Gagayous un héros pittoresque Au début du siècle, de lourdes bâtisses aux façades
blanches ou ocre, construites dans un style colonial que l'on retrouve
encore aujourd'hui dans les villes hispaniques des Caraïbes, transforment
le paysage entre la colline de Bouzaréa et l'étroite bande
de sable jaune longeant la mer, face aux " bains Matarese ".
Le coeur de cet ensemble est la place des Trois-Horloges,
qui doit son nom, en fait, à une seule horloge à trois cadrans,
étonnante pièce de fonte surmontée d'une grosse boule
blanche. Entre les deux guerres, les Siciliens, qui s'étaient d'abord dirigés sur Chiffalo, et les Napolitains, qui avaient d'abord mis le cap sur Philippeville et Bône, prennent partiellement le relais de l'émigration espagnole et viennent se fondre, avec quelques Français méridionaux, dans le melting pot méditerranéen, dans le grand mélange qui donne à Bab-el-Oued son originalité pittoresque et colorée. Si l'on descend l'avenue Durandon, on peut voir que cette frontière sépare le vieux Bab-el-Oued des rivages ibériques, à gauche, du néo-Bab-el-Oued du Mezzogiorno italien, à droite. |
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Place des 3 horloges |
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Notre Dame Afrique |
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Les tchatcheurs |
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