Maire PS de Carcassonne fait voter un rond point du 19 mars 1962

 
       
 
 
 
 

Le jeudi 24 février 2011, se réunissait, en Mairie de Carcassonne, le conseil municipal autour de son maire, Jean-Claude Pérez. (parti socialiste). La question débattue à l'ordre du jour portait sur la création d'un futur rond-point "du 19 mars 1962 Cessez-le-feu", situé devant le siège du Conseil général du département, en face de la stèle de la Fnaca.
Alors que le conseil municipal délibère, ce jeudi 24 février 2011, sur l'appellation "19-Mars 1962" donnée à un rond-point situé à Grazailles, un ancien combattant d'Algérie vient d'écrire au député-maire pour dénoncer une   « infamie ». En cause, la controverse qui agite le monde combattant quant au 19 mars 1962, jour de la signature des accords d'Évian censés mettre un terme à la guerre d'Algérie.   « Le cessez-le-feu n'a pas été respecté et de nombreux harkis et pieds noirs ont été torturés ou tués, ensuite », dénonce l'auteur du courrier. Depuis 2003, c'est la date du 5 décembre 1962 qui a été reconnue pour la fin de la guerre d'Algérie.  " Je suis sûr qu'il y aura beaucoup de Carcassonnais qui ne seront pas d'accord pour retenir cette date du 19 mars.".
Pressentant la polémique, Jean-Claude Pérez du Parti socialiste, avait tenté de désamorcer les passions :   « Nous ne sommes pas là pour opposer, mais pour rassembler. Voilà pourquoi nous ne parlons pas de « fin de la guerre en Algérie ». Nous savons qu'après la date du 19 mars 1962, il y a eu d'autres exactions. Mais le 19 mars reste un moment fort de recueillement pour les harkis, les rapatriés, les appelés du contingent ».
Monique Denux, pour l'opposition, était loin de partager le propos :   « Choisir cette date, c'est minimiser, plonger dans l'oubli les milliers de personnes qui ont péri après. C'est offenser les familles qui ont vécu et subi les conséquences de ces terribles tragédies ». La délibération a été adoptée contre l'avis de l'opposition.


Rapatriés d'Algérie saurons se souvenir du rond point du 19 mars 1962, pour les prochaines élections de Jean-Claude Pérez.


 

       
   

Ce jeudi 24 février, se réunissait, en Mairie de Carcassonne, le conseil municipal autour de son maire, Jean-Claude Pérez. La question débattue à l'ordre du jour portait sur la création d'un futur rond-point "du 19 mars 1962 Cessez-le-feu", situé devant le siège du Conseil général du département.
A la suite de cette information, Fred Artz a, immédiatement, envoyé un courrier au député-maire, Jean-Claude Pérez.

Monsieur le maire,
La fonction que vous exercez, témoigne la confiance des carcassonnais et carcassonnaises dans la gestion de votre belle ville historique qui est un joyau du patrimoine national. Comme en témoigne votre cité, elle a su, à travers les temps et leurs vicissitudes, garder témoignage de notre histoire et de son honorable passé.
La question, Monsieur le Maire, que vous me permettrez de vous poser ainsi qu’à votre conseil est la suivante :
Avez-vous la conviction que célébrer, demain, le 19 Mars 1962, contribue à honorer l’Histoire de France dont Carcassonne est aujourd’hui un fleuron ?
Je vous rappellerai, seulement, que l’Algérie algérienne commémore cette date comme sa victoire sur la France ou plus exactement la forfaiture de l’Etat français qui, ignorant la victoire militaire de nos Armées, a concédé une véritable capitulation à un parti politique totalitariste qui occupe les institutions dites démocratiques depuis ce sinistre 19 Mars 1962.
Il convient aussi de ne pas occulter les drames humains qui ont suivi ce lâche abandon dont les conséquences furent le déplacement forcé de la population française de ces départements d’Algérie, l’enlèvement et la disparition de plusieurs milliers de civils, le génocide de 90 000 à 130 00 Harkis, soldats français, le massacre de civils à Oran, le 5 juillet suivant et tant d’autre drames. Comme par exemple, les 316 soldats métropolitains prisonniers du FLN le 19 Mars 1962, dont le gouvernement français et ses « négociateurs, ont négligé de demander la libération, voire même de prendre des nouvelles.
Etes-vous persuadé que les citoyens de votre bonne ville se réjouiront de la flétrissure que l’image de Carcassonne affichera, pour la nuit des temps, après une telle imposture faite à l’Histoire et à l’honneur de la France ?
Je n’ignore pas que la FNACA use de sa prétendue propriété morale du bulletin de vote de ses adhérents pour faire pression sur votre élection ; sans doute parce que ce serait, là, une façon de dédouaner les militants communistes qui se sont fait les complices en temps de guerre de l’ennemi FLN.
Et, pourtant, la grandeur d’un élu ne réside-t-elle pas dans son courage à veiller à une parfaite cohabitation de ses administrés ?
Or, vous n’ignorez pas que la commémoration d’une telle date est une tentative de division de vos concitoyens tendant à légitimer les gestes indignes des uns et l’indignation, sinon les souffrances, des autres ;
Citoyen du département français de Constantine (Algérie) de la quatrième génération, mes parents n’ont jamais possédé un arpent de terre ; ils ont seulement par un dur labeur,  éduqué leurs enfants dans le respect de la République et de la France.
Aussi c’est avec beaucoup d’attention que je suivrai la décision du conseil municipal de Carcassonne dont vous êtes, Monsieur le Maire, le premier représentant et le guide. Croyez bien, qu’avec mes compatriotes, nous tirerons les conséquences de la décision du conseil Municipal de Carcassonne quant à la commémoration du 19 Mars 1962.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de mes salutations.
Fred ARTZ
Membre du directoire du Rassemblement National des Français d’Algérie et de leurs Amis