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Nous avons appris aussi dans la lettre d'information
l' acquisition d'un important lot « L' Écho d'Alger »
" Aujourd'hui le CDHA peut mettre à la disposition de ses adhérents, chercheurs et visiteurs un
ensemble complet et exceptionnel de plus de 3000 numéros de l' Echo d'Alger de 1955 à 1963,
couvrant, ainsi, au jour le jour l'ensemble de cette période."
Il semble que le rédacteur de ce texte ne soit pas au courant que l' Écho d' Alger a cessé de paraître le lendemain du Putsch d'avril de 1961. La clique des trois des amateurs permanents et de chaque instant,.
Lettre aux adherents CDHA du 16 juin 2008
Aix-en-Provence, le 16 juin 2008
Madame, Monsieur, Cher adhérent,
Le CDHA est engagé, vous en êtes régulièrement informé, dans un important programme d'investissement destiné à protéger et sécuriser le fonds documentaire considérable constitué par les milliers de dons reçus depuis 1974, et à le rendre accessible à tous par son informatisation.
Dans la réalisation de ces objectifs, une difficulté est survenue opposant l'association à un collaborateur salarié. Regrettant qu'elle se solde par son licenciement, nous nous sommes abstenus de donner une quelconque publicité à cette affaire, par respect pour l'association, pour la personne concernée. Mais le développement, depuis des semaines, d'une véritable cabale véhiculant des propos grossièrement mensongers, diffamatoires, nous conduit à vous adresser cette mise au point.
Depuis deux ans, en accord avec le Conseil d'Administration, nous avons décidé de donner une audience beaucoup plus large à ce Centre, pour que les ouvrages, dont certains sont de vrais trésors, puissent être mis à la disposition de tous les chercheurs, du simple particulier jusqu'à l'universitaire français ou étranger, et ce, de la manière la plus sécurisée possible.
Pour la sécurité du fonds, nous avons du procéder à de nouveaux aménagements des locaux ainsi qu'à une réorganisation de la consultation ; ceci était d'autant plus indispensable qu'un recensement récent vient de révéler qu'une centaine d'ouvrages, dont certains d'une réelle valeur historique, avaient disparu : nous avons créé une salle de lecture, isolé la bibliothèque d'ouvrages anciens et installé un contrôle des visiteurs.
Par ailleurs, l'informatisation du fonds qui, à terme, permettra à tous les internautes d'être informés du contenu du CDHA, est en bonne voie puisque plus de 7000 ouvrages sont saisis dans la base de données.
Malheureusement, Monsieur John Franklin qui avait animé pendant plusieurs années ce Centre, grâce à sa connaissance réelle du contenu du fonds constitué, et à sa compétence, n'a cessé de s'opposer à ce processus de réorganisation. Durant une longue période, nous avons cherché à trouver un compromis, mais en lui demandant de respecter les principes de fonctionnement de l'association. En vain.
Nous avons donc été contraints de prendre la difficile décision de rompre son contrat de travail.
Malgré les attaques parfois très violentes que nous avons eues à subir, il nous semble préférable de ne pas divulguer tous les griefs qui ont conduit à cette décision que nous regrettons ; mais si certains désirent connaître plus en détail les raisons, nous tenons à leur disposition tous les éléments de justification. Nous savons que le CDHA ne peut vivre et remplir sa mission que s'il conserve la confiance absolue de ses donateurs, de ses adhérents et des collectivités publiques partenaires.
Aujourd'hui réorganisé, appliquant les procédures en œuvre dans toutes les bibliothèques, le CDHA est en bon ordre de marche. Vous pouvez compter sur toute l'équipe qui l'anime, la représente et y travaille, pour servir notre ambition commune, celle des fondateurs : regrouper et conserver le maximum de documents se rapportant a l'histoire de la France en Algérie et en Afrique du Nord et permettre ainsi de porter témoignage de l'œuvre exceptionnelle réalisée.
Veuillez croire, Monsieur, Madame, cher adhérent en l'assurance de notre entier dévouement à la réussite de notre engagement commun. |
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« Il y a deux techniques pour manipuler
l'opinion, soit affirmer ou suggérer le
contraire des réalités, soit les passer
sous silence »
Professeur Pierre GOINARD, conférence au rassemblement de Nice
le 27 juin 1987
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Je voudrais tout d'abord remercier tous ceux d'entre vous qui, ayant eu connaissance des graves problèmes affectant notre Association et que je dénonce depuis 2005, m'ont témoigné leurs soutien et encouragements « à tenir bon ».
Ces marques de sympathie et de confiance se sont multipliées après le courrier, délibérément équivoque, qui vous a été adressé ces derniers jours par l'occupant actuel du C.D.H.A. Cette lettre, appuyée par une intense campagne téléphonique (ou par e-mails), dénote le malaise et l'inquiétude du Bureau du C.D.H.A. à rapproche de l'Assemblée Générale annuelle prévue dans les statuts. Contre moi s'aiguisent autant de couteaux que j'ai pu allumer de contre feux !
Ayant été mis en cause dans cette lettre « suggestive ». Il m'est apparu nécessaire de vous apporter certains éclaircissements. Je tiens à préciser que j'avais pris l'initiative» dès mais 2008, d'alerter l'ensemble des Administrateurs de l'Association sur les agissements néfastes du Bureau et le discrédit en résultant pour le C.D.H.A.
Je concluais mon propos en indiquant que je ne « saurais davantage cautionner de telles pratiques ». Divers « arrangements » me furent alors proposes... que je refusais, car seule la démission du Bureau pouvait, à mes yeux, redonner à l'Association sa vocation première.
Mon départ, en fait celui d'un témoin au franc parler et qui en savait trop, n'étant pas assez rapide, c'est alors seulement que me fut signifié mon licenciement chargé bien entendu d'allégories fielleuses.
Je m'étais efforcé - de 1999 à 2004 - comme Secrétaire Général du C.D.H.A. en total bénévolat, puis comme salarié, pour pallier le départ de la bibliothécaire - jusqu'en avril 2008
- de faire de l'Association une référence fiable pour tout chercheur quel qu'il soit. D'innombrables Ouvrages, thèses, articles, témoignent de cette contribution.
- Ayant « rallié » au C.D.H.A. plus de 150 amis et relations, je m'étais appliqué à entretenir avec l'ensemble des adhérents et tous les visiteurs, nombreux à l'époque, des rapports chaleureux constants et efficaces.
- En m'appliquant à donner à la revue « Mémoire Vive » une parution régulière, en l'étoffant par un contenu éclectique et « ciblé », j'en avais fait un lien, très apprécié des lecteurs. Comme je l'avais imaginé, Mémoire Vive s'était vite avérée un irremplaçable vecteur de dons. Certains très importants.
- Avec la réalisation de 3 ou 4 expositions annuelles, sur les thèmes les plus divers, j'avais permis l'établissement de rencontres nouvelles et répétées tout en répondant au voeu de la Municipalité : animer en permanence les vastes locaux de la Maison Maréchal Juin.
Le retrait du Président CENAC, en mai 2005, a sonné le glas de ce travail de longue haleine. Son successeur, introduit par un Cheval de Troie, put mettre sa tutelle sur le Conseil d'Administration, et dans des conditions si peu statutaires qu'elles entraînèrent les démissions, séance tenante, de Mesdames Lucienne MARTINI et Françoise DURAND-EVRARD (ancienne Directrice du Centre des Archives d'Outre Mer) suivies peu après par les démissions des professeurs de médecine : Jean Claude SCOTTO et Jacques FARISSE. Tout récemment. Madame Evelyne JOYAUX. Présidente du Cercle Algérianistc d'Aix-en-Provence s'est également désolidarisée du Conseil d'Administration.
L'actuel gâchis aurait pu être évité sans l'entêtement borné du « Bureau » mis en place par le nouvel occupant. Mes griefs, étayés, contre une gestion qui n'a tenu aucun compte des avis les plus chargés d'expérience et qui ne voit que le côte mercantile de l'Association, sont anciens et nombreux. Moins de suffisance et beaucoup plus de compétence dans les domaines culturels et historiques auraient évité la désaffection et le discrédit qui touchent aujourd'hui l'Association. Il est désormais urgent que le C.D.H.A. retrouve un Président fiable, respectable et représentatif ainsi qu'un Bureau sans complaisance instruit de notre spécificité.
Pour ma part, je n'ai jamais avalisé certaines façons de faire arrogantes et dénuées d'éthique, ni quantité de dysfonctionnements attestant au quotidien le C.D.H.A. et j'ai eu de quoi, croyez-le bien dans certains cas émettre de
« violentes attaques » traduisant ma profonde indignation.
- Engagements non respectés, avec une mauvaise foi cynique.
- Adhérents considérés comme des « clients », juste bons à « raquer » (sic). Ils sont d'ailleurs deux fois moins nombreux qu'il y a 4 ans. |
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- Anciens locaux accueillants, transformés en ghetto ; fréquentation du Centre en chute libre, livres précieux toujours pas protégés (j’avais commencé à photocopier tous les plus rares et les plus délicats).
- Mise en place d'une informatisation coûteuse mais totalement inapte à satisfaire la moindre recherche. On a préféré la méthode « Quincaillerie ». Aujourd'hui la moindre recherche avorte, les plaintes me parviennent quasi quotidiennement.
- La périodicité de « Mémoire Vive » sans cesse remise en cause ainsi que son contenu.
- La suppression de toute activité (tel qu'expositions, salons) internes ou externes à la Maison Maréchal Juin.
La Municipalité d'Aix, lassée des méthodes et comportements « présidentiels » et instruite des dysfonctionnements dégradant l'image de l'Association, en vint, le 26 mars dernier à se manifester. Au cours d'une réunion avec les responsables du Collectif Aixois des Rapatriés à laquelle j'assistais, le départ du « Président » fut résolument réclamé...et les parties présentes s'accordèrent sur le nom de son successeur.
Pour se dégager de ce mauvais pas, et accréditer un consensus unanime des administrateurs sur son action, le Bureau du C.D.H.A. eut alors le culot de produire un procès verbal de circonstance rédigé a l'insu du Conseil d'Administration !
Ce tour de « passe-passe » pour infléchir le désaveu des édiles n'avait pas pour autant réglé les problèmes ni dissipé le climat délétère ambiant. Une fronde des administrateurs, la plupart bien tolérants et « frileux » jusque là, commença à se manifester.
Le 28 mai dernier, je fus convié par quatre d'entre eux à une réunion pour préciser mes griefs et mes craintes, en particulier celle de voir la "reconnaissance d'utilité publique " retirée au C.D.H.A. à brève échéance.
Mes arguments avaient semblé convaincre puisque l'un des administrateurs s'engagea à obtenir la démission du « Président » : « C'est moi qui l'ai fait venir» c'est à moi de le faire partir ». (Sic)
Cette annonce de démission avait pour but de désamorcer les velléités lors du Conseil d'Administration tronqué du 30 mai 2008. A son issue, et à l'abri des regards (mais pas de tous !) de vives et « fraternelles » embrassades, entre initiés, saluèrent cette mascarade !
Voici donc chers amis quelques éléments pour comprendre le mal qui affecte gravement l'avenir du C.D.H.A. et lui interdit de remplir ses rôles essentiels au quotidien.
C'est avec le cœur en écharpe que je viens d'évoquer la mainmise nuisible qui étouffe notre association.
Pour ma part, n'aspirant qu'à être un soldat de l'ombre au service d'une cause qui me tient à coeur (l'oeuvre immense de nos ancêtres en Afrique du Nord), je continuerai ma « mission » au sein de A.M.E.F. (Association pour la Mémoire de l'Empire Français et comme Vice Président du Collectif Aixois des Rapatriés (réélu le 22 avril 2008 sous la bannière de l'ADIMAD).
N'hésiter pas à me contacter Maison Maréchal Juin au numéro suivant : 04.42.95.19.51 (fermeture en août) ou directement au : 06.07.37.95.70
N'abandonnez, pas le C.D.H.A. chers adhérents ; paraphrasant Jacques PERRET je vous dirais qu'entre « matelots du "même bord on ne craint pas le vilain temps, les vents tordus, les hommes de mèche et les capitaines félons ».
Grâce à vous tous, j'en suis certain, que le naufrage sera évité ! J. F. |
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