François Hollande : Nous l’avons dit et nous le répétons, les crimes commis durant la période de colonialisme en Algérie sont énormes.

 
       
 
 

«Nous envisageons un avenir commun avec la France, mais après la reconnaissance de ses crimes coloniaux», a déclaré hier Abdelaziz Belkhadem (secrétaire général du FLN). « Le fait colonial doit être condamné, c’est un fait fort tragique », a répondu, pour sa part, François Hollande lors d’une conférence de presse animée au siège central du vieux parti à Alger. L’invité du FLN est en visite de trois jours en Algérie.
François Hollande a rappelé la visite qu’il avait effectuée en Algérie en 2006 s’est étalé sur l’avenir des relations entre les deux pays.
«Il est nécessaire pour nous d’accomplir le devoir de mémoire entre les deux pays souverains. Nous l’avons dit et nous le répétons, les crimes commis durant la période de colonialisme sont énormes. Nous ne voulons pas de relations électriques entre l’Algérie et la France pour les années à venir. Et ce à partir de 2012», a-t-il souligné.


Nous l’avons dit et nous le répétons, les crimes commis durant la période
de colonialisme sont énormes.


Et d’ajouter : «Le fait colonial doit être condamné. C’est un fait fort tragique pour les deux pays et nous ne voulons pas attendre 50 ans de plus pour tourner la page tout en incluant les faits qui vont avec. Nous attendons les décisions du FLN pour le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, car c’est aux algériens de décider».
François Hollande a aussi mis l’accent sur les relations qui caractérisent le bassin méditerranéen : «L’aspect économique est important entre les pays des deux rives, mais l’aspect politique l’est aussi, et ce, dans un cadre large, d’où la nécessité de discuter de la méditerranée».
Par ailleurs, le député socialiste a aussi défendu la cause du FLN pour son adhésion à l’internationale socialiste : «Nous voulons que le FLN adhère de par son histoire au mouvement progressiste socialiste». L’ancien premier secrétaire national du PS français a abordé aussi le sujet du Sahara occidental : «Nous demandons et nous avons toujours mis en avant la légalité internationale en la matière».Source: Le Temps d’ Algérie