Si les bibliothécaires d'une certaine époque ont joui d'une réputation fâcheuse (« rats de bibliothèques », personnes échouées dans les bibliothèques parce que incapables d'être en contact avec le public) - ce n'était pas le cas de notre ami John Franklin toujours accueillant et affable pour aider les lecteurs et les chercheurs.
On a vite objecté que les documentalistes - dont on n'avait d'ailleurs ni aboli ni changé le nom - ne sont pas les seuls professionnels de l'information. Tout métier ayant à manipuler de l'information peut s'en réclamer, tels que les journalistes, les services de communication, les éditeurs, et même les informaticiens. Revendiquer le qualificatif de professionnels de l'information revenait donc à noyer une profession bien identifiée dans les professions voisines, donc nier sa spécificité.
C'est le cas du CDHA la clique des trois , sans même en prendre la mesure, la clique supprime le documentaliste, et ils confient la saisie des " REPERTOIRES" des ouvrages à des victimes de l'Education Nationale, si c'est cela l'informatisation des dons des Rapatriés d'Algérie, au hasard c'est une grosse plaisanterie qui fait rire la France entière.
La gestion de l'information, une science de gestion
Dès lors le grand mot est prononcé. Il est bien question de gestion... Plutôt que de nous obnubiler sur les chères techniques documentaires que sont le catalogage, l'indexation, le résumé et autre synthèse, ne vaudrait-il pas mieux aborder la gestion de l'information par le haut, dans une vision globale ?
Car la véritable gestion de l'information, c'est avant tout de la gestion, avant d'être des techniques documentaires.
Et c'est bien cette hauteur de vue qui manque cruellement aux trois de la clique du CDHA.
Quelques illustrations
La documentation technique d'un moteur d'hélicoptère Tigre, MTR390 Turbomeca pèse pratiquement autant en papier que le moteur lui-même, quelque 2 x 169 kilos... L'enjeu documentaire est simple et de taille. L'opération sera confiée à un ingénieur formé au métier de la fabrication d'un hélicoptère.
Dans le cas du Centre Documentation Historique sur l'Algérie, ils avaient la chance de posséder l'ingénieur capable d'interpréter les ouvrages sur l’Algérie, la clique préfère utiliser des copieurs, et ainsi l'hélicoptère du CDHA va rapidement s’écraser au sol.
Rappelons que toute personne d'une certaine capacité intellectuelle et douée de bon sens peut devenir documentaliste sans aucune formation, en apprenant sur le tas. Mais elle ne pourra jamais devenir gestionnaire de l'information. Car cette dimension est avant tout affaire de gestion. Ce qui requiert des méthodes à apprendre et un entraînement que seules les bonnes écoles de gestion offrent. Tout comme on ne fait pas un juriste en quelques heures de droit de l'information, on ne peut former un manager sérieux, en quelques journées.
Le pire c'est que la clique est incapable d'utiliser un ordinateur, et encore moins de créer une base de données, il est simple de voir que la méthodologie suivie qui donne des résultats surprenants et la clique se permet de juger Monsieur John Franklin pour son incapacité à utiliser un ordinateur.
Quand un membre du conseil d'administration trouve que Monsieur John Franklin ne s'adapte pas à l'informatique, c'est un plaisantin, ou ne veut pas aborder le vrai problème si particulier des archives du CDHA avec la connaissance nécessaire de l'Algérie.
Il ne s'agit pas que d'un regrettable malentendu linguistique dont on pourrait gloser dans les salons Il alimente et risque de consommer le divorce entre deux catégories de professionnels. Et à terme, d'évincer de nombreux de documentalistes.
La plupart des écoles d'ingénieurs ont déjà compris le véritable enjeu et proposent des formations de haut niveau (mastères ou DESS) à la gestion des systèmes d'information. Ce concept même de système d'information, hérité de la systémique, relève des sciences de gestion. Ces formations inculquent à ces brillants ingénieurs, en voie de spécialisation, toutes les méthodes et techniques dérivées de la gestion des entreprises, pour conduire et mener à bien la mise en place de ces systèmes d'information. Elles ne sont pas non plus exemptes de critiques, mais elles ont le vent en poupe et, en outre, elles forment des ingénieurs capables de devenir des cadres polyvalents.
Soit, il s'agit pour eux de concevoir des systèmes d'information purement automatisés dont sera exclu le style de documentaliste comme John Franlin, d'ailleurs ignorés par la plupart de ces diplômés ; soit, il s'agit de systèmes à composante humaine qui seront donc conçus des managers ignorant tout des métiers qu'ils auront à intégrer dans leur modèles.
Et, en bas de l'échelle, les documentalistes dont le sort aura été arrêté par ceux-ci et dont ils ne pourront comprendre les motivations.
On se prépare à des affrontements et des divorces qu'on aurait pu éviter.
Nous parlions de la vie réelle, dans notre cas du CDHA, il s'agit d'un règlement de compte, et pour la pseudo numérisation des ouvrages c'est un échec, sans même en prendre la mesure, ils sont incapables d'organiser une équipe avec un documentaliste qui connaît l'Algérie et les ouvrages qui se trouvent au CDHA (Centre de Documentation Historique sur l'Algérie) , il ne reste plus qu'une chose à faire virer la clique des trois pour incompétence, et reprendre avec une nouvelle équipe ce beau chantier
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