Nous vous faisons part de la colère éprouvée par nos compatriotes concernant la façon dont l'une de vos journalistes, Annie Almarcha a relaté dans les informations régionales du vendredi 3 février, le rassemblement qui a eu lieu le mème jour à st Laurent du Var. Ce rassemblement organisé par des élus UMP des Alpes Maritimes entendait protester contre la façon dont le chef de l'Etat se moque des lois votées par l'Assemblée et approuvées par (d'après les sondages) 63% des français.
Votre journaliste, si elle était présente, a pu constater que tout s'est passé dans le calme et la dignité et qu'il ne s'agissait absolument pas d'un meeting d'extrémistes mais tout simplement de montrer notre attachement à la France et à son oeuvre. Or. cette journaliste avec un manque scandaleux d'honnêteté intellectuelle, mélangeant les images du jour avec d'autres filmées je ne sais quand, n'a parlé que d'activistes OAS. S'il est vrai que dans l'actualité du jour. la ligue des droits de l'homme avait soulevé ce problème, cela n'avait rien à voir avec le rassemblement et les deux reportages auraient dû être dissociés. Nous sommes habitués depuis 43 ans à l'ostracisme des média à notre égard, mais là, votre journaliste a fait très fort dans la désinformation. Tout de suite après le reportage, nous avons reçu de nombreux coups de fil de compatriotes indignés autant qu'attristés. Oserait-on vous demander un rectificatif ? Nous n'avons aucun espoir à ce sujet. Mais pour votre information personnelle, monsieur le directeur, je vous conseille de lire l'article très objectif que le journaliste François Rosso a rédigé pour Nice-matin et Var-matin du samedi 4 février ou de visionner le reportage effectué par vos collègues de France 3 Nice. Mme Almarcha pourrait peut-être y prendre des cours de journalisme.
Nous nous posons une question très grave - pour jouir de votre intérêt et votre compassion, mrs les journalistes, doit-on absolument dans ce pays, brùler les drapeaux et mettre le leu aux voitures

Nous vous prions d'agréer Monsieur le Directeur, nos salutations.
Pour le président La vice-présidente J Quessada

MAISON DES RAPATRIÉS DE MARSEILLE