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- 1er février 1978 : Georges Marchais lance son "Taisez-vous Elkabach !" dans Cartes sur table" sur A2.
Le 3 octobre 2004 sur F2 Elkabach raconte n'importe quoi sur les plages d'Oran. Amis Oranais vous pouvez réagir en écrivant DMD Productions Emission « vivement dimanche prochain » 21 rue jean Mermoz 75008 Paris, à l’attention de Michel Drucker.
 
         
 
     
   
     

« Vivement dimanche prochain » du 3 octobre 2004

Lors de l'émission TV « vivement dimanche prochain », du 3 octobre 2004 présentée par Michel Drucker sur France 2, le dimanche après-midi, des propos tenus par M Jean-Pierre ELKABBACH, s'appuyant sur un passage du récent ouvrage de M Bertrand DELANOË ont pu conforter dans l'esprit de nombreux téléspectateurs que pouvait régner en Afrique du nord, du temps de ta présence française un quelconque " apartheid."

M DELANOE a en effet écrit que des fils de fer barbelés séparaient les communautés sur la plage de Bizerte et M ELKABBACH s'est empressé de renchérir en déclarant qu'il en était de même à Oran. C'est une contre?vérité flagrante. Le premier qui n'a que 54 ans aujourd'hui a peut-être reconstruit ses souvenirs à la lumière de son engagement idéologique mais le second ? qui appartient à ma génération ? a effrontément menti.
Si barbelés il a pu y avoir en zone côtière, ils ne délimitaient que des zones militaires (Bizerte ou Mers El Kebir ayant pu entrer dans cette catégorie... que j'ai connu, de l'extérieur, à Alger, à El Kettani). Il s'agissait de privilèges militaires comme il en existait naguère encore à Fréjus sur la base aéronavale, aujourd'hui accessible au public.
Regarder son histoire en face, ouvrir les archives, rétablir la vérité historique sont des leitmotiv repris un peu partout. Hélas, parallèlement, les idées reçues se transmettent insidieusement par la tenue de tels propos dont le sérieux apparaît indiscutable puisque affirmés péremptoirement par des personnalités qui sont censées savoir de quoi elles parlent...
Eh bien non ! L'apartheid n'existait pas de notre temps, n'en déplaise aux tenants de cliché caricaturaux. Les populations se côtoyaient dans les tramways exactement comme aujourd'hui dans le métro parisien, sur les plages d'Afrique du Nord comme sur les bords de Saine, contrairement à ce qui se passe de nos jours à Zéralda , nous dit?on, au sélect « club des pins » par exemple. Il est vrai qu'il ne s'agit là que de séparation de classes et non d'ethnies. J'ajouterai que l'apartheid balnéaire, je l'ai découvert personnellement en Espagne... en 1957, où de mauvais sacs de jute régulièrement percés de trous étaient censés isoler les femmes des hommes... séparation des sexes...
Allons , un peu de sérieux quand sont abordés des sujets aussi graves !
Yves Sainsot
ANFANOMA (Association Nationale des Français d'Afrique du Nord d'Outre Mer et leurs Amis
70 Av de la grande armeé 75017 Paris