un élu de la région.

 
 
       
Le procès de la députée socialiste Sylvie Andrieux, soupçonnée de détournement de fonds publics au détriment de la région PACA et qui comparaît aux côtés de 21 autres personnes.
L'enquête avait été ouverte à la mi-2007 après le signalement par Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Économie, de flux financiers suspects entre juin 2005 et janvier 2007 sur les comptes d'associations et sociétés de BTP installées dans les quartiers Nord de Marseille. Elle porte sur le détournement présumé de quelque 740.000 euros de subventions de la Région.
 

La justice soupçonne Sylvie Andrieux d'avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du Conseil régional des dossiers de demandes de subventions d'associations fictives, créées avec l'unique objectif de rétribuer des personnes l'ayant aidée à s'implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le XIVe arrondissement.

Condamnée à un an de prison ferme, la députée PS Sylvie Andrieux fait appel.

Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné, mercredi 22 mai 2013, Sylvie Andrieux, députée socialiste des quartiers Nord de la ville à trois ans de prison dont deux ans avec sursis, une amende de 100 000 euros et à cinq années d'inéligibilité. Ces peines sanctionnent les détournements de fonds publics à des fins clientélistes commis au préjudice du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur entre 2005 et 2008 alors que Mme Andrieux était vice-présidente déléguée à la politique de la ville.
La condamnation est plus lourde que celle requise lors du procès qui s'est tenu en mars. Le vice-procureur Jean-Luc Blachon avait réclamé deux ans de prison avec sursis, une amende de 50 000 euros et fixé à cinq années – le maximum prévu – la peine complémentaire d'inéligibilité.

       

Jean-Noël Guérini sera jugé en 2014.
Le parquet de Marseille vient de requérir son renvoi devant le tribunal correctionnel, a révélé mercredi la Provence, dans une affaire de «détournement de fonds publics». Il sera probablement jugé dans quelques mois en compagnie du député Jean-David Ciot, conseiller politique qu’il avait licencié de son cabinet pour lui permettre de se présenter aux législatives sans baisser de niveau de vie, soupçonne la justice, profitant d’une transaction de licenciement et d’indemnités de chômage.
Quelles sont les conséquences judiciaires ?

Le licenciement de son ex-conseiller pourrait jouer dans la carrière de Jean-Noël Guérini le rôle que joua la fraude fiscale dans celle d’Al Capone. Un fait a priori anodin, mais qui se révèle bien ficelé, démontré. Outre le témoignage de l’ex-directeur de cabinet, le juge a relevé que Guérini et Ciot se contredisaient au sujet du motif du licenciement.
Mais le juge Charles Duchaine a recueilli un témoignage très différent. Celui de l’ancien directeur de cabinet de Guérini, Rémy Bargès, qui affirme que le président du conseil général lui a donné «instruction» de licencier Ciot pour lui permettre de se présenter aux législatives sans perdre d’argent. Ils en avaient discuté tous les trois, en évoquant clairement les législatives, assure-t-il. Selon lui, Guérini ne croyait pas aux chances de Ciot de battre Maryse Joissains, et il avait tenté de le dissuader de quitter le cabinet. Mais comme Ciot tenait à se présenter, Guérini aurait accepté de le licencier afin qu’il «ne parte pas sans rien».
Outre la peine maximale encourue (dix ans de prison), Guérini risque cinq ans d’inéligibilité, ce qui permettrait à la justice de poser une première réponse judiciaire, tout en laissant du temps aux autres instructions, plus complexes, dans lesquelles son nom apparaît rarement en premier plan.
Deux options se présentent à lui pour les sénatoriales. Monter sa propre liste en compagnie de quelques élus. Ou rejoindre, s’il y est accepté, le Parti radical de gauche, qui a déjà recueilli l’une de ses proches, Lisette Narducci, maire de secteur ayant quitté le PS l’an passé pour se présenter, sur les conseils de Guérini, contre Patrick Mennucci, opposant investi par le PS dans la 1re circonscription.
Et encore ...
Jean-Noël Guérini s'est vu signifier lundi 3 juin 2013 sa troisième mise en examen par le juge d'instruction Charles Duchaine, dans un nouveau volet de l'affaire de marchés publics présumés frauduleux. Cette mise en examen repose sur les délits de corruption passive, trafic d'influence, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre ces délits et atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics.

Selon les informations de La Provence et du site internet Marsactu, son avocat, Dominique Mattéi, s'est présenté seul lundi au palais de justice de Marseille. Selon lui, son client avait "un rendez-vous médical prévu de longue date". M. Guérini n'a rencontré le juge Duchaine qu'à 16 heures, qui lui a signifié sa mise en examen.

En avril, l'élu avait séché une convocation de la justice en raison d'un"malaise" survenu au cours de sa garde à vue qui avait conduit à son hospitalisation.

M. Guérini était convoqué dans le cadre d'une enquête sur des malversations financières de grande ampleur concernant des marchés publics de collectivités de Haute-Corse et des Bouches-du-Rhône. Il implique des membres présumés du grand banditisme, dont Bernard Barresi, arrêté en 2010 après dix-huit ans de cavale.