Tous ces Français de l'extérieur sont bien évidemment concernés. Mais, seconde interrogation, quels services peut-on apporter à ces populations un demi-siècle après ? De fait, si pour les pieds-noirs, il n'y a plus de mesures en cours depuis la fin 2009 (mis à part la « finition » de quelques dossiers de réinstallation concernant des agriculteurs), les procédures ayant trait aux harkis, ces soldats supplétifs de l'armée française, leurs veuves et leurs descendants, restent importantes, vu la multiplication de lois votées par les gouvernements successifs…
Trois grands axes
Les mesures guidées par ce service des rapatriés répondent à trois grands axes : la mise en œuvre des décisions gouvernementales, la validation des services effectués et la gestion des contentieux. Sont ainsi, notamment, traitées l'allocation de reconnaissance, l'aide spécifique aux conjoints survivants, les aides diverses à la jeunesse (bourses complémentaires d'études, formation professionnelle). Ou des secours exceptionnels pour des personnes qui le nécessitent…
« Aujourd'hui encore, explique Hélène Lagleyre, on peut accorder une somme pour une personne en panne de chaudière, ou un autre en mal de paiement de sa maison de retraite… »
«400 millions d'euros ont été ainsi versés à quelque 11 200 harkis et (ou) à leurs veuves , au cours de l'année 2010. Mais tout cela finira pourtant forcément un jour. Et pour cause, dans une dizaine d'années, il n'y aura plus de bénéficiaires potentiels…
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/22/1289368-elle-reste-au-service-des-rapatries-d-algerie.html
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