Hollande promet aux Algériens de faire repentance s’il était élu président de la République, et a participé à Paris à la marche anniversaire des émeutes insurrectionnelles fellouzes du 17 octobre 1961.

 
       
 
 
 
Le premier acte « glorieux » du début des événements d’Algérie fut le massacre, le 1er novembre 1954 (la « Toussaint rouge »), d’un musulman, soldat de France, et d’un jeune instituteur arrivé de métropole avec sa femme (elle-même fut grièvement blessée) pour faire la classe aux enfants du bled. Un fait d’arme qui est commémoré chaque année comme il se doit par le FLN.
Invité de l’émission « Points sur les I » de la Radio algérienne internationale, pour marquer donc le 57e anniversaire de cette ignominie, Saïd Abadou, secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidine, en a profité pour exiger de la France qu’elle reconnaisse ses « crimes », qu’elle présente des « excuses », et qu’elle verse des « dédommagements »…
Il a, dans la foulée, fait l’éloge de François Hollande qui a promis que la France ferait repentance s’il était élu président de la République, et qui a participé à Paris à la marche anniversaire des émeutes insurrectionnelles fellouzes du 17 octobre 1961.
Hollande, candidat des égorgeurs FLN et de leurs descendants. Voilà qui a au moins le mérite d’être clair…
OLIVIER MALENTRAIDE
   
Mise en ligne le 3 novembre 2011