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La nomination de la fondatrice de
" Ni putes ni soumises "
au gouvernement Fillon |
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C’est une personnalité dont le discours est
approximatif, parfois incohérent et pas
convaincant.
Bien au contraire, il y a beaucoup à dire sur la
manière dont son organisation a été
instrumentalisée au fil des polémiques et débats
qu’a connus la France au cours des dernières
années sur le sujet des banlieues..
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Gouvernement Fillon |
Fadela AMARA : est secrétaire d’Etat
auprès de
la ministre du Logement et de la Ville,
chargée de
la Politique de la ville .
CAP d’employée de bureau ,
docteur honoris
causa de l’Université libre de Bruxelles ,
initiatrice
du Tour de France de l’association Ni putes ni
soumises, en 2003 ,
Conseillère municipale PS de
Clermont-Ferrand, depuis 2001. |
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Fadela AMARA et l'Algérie |
Née en 1964 à Clermont-Ferrand de parents kabyles dans un quartier peuplé majoritairement d’Algériens, Fadela Amara confiait lors d’un entretien (publié dans le Nouvel Observateur début juin) avec “son idole” le chanteur amazight Hamid Cheriet, dit Idir qu’elle fut très tôt confrontée au racisme “antiberbére”. D’où, sans être “nationaliste berbère” (en France…),son soutien à l’identité kabyle qui lui vaut, dit-elle,d’être sur une “liste noire” lui interdisant d’aller en Algérie. Mais elle se rattrape en affirmant qu’elle a vu des photos “récentes” du village de ses parents, “bombardé” et “en ruine” On suppose que cela s’est passé lors de “notre” guerre d’Algérie et on peut s’étonner que ce village sinistré ait été laissé depuis en état. Du coup, Fadela Amara qui milita à SOS racisme
en 1986 et fut conseillère municipale socialiste en 2001 à Clermont-Ferrand, s’en prend violemment à la France “colonisatrice” qui doit reconnaître “le mal qu’elle a fait pour s’en excuser”. Cette repentance prendrait place “dans la mémoire collective aux côtés de la Shoah et de l’esclavage”, bien sûr. Et Fadela de préciser: “Mon grand père et les siens ont été torturés et mutilés.” Nicolas Sarkozy, qui s’était dit pendant la campagne présidentielle hostile à toute “culture de la repentance”, était-il informé de ces déclarations scandaleuses? Si oui, la nomination d’Amara n’en apparaît que plus étonnante. (Source: www.rivarol.com)
Le double langage de Mlle Fatiha Amara
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La nomination de
Alain Marleix
au gouvernement Fillon |
C'est un ancien combattant du gaullisme. Secrétaire national de l'UMP aux élections, Alain Marleix, 61 ans, est un élément aussi important que peu connu de la machine Sarkozy. Ancien permanent du RPR, il a été, dans sa jeunesse, journaliste à la Nation, le quotidien gaulliste. Conseiller de Charles Pasqua, soutien d'Edouard Balladur, Alain Marleix passe pour un excellent connaisseur de la carte électorale et des fédérations du parti au pouvoir. A ce titre, il a joué un rôle important dans la prise de contrôle de l'UMP par Sarkozy. Député du Cantal depuis 1993, il a été réélu |
PROPOSITION DE LOI DEPOSEE PAR A MARLEIX SUR LE 19 MARS 1962 |
Le 10 avril 2003, Alain Marleix, qui n'était pas encore secrétaire d'Etat aux Anciens combattants mais député UMP du Cantal, avait déposé une proposition de loi (n°789), « tendant à reconnaître une Journée nationale du souvenir à la mémoire des soldats français morts en Algérie, au Maroc et en Tunisie et des victimes civiles de ces conflits. »
Deux articles avaient été alors prévus, le second fixant au 19 mars « cette journée, ni fériée ni chômée, jour anniversaire du cessez-le-feu proclamé le 19 mars 1962 en Algérie, mettant fin à dix ans de guerre en Afrique du Nord. »
Alain Marleix avait expliqué l'esprit de sa proposition de loi dans son exposé des motifs en ces termes :
« Certaines périodes s'avèrent déterminantes quant au destin et au devenir d'une nation. Ainsi, pour la guerre d'Algérie, se pose le problème de la reconnaissance officielle d'une journée du souvenir et du recueillement dédiée à la mémoire des morts civils et militaires en Algérie, Maroc et Tunisie.
Le cessez-le-feu du 19 mars 1962 marque bien l'arrêt officiel de cette guerre. Il cristallise la mémoire de l'événement.
Le Parlement a reconnu par la loi n° 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l'expression « aux opérations effectuées en Afrique du Nord », de l'expression « à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc » l'expression guerre d'Algérie mettant ainsi en conformité le langage officiel avec le langage courant, donnant ainsi une reconnaissance légitime à la troisième génération du feu.
La nation rend ainsi sa dignité au citoyen combattant, mais elle doit aussi affirmer sa volonté d'honorer dignement la mémoire des victimes civiles et militaires en leur dédiant une journée nationale du souvenir et du recueillement.
La commémoration, instant privilégié de la réflexion, renforce ainsi les liens entre les générations et tend à légitimer le sacrifice de ceux qui ont fait leur devoir en servant sur les différents théâtres d'opérations d'Afrique du Nord.
Au-delà des anciens combattants d'Algérie, la date du 19 mars appartient à tous les Français, à notre histoire et plus généralement à tous ceux qui se battent pour la paix.
En raison de la reconnaissance de la valeur du devoir accompli par ceux qui ont répondu à l'appel de la nation, du respect du devoir de mémoire, nous vous demandons d'adopter la présente proposition de loi tendant à reconnaître une Journée nationale du souvenir à la mémoire des soldats français morts en Algérie, Maroc et Tunisie, et des victimes civiles de ces conflits. »
Marleix, vétéran du sarkozysme |
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