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Français nés en Algérie
papiers d'identité un passeport sans la mention DZA
une nouvelle circulaire qui rentre en application le 15 avril
2005
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Passeports et des mentions des citoyens
nés en Algérie française.
Renouvellement des passeports pour les
Français nés en Algérie et de nationalité
française avant la proclamation de
l'indépendance en 1962. En effet, depuis
quelques mois, à la rubrique « lieu de
naissance », la mention « Algérie » qui
suivait le nom de la ville est désormais
remplacée par le sigle DZA qui semble
correspondre à la codification
internationale de l'Algérie actuelle. |
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Vers une fin du passeport DZA ?
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Or une
circulaire du ministère du 19 octobre 2001 relative à
« la mise en
oeuvre de l'application Téléphone pour la délivrance
informatisée des
passeports » demandait aux préfets de « distinguer
entre les personnes
nées en Algérie à l'époque où
elle était régie par l'administration
française des personnes nées après l'indépendance
» |
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Réponse de l'administration
La préoccupation des citoyens français nés en
Algérie lorsque celle-ci était constituée de
départements français et pour lesquels la mention
« DZA» apparaît sur le passeport face à la
mention du lieu de naissance.
Cette mention « DZA » correspond, en effet, à la
codification adoptée par l'OACI et internationalement utilisée
pour désigner l'Algérie, Elle ne tient toutefois pas
compte, en effet, de la situation historique de l'Algérie et
notamment de la période antérieure à 1962. Le
parlementaire rappelle justement les dispositions de la circulaire
du 19 octobre 2001 qui prévoit, dans ce cas, de faire précéder
le code « DZA » de la mention « France »,
cette solution ne satisfait pas pleinement certains de nos compatriotes
nés en Algérie avant 1962, qui souhaitent que la mention
« DZA » n'apparaisse pas. C'est pourquoi les services
du ministère de l'intérieur étudient avec la
plus grande attention les solutions envisageables,afin de retenir
celle qui donnera satisfaction aux personnes concernées tout
en respectant les normes internationales en vigueur. Des instructions
en ce sens seront très prochainement diffusées aux préfets.
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Intervention d'un député
Lionnel Lucca, député UMP des Alpes
Maritimes: « Les rapatriés ne doivent plus subir l'humiliation
de devoir démontrer qu'ils sont français. »
Minute :
Vous dénoncez les tracasseries quotidiennes rencontrées
par les Français de sang (sang reçu ou sang versé
comme les harkis) dans leurs relations quotidiennes avec les administrations,
notamment lors des renouvellements de cartes d'identité.
Quelle est la situation ? |
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Lionnel Luca :J'ai reçu
des lettres et j'ai rencontré des compatriotes nés en
Afrique du Nord qui expriment leurs difficultés pour faire
établir leurs papiers d'identité auprès des administrations
communales. Les rapatriés ne doivent plus subir l'humiliation
de devoir démontrer qu'ils sont Français. Ces gens ont
dû quitter leur terre natale et ils n'ont maintenant plus la
possibilité d'aller prier sur les tombes de leurs parents ou
grands-parents sur ces anciens territoires français.
Je préférerais que ces contrôles stricts soient
appliqués à d'autres personnes qui n'ont pas autant
de liens avec la France, plutôt qu'à des compatriotes
qui n'ont pas à démontrer qu'ils sont Français
puisqu'il s'agit bien souvent d'un renouvellement de leur carte d'identité.
Alors, on leur demande d'aller courir à Nantes au ministère
des Affaires étrangères et de justifier la nationalité
de leurs parents. C'est un tracas et je considère également
que c'est une offense.
J'ai saisi, à l'époque du gouvernement Jospin, le ministre
de l'intérieur, Daniel Vaillant, qui m'avait fait part de son
intention de faire preuve d'une certaine souplesse sur cette question.
Mais cela n'a rien changé. J'ai saisi à nouveau Nicolas
Sarkozy, lorsqu'il était au ministère de l'Intérieur
et il m'a fait exactement la même réponse, puisque cela
devait être le même fonctionnaire qui tenait la plume.
Nous avons eu un projet de loi de simplification administrative dans
lequel un article disait expressément que l'on ne devait pas
faire subir des tracas administratifs à nos compatriotes d'Afrique
du Nord. Or, cela continue ! Canta, canta, canta comme on dit dans
le Midi : l'administration continue, de manière aveugle, et
parfois de mauvaise foi, à maintenir ce traitement insupportable
pour nos compatriotes.
Dans mon département, j'ai demandé solennellement au
préfet et au sous-préfet de demander aux administrations
de respecter la loi. |
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15 avril 2005
nouvelle circulaire
qui supprime la mention DZA
sur les passeports. |
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Chargement
de la circulaire du 23 mars 2005
pour appuyer votre demande de passeport sans la mention DZA
Au format PdF
BEO Story : Un grand merci à
Jean - Pierre Rondeau pour son travail et sa persévérance
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