François Le Normal (FLN) sera à Alger en novembre 2012
François Hollande compte engager la France dans la repentance

 
       
 
 
 
 

François Hollande, nouveau président français. Selon une information de Jeune Afrique, François Hollande avait d'abord envisagé un voyage officiel à Alger au début de l'été, ce qui aurait coïncidé sans doute avec la célébration du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre et l’indépendance algérienne.
Mais pour une raison ignoré, le voyage a été repoussé aux lendemains du ramadan, indique l’hebdomadaire.
En revanche, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, devrait se rendre à Alger après la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet 2012. Il devrait en même temps préparer le voyage du président.
Rappelons que François Hollande était venu en Algérie en décembre 2010. Il avait rencontré Ahmed Ben Bella et des responsables du FLN.
Dans un entretien à chaine satellitaire France 24, il avait déclaré : "Moi, je suis ami de l'Algérie. Je considère que c'est un pays avec lequel la France doit avoir des relations qui doivent être exceptionnelles parce que nous avons une histoire commune". Ajoutant plus loin sur la colonisation : "Donc il faut que nous allions beaucoup plus loin .....(sans doute vers la repentance).

Alors je sais bien qu'à chaque fois que je vais en Algérie - j'y vais à peu près tous les quatre ou cinq ans - on me parle toujours du passé. Il faut le reconnaître. J'ai d'ailleurs rappelé à chaque fois que la colonisation devait être condamnée en tant que telle. Mais je dis aussi qu'il faut - et ça va être bientôt le 50e anniversaire de l'indépendance algérienne - que nous soyons capables de parler du passé mais de construire l'avenir."


Dans une lettre adressée en réponse à un Français d'Algérie, pendant la campagne pour la présidentielle (*), François Hollande avait écrit qu’il allait reconnaître les massacres de Sétif et d’Octobre 1961, si jamais il était élu.
Maintenant que c’est chose faite ira-t-il jusqu’à le faire ?
Les semaines prochaines nous en diront plus.


François Le Normal (FLN) est prêt à faire un grand pas dans la reconnaissance des crimes coloniaux.


Le nouveau président François Hollande compte marquer le 50e anniversaire de l'indépendance algérienne et de la fin de la guerre d'Algérie par une décision sans précédent : reconnaître les crimes coloniaux en Algérie. "Il faut que la vérité soit dite. Reconnaître ce qui s'est produit", écrit M. Hollande, alors candidat aux élections présidentielles françaises, dans une lettre datée du 26 mars 2012 à un Français d'Algérie .
MONSIEUR LE FALSO y reconnaît implicitement les massacres perpétrés lors des manifestations du 8 mai 1945 à Sétif, qu'il qualifie de "répressions sanglantes en réponse aux émeutes survenues dans le département de Constantine", ainsi que la tuerie du 17 octobre 1961.
À propos de ce dernier événement, le nouveau président français rappelle : "Vous vous souvenez peut-être qu'en hommage aux Algériens morts lors de la manifestation du 17 octobre 1961, j'ai déposé une gerbe, le 17 octobre 2011, au pont de Clichy, où des Algériens furent jetés à la Seine, il y a cinquante ans, par des policiers, placés sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police. Au cours de cette commémoration, j'ai tenu à témoigner ma solidarité aux enfants et petits-enfants des familles endeuillées par ce drame. Il faut que la vérité soit dite. Reconnaître ce qui s'est produit. Ce jour-là, j'ai agi en tant que socialiste. À l'avenir, ce sera sans doute à la République de le faire."
MONSIEUR LE FALSO avait manifesté le 17 octobre 1961 avec le FLN et le Parti Communiste oubliant que le même parti communiste n’hésitait pas à balancer des Français dans la seine entre le 20 août et le 22 septembre 1944, près de quarante corps sont repêchés dans la Seine, à Paris et ses alentours, les auteurs le mouvement FTP, également appelés Francs tireurs et partisans français (FTPF), est le nom du mouvement de résistance intérieure française créé à la fin de 1941 par la direction du Parti communiste français.
Il préfère défiler avec les bourreaux comme les terroristes du FLN , mais jamais avec les Français d'Algérie.

Affirmant plus nettement son engagement, le président français écrit souhaiter que le 50e anniversaire soit l'occasion de cette initiative historique : "Il ne faut pas nous figer dans une commémoration qui sera forcément différente dans l'évocation, en Algérie et en France (...) Ce sera l'occasion de rappeler le passé : l'Histoire et ses douleurs multiples (...) Mon souhait, si je suis élu, est d 'apaiser et de normaliser les relations entre la France et l'Algérie. (...) Nous devons être dans une relation de confiance mutuelle et dans la construction de projets communs. Tant de liens humains, culturels et économiques nous unissent


Monsieur

Paris le 26 Mars  2012

Monsieur,

J'ai bien reçu votre courrier et vous en remercie.

Je crois effectivement utile que la France présente des excuses officielles au peuple algérien. Ce, pour plusieurs raisons. Rappelons, pour mémoire, que le 8 mai 1945 ne fut pas seulement marqué par la victoire des Alliés sur l'Allemagne et la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe, mais aussi par lé début des massacres de Sétif où furent perpétrées des répressions sanglantes en réponse aux émeutes survenues dans le département de Constantine. Lesquelles visaient clairement à réclamer la reconnaissance dans la République française. Elles firent plusieurs dizaines de milliers de morts, côté algérien.

Cette date a servi de référence à l'insurrection de 1954 qui a donné lieu à la Guerre "d'Algérie" (1954-1962). Depuis lors, ce pays n’eut de cesse de réclamer son-indépendance, au même titre que ses deux voisins, la Tunisie et le Maroc.
Ce qui valut au président de Gaulle, le 16 septembre 1959, de prononcer un discours remarqué, dans lequel il évoqua le droit des Algériens à l'autodétermination.
Mais si les Français de la métropole acceptèrent globalement une décision inéluctable l'esprit mondial était alors à la décolonisation -, nos compatriotes d'Algérie manifestèrent leur désapprobation.
Il fallut attendre, ensuite, le 19 mars 1962 pour que la France accepte le principe de l'Indépendance de l'Algérie, via les Accords d'Évian, après huit années dé guerre et de nombreux événements  action de l'OAS, tentative de putsch des généraux -, dont la fameuse semaine des barricades à Alger.
Le bilan est naturellement terrible. Côté algérien, les pertes humaines sont évaluées à 500 000 victimes environ, contre 24 614 militaires, côté français, parmi lesquels 5 000 « Français musulmans ». 2 788 civils français furent également tués auxquels il faut ajouter 3 018 enlèvements.
Vous vous souvenez peut-être qu'en hommage aux Algériens morts lors de la manifestation du 17 octobre 1961, j'ai déposé une gerbe, le 17 octobre 2011, au pont de Clichy, où des Algériens furent jetés à la Seine, il y a cinquante ans, par des policiers, placés sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police.
Au cours de cette commémoration, j'ai tenu à témoigner ma solidarité aux enfants et petits-enfants des familles endeuillées par ce drame, il faut que la vérité soit dite.
Reconnaître ce qui s'est produit. Ce jour-là, j'ai agi en tant que socialiste. À l'avenir, ce sera sans doute à la République de le faire.
Mais, au-delà de cette démarche, mon souhait, si je suis élu, est d'apaiser et de normaliser les relations entre la France et l'Algérie.
Et ce, alors que nous allons célébrer, cette année, le cinquantième anniversaire de l'indépendance algérienne. Ce sera l'occasion de rappeler le passé : l'Histoire et ses douleurs multiples.
Il ne faut pas nous figer dans une commémoration qui sera forcément différente dans l'évocation du souvenir, en Algérie et en France. Nous devons être dans une relation de confiance mutuelle et dans la construction de projets communs. Tant de liens humains, culturels et économiques nous unissent.
J'espère vous avoir convaincu et vous prie de croire, Monsieur à l'assurance de toute ma considération,
François HOLLANDE