TORTURES EN ALGERIE : A QUI PROFITE LE CRIME ?

Tout d'abord la société Kuiv Productions, pour son travail.

Les habitués du sujet qui utilisent ce sujet comme un fond de commerce, depuis des décennies.
Notre propos : s'intéresser au travail ¿ des frères Rotman, et dresser un panorama sur ce sujet, ce qui nous gêne , à la fin de l'émission " l'ennemi intime ", c'est le manque d'équilibre des intervenants, 22 témoignages contre l'armée française et un seul témoignage contre le F.L.N, il est difficile de parler d'objectivité, de pluralisme, et de déontologie, un seul témoin contre le F.L.N est suffisant, pour sa bonne foi, surtout si le dogme c'est de promouvoir son idée en forme de psalmodie.

Examinons la bibliographie et la Filmographie de l'auteur.

Ecrivain, Réalisateur, Auteur (télévision et cinéma)
Né le 17 février 1949
Conseiller littéraire aux Editions du Seuil
Publication
Le Grand Jeu (en collaboration avec Léopold Trepper) Albin Michel 1975
Le Reporter engagé (avec Elie Kagan) Métaillé 1989
La Guerre sans nom (avec Bertrand Tavernier) Seuil 1992
Avec Hervé Hamon :Les Porteurs de valises Albin Michel 1979
L'effet-Rocard Stock 198O
Les Intellocrates Ramsay 1981
Tant qu'il y aura des profs Seuil 1984
Génération 1-Les années de rêve Seuil 1987. Prix Gutenberg
Génération 2-Les années de poudre Seuil 1988
Tu vois, je n'ai pas oublié Biographie de Montand. Seuil/Fayard. 1990
L'ennemi intime Editions du Seuil 2002.
Télévision
- Auteur
Tant qu'il y aura des profs (avec Hervé Hamon) 3x52mn . Diffusion Antenne2. 1984
Génération (avec Hervé Hamon et Daniel Edinger) 15x30mn .TF1. 1988 nomination aux 7 d'or
Les Brûlures de l'Histoire auteur, animateur magazine d'histoire. France3 62x52mn. 1993-1997 7 d'or 1995
Jorge Semprun. L'écriture et la vie (avec Laurent Perrin) 9Omn. ARTE 1996
Le destin de Laszlo Rajk (avec Jérome Kanapa) 52mn . ARTE 1996
- Auteur-réalisateur
La Bataille d'Alger 52mn. France 3. 1997
Carlos 52mn. France 3. 1997
Chasse aux sorcières à Hollywood 52mn. France 3. 1997
Les Collabos 52mn. France 3. 1997
Vichy et les juifs 52mn. France3. 1997
Le Gel du Printemps. Prague 1968 52mn. France 3. 1998
Dix semaines qui ébranlèrent la France. Mai 68 52mn. France 3 1998
Le Retour du Général. Mai 58 52mn. France 3 1998
L'ennemi intime 3x90 minutes France 3 2002
Cinéma
Montand de Jean Labib Collaboration. Sortie salles 1994. Canal+1995. TF1 1997. Arte 1998
La Guerre sans nom co-auteur (avec Bertrand Tavernier) Sortie salles 1992. Canal + 1993. Arte 1997
Scénario
L'âme au poing Réalisation Maurice Dugowson

Dans le dossier des tortures en Algérie, on devrait dissocier nettement deux questions : celle de la douloureuse réalité des faits et de leur contexte, et celle de leur exploitation politique actuelle.
Cette exploitation est éhontée, mais bien venue pour quelques-uns uns en mal de popularité.

Sur la question de la torture en Algérie, tout a été dit.

Que la torture soit une forme d'inhumanité intolérable n'est pas niée par grand monde.

Que la torture ait été utilisée en Algérie par certains éléments de l'armée française, spécialement ceux qui avaient pour mission de chercher des renseignements de nature à prévenir des attentats terroristes, cela n'est pas nié non plus. Le fait que des centaines de vies d'innocents aient été sauvées de cette manière n'est pas une excuse, mais une explication. Certains ont été amenés à agir dans l'urgence, ils n'en ont pas été fiers pour autant.

Que la torture utilisée du côté français n'ait rien à voir ni en nombre ni en cruauté avec les exactions commises par les tortionnaires du F.L.N, qu'on y ait eu recours de façon ponctuelle et non systématique : cela représente autant de circonstances atténuantes.
Les leçons de morale doivent-elles venir de ceux qui ont fermé les yeux sur un demi-siècle de tortures, de M. Vidal Naquet qui a pétitionné en faveur de Boudarel, qui a torturé des centaines de soldats français dans les camps Viet-Minh, des communistes et gauchistes de tout acabit qui organisaient la désertion de l'aspirant Maillot et livraient les armes à l'ennemi pour mieux massacrer les militaires du contingent, des même communistes et gauchistes qui animaient et équipaient les réseaux de poseurs de bombes qui, dans les rues des villes d'Algérie, ont tué lâchement des centaines de femmes et d'enfants.

Ainsi doit-on passer sous silence non seulement les pieds-noirs massacrés en Algérie (notamment à l'occasion de la "libération d'Oran") mais aussi et surtout les cent mille harkis torturés, traînés de camp en camp, et finalement exterminés pour avoir préféré la France au FLN. Est-ce la demande d'enquête parlementaire sur ces tortures qui a déclenché ces émois autour du livre d'Aussaresses ?

Le brave général - au demeurant illustre inconnu - a voulu sans doute damer le pion à Massu et accéder lui aussi à la célébrité en réveillant des "souvenirs" d'un demi-siècle, et en revendiquant les tortures pour lesquelles Massu a fait repentance.
Mais c'est précisément cette amplification médiatique qui peut donner à réfléchir. Qui se met soudainement à hurler ?

L'exemple vient de haut : le Président se déchaîne, demande la radiation ou la suspension dudit général de l'ordre National de la Légion d'honneur (que portent néanmoins pas mal de staliniens et de "personnalités" qui ont combattu aux côtés des ennemis de la France). Mais le Président tire sur tout ce qui bouge, il est entré en campagne active. Son souci est de dire avant Jospin ce que Jospin pourrait être amené à dire : avant Jospin pour l'écologie, avant Jospin pour l'Europe, avant Jospin pour les tortures, etc.) En voilà un qui n'a pas perdu son temps !

On pouvait difficilement éviter les communistes dans cette affaire, qui les arrange considérablement. D'un côté ils déstabilisent Jospin en l'obligeant à prendre des positions publiques sur un dossier brûlant, et Jospin n'aime ni les prises de positions ni les brûlures. Il préfère garder froidement la maîtrise de son calendrier électoral. La position de Jospin est d'autant plus délicate que François Mitterrand, ministre de la justice au moment de la bataille d'Alger, est directement mis en cause (et Jacques Attali ne trouve pas mieux que de faire état des confessions du Président sur le sujet !). D'un autre côté ils se présentent une fois de plus comme les défenseurs historiques de la résistance à l'oppression, ils sont du côté des "justes", des victimes, et de leurs camarades de combat. Ils reconstituent une crédibilité qu'ils ont progressivement perdue au bénéfice de la gauche de la gauche Enfin, faut-il oublier que la meilleure défense c'est l'attaque ? Si les communistes craignaient que remonte à la surface la vérité sur l'Algérie, il faille recouvrir la surface d'une épaisse couche de contrevérité.

C'est au nom de la même stratégie que la gauche de la gauche s'est mobilisée. Il n'est pas étonnant que les attaques démarrent toujours dans les colonnes du Monde, et soient relayées par Libé. Ces journaux continuent à cultiver leur opposition à Jospin... et au PC, et entretiennent une haine farouche pour tout ce qui peut rappeler l'Algérie française.
Ce qui est moins surprenant c'est de retrouver les auteurs de ce montage directionnel, dans les pages du candidat Jospin.
Voilà ce que l'on trouve sur le site de candidat à la Présidence de la République Française.

http://www.lioneljospin.net/rejoindre/membre/

Les premiers membres des comités de soutien de Lionel Jospin
... Jean ROSSIER, professeur de biologie directeur de recherche 363. Michel ROTMAN, producteur 364. Patrick ROTMAN, historien réalisateur 365. Elisabeth ROUDINESCO ...

Attaque du journal le monde du 14.06.01 16h57 CET

" Le chef d'état-major des armées entre 1987 et 1991 est désigné par une ancienne combattante du FLN comme l'un des officiers qui, en août 1957, donnaient des ordres aux soldats qui l'ont violentée pour la faire parler. Il dénonce "le témoignage d'une terroriste". L'homme qui a figuré pendant quatre ans au sommet de la hiérarchie militaire, sous la présidence de François Mitterrand, aurait-il participé à des séances de torture, en 1957, aux pires heures de la bataille d'Alger ? Dernière manifestation publique en date de la résurgence du débat sur la guerre d'Algérie, le général Maurice Schmitt, chef d'état-major des armées entre 1987 et 1991, est désigné par une femme algérienne, ancienne combattante du FLN, comme l'un des officiers qui, en août 1957, donnaient des ordres aux soldats qui l'ont violentée et humilié pour la faire parler. Elle venait d'être arrêtée pour avoir posé deux bombes. Sollicité par Le Monde, dans la soirée du mercredi 13 juin, le général Schmitt a nié formellement ces accusations. "J'ai fait mon devoir de militaire en Algérie, tout en respectant le droit et en ayant le souci de sauver des vies", a-t-il notamment indiqué. ".

Nous ne pouvons pas résister à la joie de nous "régaler " comme nous disons en Provence du compte rendu du journal du monde, à la suite des trois émissions consacrées à la torture mono directionnelle " l'ennemi intime ".
Le rédacteur de ce journal aveuglé par sa mauvaise foi, habituelle en oublie le seul témoin contre le FLN.

Le Monde 07/03/02 compte rendu des émissions des frères Rotman " l'ennemi intime "
Télévision : Des hommes ordinaires
On ne risque pas d'oublier les vingt-deux témoignages recueillis par Patrick Rotman sur les violences et les tortures commises pendant la guerre d'Algérie. Cet extraordinaire travail a été diffusé sur France 3 en trois parties, trois soirs de suite, de lundi à mercredi. Le film de Patrick Rotman, intitulé L'Ennemi intime, va bien au-delà du simple documentaire, si réussi soit-il. Ceux qui se sont confiés au réalisateur essayaient de comprendre ce qui leur était arrivé. . Souvent, ils s'exprimaient pour la première fois. Ils avaient assisté ou participé à des exactions, des exécutions sommaires ou des tortures. Ils souhaitaient laisser une trace de ce qu'ils avaient vécu. Longtemps, cela avait été hors de question. "Pour la plupart des Français, il était impossible d'envisager que la France ait fait ça. Ils ne voulaient pas nous entendre. Donc, on ne parlait pas "explique l'un d'eux. ".Des images des soldats du contingent sur les ponts des navires qui les emmenaient en Algérie ont rythmé ces trois soirées. Ils étaient jeunes et n'avaient aucune idée de ce qui les attendait. Gérard Couteau, arrivé en 1955, raconte comment il a été bouleversé de découvrir, collée à un mur, dans une ferme, la cervelle d'un bébé de trois mois dont les hommes du FLN avaient fracassé la tête contre la paroi. Ce genre de scènes déclenche à leur tour des réactions de sauvagerie. "C'était un peu comme une maladie, ça contaminait petit à petit", raconte un autre appelé, Jean-Denis Bennet. Ce sont donc des hommes ordinaires qui, dans des circonstances qui ne l'étaient pas, ont tué, pillé ou violé. Jean-Yves Templon, ancien séminariste, essaie de rendre compte de l'étrange fascination exercée par l'extrême souffrance. Il était avec d'autres soldats, dans une grange, en Kabylie, où l'on a amené un "suspect" pour le torturer. Il se souvient que plusieurs soldats se tenaient, sur une espèce de mezzanine, les jambes dans le vide "comme au balcon". Le dernier épisode de L'Ennemi intime était suivi, mercredi soir sur France 3, d'un débat sur le même sujet dans le magazine de Franz-Olivier Giesbert, "Culture et dépendances". L'empoignade fut sévère entre Patrick Rotman et le général Maurice Schmitt, ancien chef d'état-major des armées, qui était lieutenant pendant la guerre d'Algérie et entendait défendre l'honneur de l'armée française. Les témoignages, pourtant, sont là.

Dernier bénéficiaire de l'affaire : le gouvernement algérien lui-même. En proie à une opposition domestique de plus en plus consistante, obligé de lutter sur le front des Islamistes et sur celui des Kabyles, les généraux qui "entourent" Bouteflika et sont les plus purs produits du FLN veulent ressouder le peuple algérien autour de la haine de la France. Par hasard "on" a découvert un charnier près de Tebessa, où cinq cents femmes et enfants auraient été torturés et massacrés par l'armée française. Il suffit de suivre chaque soir le journal télévisé de 19 heures sur le programme de ENTV (ex R.T.A) Radio Télévision Algérienne version extérieure qui souvent se demande s'il n'était pas bien vu de porter plainte contre la France auprès du tribunal International ¿. Les "révélations" d'Aussaresses sont providentielles : Elles permettent de relancer une campagne pour la gloire de ceux qui ont "libéré" l'Algérie de la colonisation et de la barbarie française.

Coïncidences bienvenues, convergences troublantes, intrigues et stratégies politiciennes : voilà l'arrière-plan de cette affaire, qu'il vaudrait mieux oublier, à tous points de vue. Pour la décence qui interdit aux bourreaux de se faire passer pour des victimes. Pour le respect de la vérité historique. Pour l'honneur de la France et de son armée.

FICHE TECHNIQUE

L'ENNEMI INTIME
Le retour des frères Rotman Michel et Patrick
Histoire sur l'Algérie.
France 3 diffusions les 4, 5 et 6 mars 2002,
Le dernier opus "l'ennemi intime un documentaire exceptionnel ¿ consacré en Algérie ".

Les 4, 5 et 6 mars 2002 à quelques jours du quarantième anniversaire des accords d'Evian, qui signaient la fin de la guerre d'Algérie, France 3 modifie sa grille des programmes pour accueillir un documentaire ¿ exceptionnel ¿ revenant sur ce conflit : L'ennemi intime.
Dix ans après La Guerre sans nom, qu'il écrivit avec Bertrand Tavernier, et à la veille du 40eme anniversaire des accords d'Evian, ce film d'une durée de (trois heures et vingt minutes) et doté d'un budget de 615000 €uros, soit 4034135,60 Fr. nous fait retrouver le tandem des frères Rotman, Michel et Patrick, qui il y a deux ans, avait déjà contacté pour la chaîne Mitterand, le roman d'un pouvoir. C'est d'ailleurs après sa diffusion que France 3 a souhaité "se relancer dans une aventure forte qui ferait l'objet d'une diffusion en prime time ", indique la responsable des documentaires de la chaîne, Patricia Boutinard-Rouelle. Connaisseur de la question algérienne sur laquelle il travaille ¿ depuis 20 ans, Patrick Rotman propose alors de revenir sur cette page douloureuse encore brûlante de notre histoire. : " je voulais sortir de l'analyse globale sur le terrorisme et la torture, et essayer de comprendre, à travers des témoignages, comment dans des circonstances extrêmes, des hommes qui n'étaient en rien des bourreaux le sont devenus. " En six mois, le journaliste rencontre une quarantaine d'anciens militaires français (22 figurent dans le montage final après le passage dans les 3 machines Avid de la société Kuiv Productions, les bons témoins sont des jeunes appelés, aux plus hauts dignitaires, soit à la clé, 70 heures de rushes de séances "terriblement éprouvantes ". " Pour eux, qui le plus souvent, racontaient pour la première fois les liquidations sommaires, les exécutions les viols…. " et " Ce film est professionnellement la chose la plus dure que j'ai fait ", confie Patrick Rotman. Et d'ajouter "On ne peut pas parler de la violence de manière lointaine, intellectuelle ou théorique, se justifie l'auteur du film. " Si l'on voulait comprendre comment un jeune type de 20 ans devient un tortionnaire, il fallait se plonger dans ce qui avait été son univers, voir ce à quoi il avait été confronté. Accepter la force des témoignages même si par moments ils sont, ils sont terribles. ".En plus de ces témoignages, l'Ennemi intime comprend bons nombres d'images inédites collectées pendant un an (la durée de la saisie des images et du montage dure 6 mois, incohérence du propos). Films d'amateurs couleur en 8 mm, photos personnelles d'archives provenant d'Angleterre, de Belgique, d'Algérie de L'ENTV ex RTA (Radio Télévision Algérienne) et France V (Alger) ou encore de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense, ECPA (Cinéma des Armées), qui font définitivement de ce film un document à part. Diffusé les deux premiers soirs à 22h30, puis le troisième à 20h50 avec dans la foulée un débat présenté par François Olivier Giesberg , dans son magazine Culture et dépendances.
L'ennemi intime pourrait s'accompagner d'un avertissement en raison de sa dureté. Notons enfin qu'un livre plus exhaustif accompagnera cet événement cathodique.

NOTRE IMPRESSION

Un débat mené par un François Olivier Giesberg, complètement dépassé par les événements, et souvent hors sujet, une avocate Gisèle Halimi qui menace, toutes les minutes ses interlocuteurs de poursuite devant la justice cette personne ne semble pas briller, par un grand esprit de liberté, son principe consiste à monopoliser la parole, ce que nous retenons c'est la magnifique intervention de ce fils de harki Monsieur Mahomed Harbi, victime du FLN, des dirigeants de l'époque de la France, et victime des frères Rotman, par un documentaire partial…et pas du tout équilibré, quant aux témoins.
Kuiv Productions, et France 3, qui condamnent les agissements de Loana et Loft Story, dans les émissions de télé poubelle, désirent sans le dire faire la même chose, du sensationnel et de la provocation, pour attirer le chaland. Un dernier mot rencontrant la semaine dernière deux de mes compatriotes, eux aussi anciens habitants d'un quartier d'Alger, en réponse à ma question : tu regardes le programme de France 3 consacré à la torture en Algérie ?, la même réponse, nous ne regardons pas les émissions de propagande, un montage de Madame Marie-Hélène Barberis très défaillant, un étalonnage médiocre, une très mauvaise soirée.
L'ennemi intime nous fait penser à un téléfilm Invisible ennemi, un téléfilm américain de John Lurlowski de 2001, avec pour acteurs Bruce Boxleiner et Megan Gallaher.
Le président des Etats Unis est victime d'un horrible chantage, un téléfilm particulièrement ennuyeux, comme les soirées consacrées par les frères Rotman, à la torture en Algérie une référence dans le parti pris….

Pierre Herdieu

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Vous pouvez écrire aux Producteurs et Réalisateur de ce programme T.V.
Kuiv Productions 55 bis rue de Lyon. 75012 Paris (France).
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Fax : 01.44.75.79.15.
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Courriel Producteur : michel.rotman@kuivproductions.com
Courriel Auteur : patrick.rotman@kuivproductions.com