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Installée au 496 rue Paradis (8e) depuis 12 ans, l'équipement regroupant 9 associations est en pleine tourmente. Le directeur de cabinet du maire Claude Bertrand a décidé de retirer la gestion à l'association "Maison des Rapatriés" que préside André Ordinès, pour la confier à un agent municipal. But : " Mettre fin à l'anachronisme de la situation ", affirme M. Bertrand .
La gestion n'est nullement anachronique, répond André Spitéri, administrateur de la Maison : il y a un local, un seul gestionnaire, pas de dérive ni anomalie". Quant à la décision de M. Bertrand "elle est illégale, il n'y a pas eu de délibération du conseil municipal", affirme M. Spitéri. Selon André Ordinès et sa vice-présidente Jocelyne Quessada, " la situation s'est dégradée avec Solange Moll (adjointe UMP au maire chargée des Rapatriés) qui veut contrôler la Maison. Qu'on nous laisse travailler sans faire de politique "Mais je n'ai ni l'envie ni le temps de diriger la Maison !", rétorque Mme Moll: beaucoup d'associations ne pouvaient pas travailler avec
cette équipe". "On n'avait plus le droit à la parole", témoigne Marie-Bernard Galland, présidente de l'Amicale Souvenir St-Eugénois. Appuyés notamment par le président du Cercle algérianiste de Marseille, M. Ordinès demande à être reçu par le maire ou M. Bertrand. En attendant, rassure Mme Moll, "toute les associations peuvent continuer à se réunir dans la Maison". Maison qui s'est vue octroyer en 2006 une subvention municipale de 26 000 €. |
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