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Il s’agit là d’une faute au regard de l’Histoire
Au regard de l’Histoire, c’est, en effet, juger des événements, certes peu glorieux, 50 ans plus tard, en oubliant complètement l’état d’esprit qui régnait alors face aux massacres du FLN perpétrés lâchement contre les civils français et européens, sans mentionner les assassinats qu’il a commis sur des Algériens du MNA, sur les fonctionnaires de la préfecture de police de Paris.
Depuis 1957 les attentats du FLN avaient coûté la vie à 53 policiers et en avaient blessé 300 autres pendant la période de 1961.
Depuis la fin de 1959 sont implantés dans les XIIIe et XVIIIe arrondissements 220 harkis qui, sous la conduite d'un capitaine venu d'Algérie, se renseignent, et agissent à partir du mois de juin, des attentats du FLN contre la police reprennent à la fin d'août 1961 commence une campagne d'attentats aveugles (visant n'importe quel agent de la police: 22 policiers seront tués de janvier à octobre 1961, pour 9 en 1960). |
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Comme le FLN il est pour le 19 mars 1962 fin de la guerre d'Algérie d'où son vote pour la LOI n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars |
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Strasbourg inauguration de la place du 17 octobre 1961
Pour l’inauguration prise de parole de Roger Winterhalter ex-maire de Lutterbach et soutien au FLN algérien, le cortège s’est dirigé, musique en tête, par la rue de l’Ancienne Douane vers la placette inaugurée ce jour du nom de Place du 17-octobre 1961, en présence du sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, du vice-consul d’Algérie d’un collectif d’associations algériennes et de nombreux élus du PS et du PCF.
Après les discours d’Ahmed Faouzi, du vice-consul algérien et de Roland Ries, le maire a dévoilé la nouvelle plaque entre les platanes au bord de l’Ill.
L’inauguration a été suivie d’un pot offert dans une salle proche de l’Ancienne Douane par la mairie.
Nous espérons que la même municipalité s’ouvrira à la création d’une place commémorant les massacres de harkis et d’européens, le 5 juillet 1962 à Oran, 4 mois après la signature des accords d’Evian.
Cet autre jeudi noir, massacre oublié de l’Histoire, ce 5 juillet 62, des centaines d’Européens, de Pieds Noirs et de Harkis sont enlevés et massacrés.
Strasbourg, capitale européenne et ville des droits de l’homme s’honorerait de ne pas avoir une mémoire sélective et de rendre hommage aux morts d’Oran et aux autres victimes et disparus oubliés de l’histoire, comme elle s’honorerait de rendre hommage à tous les militaires et civils blessés ou tombés après les accords d’Evian, le 19 mars 1962. |
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