Dix-neuf candidats s’affrontent sur ce territoire contre treize en 2012.
Mais les cartes devraient être rebattues autour de trois investitures : LR-UDI, REM et Majorité présidentielle.
En 2012, dans la foulée de l’élection de François Hollande, cette circonscription détenue par la droite depuis des décennies avait été remportée par Jean-David Ciot, le candidat PS avec 53,55% des suffrages contre 46,45% pour Maryse Joissains (UMP).
Le Front national arrivait en troisième position au premier tour avec 14,15% des voix. Cinq ans plus tard, la donne n’est plus du tout la même. Au premier tour de la présidentielle, Macron et Fillon recueillaient respectivement 24,76% et 24,51% des suffrages exprimés, suivis de Mélenchon (19,6%), Le Pen (18,99%) et Hamon 5,43%.
Au deuxième tour, Emmanuel Macron l’emportait haut la main avec 67,89% des voix. Si l’on tient compte des résultats bruts de l’élection présidentielle, on pourrait imaginer une bataille entre les forces REM, LR et FN.
Mais le paysage politique s’est transformé et la statistique seule ne peut établir le score d’une circonscription. Il faut tenir compte du poids des forces en compétition, des alliances possibles et des enjeux stratégiques.
Le député PS sortant Jean-David Ciot et également maire du Puy Sainte-Réparade connaît parfaitement cette zone géographique.
Investi par le PS, il part sous la bannière "Majorité présidentielle". Il mise sur sa notoriété pour gagner un ticket pour le deuxième tour.
La dynamique Macron sera-t-elle suffisante pour permettre à Anne-Laurence Petel, la candidate REM, inconnue du grand public, d’être présente au deuxième tour? Dans ce bastion réputé à droite, Stéphane Paoli, le poulain LR-UDI, compte sur ce "flou politique" REM-Majorité présidentielle pour être dans le duo ou trio gagnant.
D’autant que dans la circonscription, avec deux candidats en lice, le Front national part divisé. |