Le parti Socialiste donne 150000 € pour le film Hors la loi de Rachid Bouchareb

 
       
 
 
 
 
 
 

Propriétaire dans la région de Sétif, M. Souni a trois fils qui sont les héros de cette histoire : Messaoud, 15 ans, transpire en bêchant les terres paternelles, Abdelkader, 14 ans, lycéen studieux.
Le 8 mai 1945, selon Rachid Bouchareb et son complice Olivier Lorelle les colons tirent par les fenêtres sur les manifestants, la mitrailleuse des gendarmes fauche des dizaines d’Arabes; accompagnés du caïd, les sénégalais fouillent les mechtas et tuent Souni et ses filles. Etc..

Si le film de Bouchareb s’ouvre sur le 8 mai 1945 à Sétif, un certain nombre de faits sont réels, mais ils sont généralement instrumentalisés sous une forme antifrançaise.

Malgré les 35 minutes de coupe dans le film et aussi surprenant que cela puisse paraître, un  changement de scénario par le délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux.
Sur le 8 mai 1945, cela reste la partie la plus affligeante même pour les soutiens habituels d’extrême gauche : Stora etc…

Même l’historien idéologue Gilles Manceron a relevé quelques inexactitudes historiques de la part du réalisateur. (C’est peu dire).

Nous ne resterons pas sur les approximations sur le 8 mai 1945 à Sétif, mais il faut revenir sur le financement par la région Paca de 150000 € au film de Rachid Bouchareb par Michel Vauzelle (PS) et son complice  Patrick Menucci vice président (PS) de la Région PACA


Dans son navet Rachid Bouchareb fait l’apologie des crimes du FLN à savoir pour notre région PACA, Mourepiane


       
     

Dans un attentat du FLN contre le dépôt d'hydrocarbures de Mourepiane  le 24 août 1958 à côté de Marseille qui a provoqué un gigantesque incendie, on décompte 17 victimes.


C’est ainsi qu’en ce mois de juillet 1958, dans un village de la banlieue de Cologne, sur la rive droite du Rhin, l’auberge des " Falken " abritait une réunion du comité fédéral et des chefs des quatre Wilayas du FLN en France pour une action dans l’ensemble de la France.
Le jour est choisi soigneusement, le jour du massacre de la Saint-Barthélemy déclenché à Paris le 24 août 1572.

La France découvre par la presse, le 26 au matin, que la guerre vient de franchir la Méditerranée, au moment même où il commençait à s’en accommoder. Commissariats, postes de police et casernes attaqués, dépôts de carburant incendiés, voies ferrées sabotées, objectifs économiques

 
 
     

policiers et militaires visés, raffineries en flammes et quartiers entiers évacués tout cela en une seule nuit.
Compte tenu des nombreux objectifs économiques et militaires recensés par le FLN dans le Midi de la France, cette zone est subdivisée en plusieurs circonscriptions ou " régions militaires ". Le chef en est Ouahmed Aïssaoui, aidé par l’artificier Ouznani.
Dans le rapport de Aïssaoui on peut lire : " Les onze objectifs visés furent tous attaqués. Malheureusement, plusieurs charges n’ont pas fonctionné. Cela provenait de la défectuosité des détonateurs et des explosifs récupérés dans les carrières de la région, qui avaient été enterrés durant de longs mois. Nos responsables nous avaient promis trois tonnes de plastic. S’ils avaient tenu parole, cela aurait été la catastrophe pour la France "

Il poursuit pour la première région : Mourepiane, Cap Pinède, Les Aygalades.

Moyens utilisés : pour le premier objectif, une bombe à retardement, munie d’un mécanisme d’horlogerie.
Pour le deuxième, deux petites bombes étanches à retardement.
Et pour le troisième, deux charges télécommandées.

Opération réussie sur les deux premiers objectifs ; pour le dernier, les charges n’avaient pas fonctionné.
Deuxième et troisième régions : raffinerie de Berre, Lavéra, La Mède, Sète. Aucune charge télécommandée n’avait fonctionné. L’attaque elle-même, du point de vue organisation, avait pleinement réussi puisque nos éléments, conduits par leurs chefs de groupe, avaient pénétré dans les lieux, placé les charges sur les vannes, déroulé les fils et en étaient ressortis sans avoir été remarqués.
Si la presse souligne les attentats manqués contre les dépôts des sociétés Shell et British Petroleum à Saint-Louis-les-Aygalades près de Marseille, à la raffinerie de Lavéra, elle informe que les " fellaghas " (étymologiquement briseur de crânes) disposent désormais de techniciens capables d’utiliser des engins sophistiqués et des bombes télécommandées.

Quatorze ans plus tard, Albert Paul Lentin décrit ainsi l’action : «  L’opération capitale est cependant celle qui est dirigée contre le plus grand dépôt de stockage de carburant du sud-est de la France, celui de Mourepiane, dans la banlieue nord de Marseille, non loin du port ».


L’attaque est précédée par une manoeuvre de diversion.


Des fellaghas allument, à 21 h, plusieurs foyers d’incendie dans les forêts de l’Estérel de manière à ce que plusieurs équipes de pompiers chargées de combattre le sinistre s’éloignent de Marseille. A 3h15, l’explosion fait sauter les deux réservoirs et secoue tout le quartier de l’Estaque. Un incendie qui éclaire tout le ciel de Marseille, ravage sept des quatorze bacs. Nouvelle explosion à 8h45 après que l’on eut fait évacuer en toute hâte les habitants des quartiers en danger, puis le soir, à 20h20, une formidable explosion qui détruit toutes les installations qui avaient jusque-là échappé aux destructions ".

Parmi les autres victimes un pompier, Jean Péri, est tué.

Parmi les blessés, le maire de Marseille, Gaston Defferre, qui s’était rendu sur les lieux et qui a été touché à un pied.
Le feu brûle encore à Mourepiane pendant dix jours 16 000 m3 de carburant ont été détruits.


Le Provençal titrait : " C’est une catastrophe nationale ".


En rade de Toulon, les hommes du FLN tentent vainement de fixer des charges explosives sur les coques du cuirassé Jean Bart, de l’escorteur Bouvet et du sous-marin Dauphin.
Cependant, le sabotage du paquebot Président de Cazalet, qui assure la liaison Marseille-Algérie et sert à l’occasion pour le transport des troupes. Le navire quitte Marseille vers 11h à destination de Bône. A 12h, alors qu’il se trouve à une vingtaine de miles au large, il signale une explosion dans le compartiment des ventilateurs de chauffe, immobilisant les machines, causant d’important dégâts et soufflant les cloisons. Un début d’incendie vite enrayé suit la déflagration.
Le navire en difficulté est pris en remorque par le Djebel Dira qui se trouve dans les parages. Treize personnes sont blessées et un chauffeur, André Barreda, qui souffre de graves brûlures, succombe deux jours plus tard.

Nadia Seghir Mokhtar, qui s'est illustré dans les Bouches-du-Rhône, notamment avec les attentats contre les réserves pétrolières et les raffineries de Mourepiane, de Lavera, et celui de la préfecture de Marseille avec le dépôt d'une bombe à par “Nénette” Idjeri.
Après ton arrestation en automne 58, elle retrouve aux Beaumettes, dans le quartier des femmes, Zineb  Halima, Annette, militantes de la Fédération de France, et Tassadit Rssira, épouse Ighilahriz, Louisa Ighilahriz sa fille, Djamila Bouazza, Djamila Abbas, Blanche Moine, Jacqueline Guerroudj, Djamila Bouhired, Eliette Lou, Latifa et toutes les autres transférées de prisons d'Algérie, ou arrêtées en France.
Parmi les membres du FLN le jeune Abderrahmane prend Allaoua avec comme nom de guerre — Didier Jean-Louis, il s’est mis au service du FLN.

Le premier attentat fellagha avait consisté à tuer le commissaire Chaboux.

Mais celui qui fera la une et occupera pendant plusieurs jours les manchettes des journaux et l’ouverture des bulletins d’information reste sans conteste la destruction des cuves à pétrole de Mourepiane. Le sabotage a eu lieu dans la nuit du 24 au 25 août 1958.
7 sur les 14 cuves ont été endommagées par des bombes artisanales placées sous le ventre des réservoirs.
Toutes les polices de Marseille ont été mobilisées pour mettre la main sur les  fellaghas (étymologiquement briseur de crânes).
Arrêté chez lui, avec son chef Aïssaoui et sa compagne de lutte Nadia il est condamné plusieurs fois à mort.
Parmi les avocats du FLN, Maître Oussedik et Vergès entre autres, qui ont usé de tous les vices de procédure pour faire traîner le procès en longueur, de Méziane Chérif et lui éviter ainsi de passer sur l’échafaud.
Libéré avec le cessez-le-feu, il occupa plusieurs postes dans les rouages de l’État de l’Algérie.


Après cette offensive des fellaghas le  bilan officiel entre le 21 août et le 27 septembre 1958:
- 56 sabotages et 242 attaques contre 181 objectifs.
Les opérations des fellaghas ont fait 188 blessés et 82 morts.


http://babelouedstory.com/thema_les/desinformation/8282/8282.html

         
Pour sa première sortie comme candidat PS aux élections présidentielle du 22 avril 2012 Français Hollande va manifester avec les fellaghas au pont de Neuilly pour le 17 octobre 1961, toujours du coté du FLN, jamais auprès des victimes françaises.
 
 
         
Mise en ligne le 10 juin 2011 modifié le 18 ctobre 2011