La nouvelle rue de Béziers, baptisée par Robert Ménard du nom de Commandant-Hélie-de-Saint-Marc Il n'y a plus à Béziers de rue du 19-mars-1962, date des accords d'Evian qui n’ont pas mis fin à la guerre d'Algérie. Dans l'après-midi du 14 mars, 2015 au cours d'une cérémonie officielle, le maire de la ville, Robert Ménard, a procédé au changement de nom, décision votée le 11 décembre 2014 en conseil municipal.

 
La gauche, élus en tête, ont crié leur colère, huant les Français d'Algérie.
Parmi eux : le député socialiste Sébastien Denaja.
Des drapeaux algériens et des étendards communistes, syndicaux, arc-en-ciel, NPA, ont été brandis.
 

Un baptême houleux pour la désormais rue Commandant-Hélie-de-Saint-Marc, un officier mort en 2013, c’est un ancien résistant et un ancien officier d'active de l'armée française.
Arrêté le 14 juillet 1943 à la frontière espagnole à la suite d'une dénonciation, il est déporté au camp de concentration nazi de Buchenwald.
En Indochine la situation militaire est précaire, l'armée française connaît de lourdes pertes. Après dix-huit mois, Hélie de Saint Marc et les militaires français sont évacués, comme presque tous les partisans, mais pas les villageois. « Il y a un ordre, on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs », lui répond-on quand il interroge sur le sort des villageois.
Il retourne une seconde fois en Indochine en 1951, au sein du 2e BEP

                                     
   

Près de deux mille enthousiastes, , avaient fait le déplacement depuis Aix-en-provence, Bordeaux, Marseille, Nice , Toulon, Saint Raphael, Toulouse, Nîmes, Grenoble, Paris ou Lyon.. Parmi les Biterrois, des pieds-noirs, des harkis et des représentants de la Ligue du Midi, brandissaient des drapeaux Français.
Beaucoup  de drapeaux tricolores (avec ou sans l'empreinte de pieds noirs sur la bande blanche) se distinguaient dans cette foule

 

Pendant tous les discours, maintenus à l'écart à 100 mètres de la célébration, les forces de gauche, environ 100 personnes, élus en tête, ont crié leur colère, huant

« les Français d’Algérie ».

Parmi eux : le député socialiste Sébastien Denaja et le candidat du Parti Socialiste défait par Robert Ménard aux dernières élections municipales, Jean-Michel Du Plaa.

Des drapeaux algériens et des étendards communistes, syndicaux, arc-en-ciel, NPA, ont été brandis

« La nostalgie de l'Algérie française n'apporte rien de bon, a réagi le 14 mars 2015 le  premier ministre, en marge d'un déplacement à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). | Lire la suite |

 

Le Jeudi 23 avril 2015 , le député (PS) Sébastien Denaja après avoir manifesté avec les Algériens contre les Français d’Algérie était présent à Vias pour l’Assemblée Générale Départementale de la FNACA (FNAKISTES)
Il est revenu sur le choix de maire de Béziers de débaptiser la rue du 19 mars 1962… : « pour la renommer du nom d’un putschiste, M. Elie de Saint-Marc (1), jouant ainsi délibérément avec les allumettes de l’Histoire ! »
(1) Hélie Denoix de Saint Marc ou Hélie de Saint Marc

Il exprimera ensuite son profond mécontentement quant au choix – délibéré – de certains maires de son territoire de ne pas commémorer le 19 mars 1962, date pourtant consacrée par la loi.
« Ce choix est inadmissible puisqu’en tant que premier magistrat, le maire est aussi un représentant de l’Etat et doit à cet égard en faire respecter le droit » il s’engagera devant les adhérents départementaux de la FNACA : « 
à interroger le Gouvernement au sujet de ces attitudes qui bafouent  à la fois les lois de la République et les lois de l’honneur et, en définitive, la mémoire de nos morts. »
Un an avant la nouvelle loi nauséabonde du 19 mars 1962 de Alain Néri et Kader Arif à Toulouse .
Le maire Socialiste renvoyé par les électeurs de Toulouse Pierre Cohen est absent de la Cérémonie du 5 décembre 2011 à Toulouse.


L'hommage hier « aux morts pour la France de la guerre d'Algérie » a ravivé la polémique qui divise, depuis neuf ans, rapatriés et anciens militaires d'Afrique du Nord. C'était hier 5 décembre, « l'hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc, de la Tunisie » sur les allées François-Verdier. D'abord, cette cérémonie a suscité une joyeuse pagaille en fin de matinée dans ce secteur du Grand-Rond, au grand dam des automobilistes piégés, déviés. Ce rassemblement devant le monument élevé à la gloire des combattants s'est tenu aussi sur fond de petites querelles partisanes…

Ils étaient presque tous là. Les représentants des rapatriés harkis ; le comité d'entente des combattants de la Haute-Garonne et de tous les conflits ; l'association nationale des prisonniers de guerre combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc ; l'Union nationale des anciens combattants Indochine, Tunis, Algérie… en tout une dizaine d'associations d'anciens combattants et porte-drapeaux. Manquaient à l'appel toutefois, la très emblématique Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants), des élus ou représentants de la région, de la mairie de Toulouse, conseil général excepté. source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/06/1232881-hommage-aux-morts-de-la-guerre-d-algerie-et-couacs.html
                                       
Argenteuil le 5 décembre 2010
L'ancien Maire (PS) Philippe Doucet maintenant dégagé est absent aux cérémonies du 5 décembre

Ce matin, 5 décembre au monument au mort du cimetière d'Argenteuil : Le Maire d'Argenteuil et tous ses adjoints étaient absents de la cérémonie commémorative de la fin de la guerre d'Algérie, cérémonie officielle qui a lieu tous les ans le 5 décembre. C'est la première fois que cette tradition républicaine n'est pas respectée à Argenteuil. Bien qu'ayant commencée avec retard, les associations, les portes drapeaux, le personnel municipal et la population présente ont pu constater l'absence du maire et de tous ses adjoints à cette cérémonie, aucun ne s'étant excusé. Seuls les élus (de l'opposition) étaient présents devant le monument au morts : MM. Mothron (député), Métézeau (conseiller général), Péricat (conseiller municipal). source : http://www.metezeau.net/article-stupeur-et-colere-des-anciens-combattants-d-argenteuil-face-la-desinvolture-du-maire-et-de-ses-adjoints-62382809.html

 
 
Nous attendons le résultat de l'interrogation du fayot Sébastien Denaja auprès du repentant de Sétif Jean Marc Todeschini. | Le représentant François Le Normal FLN |
 
 
   
Création de la page : 30 avril 2015