|
ARTE
CRACHE SUR L’EMPIRE (bis repetita)
Dans la longue et récente série
télévisée toutes chaînes « J’irai
cracher sur l’Empire », il ne manquait que le crachat
de Arte. Lacune comblée ! Le 1er février, la chaîne
franco-allemande nous a servi un document intitulé : «
Les trois couleurs de l’Empire », prétendant
exposer plus particulièrement « l’évolution
de l’idéologie colonialiste » dans l’Histoire
: colonialiste et non colonisatrice, ce qui était déjà
condamner avant d’avoir jugé. Démarche totalitaire
confirmée par le contenu de l’émission…Celle-ci
fort bien faite sur le plan journalistique contrairement aux tables
rondes des autres chaînes, interviewait séparément
différents historiens ou présumés tels, presque
tous évidemment triés sur le volet de la pensée
unique, ainsi que quelques acteurs du drame algérien comme
Boualem ou le colonel Meliani. Mais, dans ce document consacré
aux colonies, pas un seul colonisateur, ni d’ailleurs un
seul colonisé ne font entendre leur voix…Cachez ces
témoins que je ne saurais entendre ! Rendons tout de même
grâce à Arte de ne pas avoir amalgamé, comme
d’autres, l’esclavage avec le processus de la colonisation…
On a donc subi en ouverture Bruno Etienne, sommité (en
France tout est possible !) de la fac d’Aix en Provence,
grand spécialiste de la falsification des chiffres, nous
sortant la fable de l’Algérie grenier à blé…en
1830, comptabilisant les fers à chevaux pour nous prouver
l’existence de l’industrie métallurgique algérienne
à l’époque de la conquête (pourquoi
pas des hauts-fourneaux ?), et nous assénant la création
d’un pacte sur les prisonniers établi par Abd el
kader, avant la convention de Genève ! Mais en oubliant
les prisonniers français massacrés par lui à
Sidi Brahim. D’autres énormités ont suivi…
Quelques auteurs du XIXème siècle faisaient l’objet
de citations tronquées et partielles pour leur caractère
critique à l’encontre des modalités de la
conquête, venant d’auteurs qui avaient des opinions
beaucoup plus nuancées et nullement opposées à
son principe, comme Tocqueville, ou franchement favorables comme
Fromentin. Procédé classique de la désinformation,
largement utilisé ici. Comme l’amalgame systématique
entre la conquête et la colonisation, c’est-à-dire
entre deux situations totalement opposées, mais ici volontairement
confondues.
Le reste à l’avenant : la très marxiste Rey-Goldzeiger
nous ressort le coup des « meilleures terres » : vous
prenez des zones de cailloux et de marécages en friche
depuis des siècles, vous les faites mettre en valeur par
trois générations de colons qui y laissent leur
peau pour la plupart, et il en résulte du blé ou
des vignes, cela s’appelle « accaparer les meilleures
terres » des Arabes ! Chanson connue…La célébration
de 1930 en Algérie prétendument vécue comme
une humiliation par les musulmans alors que tous les documents
historiques nous disent le contraire. Un certain Gihaume, se disant
anthropologue, dénonce la lutte de la France contre l’Islam
en Afrique du Nord, y voyant l’esprit des croisades ! Monstruosité
historique, puisque au contraire la IIIème république
a favorisé l’islamisation de populations bien tièdes,
pour contrer toute action de l’église catholique.
Ce document n’était qu’un réquisitoire
contre la France outre-mer, poussé jusqu’à
la caricature : il n’était que de voir un certain
Blanchard, très jeune et très ignare historien dont
la prestation de commissaire politique était révélatrice
: pour lui, le comble de l’horreur était de voir
un drapeau français sur une mosquée…Il ne
s’est pas exprimé sur la présence d’un
drapeau FLN sur une église en ruine, il est vrai que la
décolonisation n’était pas le sujet : dommage
! D’autres auraient peut-être remis les pendules à
l’heure…
A quand le document ARTE sur « l’évolution
de l’idéologie décolonisatrice » ? Très
bientôt, n’en doutons pas !
Michel LAGROT
APOLOGIE
DE CRIMES DE GUERRE !
Quarante trois ans après la fin de la
guerre d’Algérie, l’acharnement des gaullo-marxistes
perdure. L’interdiction de la Stèle de Marignane
n’ayant pas suffi, nous voilà donc, Annie Robert,
Jean-François Collin, Jean-Pierre Papadacci, cités
en correctionnelle pour « délit d’apologie
de crime de guerre » (sic) !
JF Gavoury, fils du commissaire, s’appuyant sur l’article
24, alinéa 5, de la loi de juillet 1881, considère
en effet que « l’élévation de la dite
stèle permet, publiquement, la commémoration, la
glorification et l’exaltation de personnes identifiables
qui ont été condamnées et fusillées
pour crime et constitue le délit d’apologie de crime
prévu à l’article 24, alinéa 5, de
la loi du 29 juillet 1881 ».
A ses yeux, le fait « d’avoir prévu, organisé,
construit ladite stèle et surtout d’avoir autorisé
l’inscription sur celle-ci des dates d’exécution
des quatre fusillés de l’Algérie française
et notamment celle d’Albert Dovecar et Claude Piegts »
prouve l’intention coupable d’apologie.
Il fait mention, en plus, à notre encontre, de l’alinéa
5 qui précise : « seront punis de la même peine
ceux qui par l’un des moyens énoncés à
l’article 23, auront fait l’apologie des crimes visés
au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre
l’humanité ou des crimes et délits de collaboration
avec l’ennemi » (sic).
M. JF Gavoury estimant avoir subi un préjudice moral en
raison de l’érection de la stèle réclame
donc :
- 1 La destruction de la stèle
- 2 La somme de 1 € à titre de dommages et intérêts.
- 3 La somme de 4 000 € prévue par l’article
475-1 du code de procédure pénale.
- 4 L’exécution provisoire du jugement à intervenir,
nonobstant toutes les voies de recours et sans caution.
- 5 La publication aux frais des personnes citées dans
les journaux nationaux (Le figaro – Le Monde) et un journal
régional (La Provence)
- 6 La condamnation des défendeurs aux entiers dépens.
Cette affaire sera plaidée le 13 mars 2006 à l’audience
du tribunal correctionnel d’Aix en Provence. Ce mois de
mars reste pour nous gravé de souvenirs tragiques mais
nous serons présents sur le banc des accusés et
nous serons sereins et déterminés.
Nous ne serons pas seuls car nous représenterons tous nos
camarades tombés au mois de mars :
• Jean Feigna – Michel Hendericksen – Henri
Lapisardi (3 mars 1962 à Toulon)
• Toutes les victimes de la trahison du 19 mars 1962
• Tous les massacrés de la rue d’Isly à
Alger (26 mars 1962) et d’Oran (5 juillet 1962)
• Le colonel Jean Bastien-Thiry (11 mars 1963)
Jean-Pierre PAPADACCI
|
|
TRAITÉ
D’AMITIÉ FRANCO-ALGÉRIEN
Ce que chaque Français, quelles que soient
ses convictions doit savoir, c’est qu’il ne s’agit
pas d’un accord entre deux pays majeurs et responsables
: Non ! Il s’agit d’une machination décidée
par un Président français à bout de souffle,
qui aspire de tous ses vœux à laisser une trace dans
l’Histoire, comme son illustre prédécesseur
Charles De Gaulle - le fossoyeur de notre Empire - et ce scélérat
du nom d’Abdelaziz Bouteflika, Président d’un
pays terroriste.
Après les humiliations que cet énergumène
nous a fait subir, allons nous fraterniser avec le FLN - car c’est
de cela qu’il s’agit - et nous couvrir la tête
de cendres, après avoir renoncé à toute dignité
?
Durant deux cycles d’étude que j’avais accompli
en Vendée militaire, j’appelais à traîner
devant le tribunal de l’Histoire, tous ces généraux
républicains, véritables criminels de guerre, responsables
du génocide vendéen, principalement Turreau, dont
le nom déshonore encore l’Arc de Triomphe à
Paris.
J’imaginais une certaine analogie avec l’Algérie.
En réalité, il n’en n’est rien, car
le FLN a fait beaucoup mieux que les massacreurs de la Convention.
On nous parle à propos de ce Traité, d’apaisement,
voire de repentance !
De qui se moque-t-on ?
Repentance ? Hors de question ! Apaisement ? Au fond pourquoi
pas ? Mais aux conditions suivantes :
1°- Que les assassins du FLN reconnaissent les atrocités
qu’ils ont commises à l’encontre des hommes,
des femmes et des enfants, toutes confessions confondues, avant
et après les soi-disant « Accords d’Evian ».
2° - Qu’ils admettent les bienfaits de la colonisation.
3° - Qu’ils demandent « l’aman » et
autorisent les Harkis à rentrer chez eux.
Si vous pensez que cela est possible, je vous en donne acte.
Sinon, c’est Non, Niet, Nada !
Philippe Martel
|
|
MORCEAUX
CHOISIS
Ben mon colon
- Avant de faire déclasser par le Conseil Constitutionnel
la disposition de l’article 4 la loi du 23 février
2005 sur « le rôle positif de la présence
française outre-mer », Jacques Chirac avait demandé
à son fidèle Président de l’Assemblée
Nationale Debré de la réécrire. Il aurait
pu s’inspirer de ce texte :
« Certes, au temps où la colonisation était
la seule voie qui permit de pénétrer des peuples,
repliés dans leur sommeil, nous fûmes des colonisateurs,
et parfois impérieux et rudes. Mais, au total, ce que
nous avons, en tant que tels, accompli laisse un solde largement
positif aux nations où nous l’avons fait ».
Mais voilà Chirac et Debré n’ont pas de
mémoire. Ces quelques lignes sont issues d’une
conférence de presse donnée en janvier 1964 par
leur maître à penser, Charles De Gaulle.
……………
- Dans le cours d’une émission de ARTE «
Les trois couleurs », un historien ( ?) commentait des
images d’archives montrant des militaires français
faisant la classe ou donnant des soins dans des villages isolés
de l’Algérie de 1958-1960 : « Vous voyez
que rien n’avait été fait dans ce pays puisque
c’est l’armée qui était obligée
de soigner et de faire la classe ». L’explication
était pourtant simple : les instituteurs et les médecins
n’étaient plus dans ces zones dangereuses où,
à tout moment ils risquaient de se faire assassiner par
le FLN. Pas besoin d’être historien pour le deviner.
|
|
Madame le maire de la commune de Saint Paul le Jeune en Ardèche,
est née en Algérie, dans la région de Constantine.
Elle vient d’obtenir de son conseil municipal l’autorisation
de baptiser une place du village du nom du 19 mars 1962. Un de
nos adhérents nous a donné l’information et
lui a téléphoné, pour apprendre que, originaire
de la région, elle avait fait l’école normale
d’instituteurs de Constantine et avait enseigné en
Algérie après l’indépendance et que
sa décision venait pour stigmatiser les massacres perpétrés
par l’armée française !
Nous avons donc, par l’intermédiaire de notre ami
Michel Lagrot, envoyé à cette dame la lettre reproduite
ci-après.
Madame le Maire,
Vous avez cru devoir prendre l’initiative, sous les pressions
qu’on imagine, et que nous connaissons bien, de baptiser
une voie de votre village « rue du 19 mars », cette
date étant présentée comme fin de la guerre
d’Algérie.
Vous ne pouvez ignorer que c’est après cette date
qu’ont été perpétrés par le
FLN les attentats les plus meurtriers contre les populations et
l’armée, ni que ledit FLN fête explicitement
cette date comme une victoire contre la France. Cette date n’est
d’ailleurs, que la signature « d’accords »
que l’Histoire a consacré comme des chiffons de papier
et qui n’ont aucune signification de fait. Vous avalisez
donc un mensonge historique et une défaite de la France
revendiquée par ses ennemis, jusqu’à la glorifier.
De nombreux maires, nous direz vous, en ont fait autant. Certes.
La démagogie et surtout la plus abyssale ignorance ont
joué en ce sens. Mais ils ont eu le loisir, depuis d’apprendre
que ce geste était ressenti comme une insulte par tous
les Français d’Algérie victimes de la prétendue
raison d’état, et par tous les Français tout
court qui ont encore un peu de sentiment national. Au risque de
vous étonner, nous pouvons vous préciser qu’il
en existe encore.
Ces maires méritent qu’on ait à leur encontre
un ressentiment, assez commun pour qu’ils s’en moquent,
dans l’ambiance d’un pays qui cultive avec délectation
son goût de la guerre civile. Mais lorsqu’ils sont
originaires d’Algérie et agissent en parfaite connaissance
de cause, ils n’inspirent que le mépris. C’est
votre cas, et croyez bien que le nôtre vous est assuré.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression
de mon parfait dégoût.
Pour le président de l’AMEF
Michel LAGROT
Voir
aussi comment transformer plaque place du 19 mars 1962
Saint Paul le Jeune en Ardèche
Dernière minute :
A Bourg lès Valence dans la Drôme
Le sénateur-maire de Bourg lès Valence vient de
décider de débaptiser la place de l’Hôtel
de Ville pour en faire la place du 19 mars….
Nous allons donc lui écrire également.
|
|
|