Pas plus que ne l'ont fait Henri Curiel ou Francis Jeanson.
Lors du procès du réseau Jeanson [procès des "porteurs de valises" du FLN à partir de septembre 1960], jamais non plus ce fait n'a été évoqué. Il faut aussi se souvenir qu'auparavant, le 25 août 1958, avait eu lieu une vague d'attentats en France, dont l'explosion d'un dépôt pétrolier à Mourepiane [près de Marseille]. Cette action avait provoqué un violent affrontement au sein du comité fédéral du FLN.
De nombreux dirigeants regrettaient cet attentat et craignaient qu'il n'aboutisse à une guerre totale.
Il faut être un peu sérieux quand on avance de tels faits. Il faut produire des documents. Il fallait interroger les gens de la fédération de France du FLN, comme Omar Boudaoud ou Ali Haroun. Ils sont encore vivants."
Dans un court communiqué de presse, la mairie de Fréjus – où l’on dit ne pas prendre cette information au sérieux – prend « acte de la très vive émotion de la population, des familles des victimes et des sinistrés ».
Elle « se réserve le droit de donner toutes suites qu’elle jugera utile sur les causes du drame ».
Une information à prendre avec beaucoup de prudence. Cette thèse n'avait en effet jamais été évoquée malgré de longues enquêtes pour déterminer les origines de ce drame.
*On peut se montrer étonné également que depuis 1959, et après plus de cinquante ans d’une amitié sincère entre nos deux pays (France et Allemagne), les services de renseignements français n’en sachent toujours rien.
Ne serait-il pas du devoir d’un Président de la République François Le Normal (FLN) et d’un ministre des affaires étrangères d’interroger les autorités allemandes et, si cette information se confirmait, de réclamer des comptes au gouvernement algérien, issu du FLN et de l’ALN, responsables de cette catastrophe dramatique et d’exiger, pour le moins, une repentance ?
La direction d'Arte a annoncé qu'elle allait pousser ses investigations.
Dans un court communiqué de presse, la mairie de Fréjus – où l’on dit ne pas prendre cette information au sérieux – prend « acte de la très vive émotion de la population, des familles des victimes et des sinistrés ».
Elle « se réserve le droit de donner toutes suites qu’elle jugera utile sur les causes du drame ». Cette thèse de l'attentat est très difficile à croire. Arte, qui est une chaîne sérieuse, essaie donc d'en savoir davantage. Elle effectue en ce moment des recherches pour remonter aux sources du documentaire, c'est-à-dire aux archives des services secrets allemands.
Sur le site du Point, Véronique Cayla, la présidente de la chaîne, explique à Emmanuel Berretta que si les faits sont avérés, Arte y consacrera un reportage spécial. |