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Le Mémorial - Mur des Disparus va être édifié par l’association culturelle du Cercle Algérianiste dans l'enceinte du Couvent Ste Claire à Perpignan

 

 

Le Cercle algérianiste installera fin 2006 le Centre de l'œuvre française en Algérie, Centre de la Mémoire des Français d'Afrique du Nord, à la fois Musée et Centre de Documentation.
En octobre 2004, un olivier a été planté à Perpignan à la mémoire des Disparus près du lieu ou sera érigé le mur des disparus où seront inscrits les noms de toutes les personnes disparues en entre 1954 et 1963 sans distinction de sexe, d'âge, d'origines ou de confession.
Ce Mémorial sera là pour rappeler le drame des français d’Algérie savamment occulté par l’enseignement et souvent ignoré par la population .
Dans un diaporama le 5 juillet 2005 le projet est présenté., la projection débute par une série de murs réalisés en d'autres lieux pour d'autres disparus (Oradour sur Glane, Shoah, disparus du Chili, etc... Cette présentation a permis à l'assistance de découvrir ensuite le Couvent de Sainte Claire qui doit accueillir le futur Centre de l'Oeuvre française en Algérie et le futur Mur des Disparus.

Projet statue mur ses disparus Perpignan
Voir aussi la réponse d'une fille de Disparu au
« Non ! au musée de la mairie de Perpignan à la gloire de la colonisation » de la LDH.
L'inauguration mur 25 novembre 2007 | en savoir plus |
 

Ce mur sera d'une longueur de15 mètres et sur une hauteur 2,5 mètres avec une sculpture centrale qui sera réalisée par Gérard Vié.
Dans un courrier du 24 octobre 2005 au maire de Perpignan l’association L.D.H (Ligue Des Hommages au stalinisme)
« Ce mur des disparus ou stèle mémoriale est un projet de l’ADIMAD, association qui cultive le souvenir de l’organisation factieuse OAS. La LDH s’étonne qu’une collectivité locale avalise l’érection d’un monument à la gloire de ceux qui ont essayé de renverser la République, ont déchaîné sur la France et l’Algérie le terrorisme le plus meurtrier qui soit. »
Réponse du Maire de Perpignan à la Ligue Des Mensonges « Au-delà des omissions, des inexactitudes, elle véhicule des contre vérités qui permettent de douter du véritable but de votre association. Nous allons créer dans l’enceinte du Couvent Sainte-Claire, un « centre de la présence française en Algérie » et dans le jardin, un mur en la mémoire des disparus en Algérie, dont des dizaines de milliers de harkis. Si vous défendez les Droits de l’Homme, vous défendrez aussi la mémoire de ces innocents massacrés dans des conditions atroces. Ces deux projets sont exclusivement portés par le Cercle Algérianiste, association apolitique qui n’a rien à voir avec l’ADIMAD.


Les nostalgiques du stalinisme reprennent la plume avec l’appui des journaleux de F3 Perpignan


« Non ! au musée de la mairie de Perpignan à la gloire de la colonisation » &  « Il est évident que la mairie de Perpignan et son maire Jean-Paul Alduy se font complices des nostalgiques de l’Algérie coloniale, qui se complaisent à attiser la haine et à exalter le communautarisme. Et comme si cela ne suffisait pas, il est prévu d’ériger dans l’enceinte du couvent Sainte Claire, un « mémorial des disparus en Algérie (1954-1963) » dont le comité de pilotage est constitué en particulier des deux adjoints au Maire de perpignan, Jean-Marc Pujol et Maurice Halimi. Le cercle Algérianiste a fait aussi appel à deux « historiens », Geneviève de Ternant et Jean Monneret, dont les travaux sont consacrés à faire l’apologie de l’Algérie française. »


Réponse du Cercle Algérianiste à l’association anti-Rapatriés Algérie L.D.H


« En exigeant de la Municipalité de ne pas confier la gestion du futur centre de la présence française en Algérie de Perpignan au Cercle algérianiste, principale association culturelle de Français d’Afrique du Nord, au prétexte ce que futur Centre de documentation  serait  consacré à la gloire de la colonisation,  les associations et partis politiques d’extrême gauche voudraient imposer leur vision hémiplégique de l’histoire.

Le Cercle algérianiste qui rassemble objets, documents, collections et autres témoignages de ce que fut la vie des populations d’Algérie de 1830 à 1962, condamne les propos hargneux et  diffamatoires de ces  négationnistes de l’histoire à l’égard de toute la Communauté des Français d’Algérie à qui  ils voudraient ainsi interdire  toute expression mémorielle.

Le Cercle algérianiste  rappelle que son action s’articule autour des deux axes que sont la Culture et la Mémoire telle que définie dans son manifeste publié en 1973 : ‘’Nous créons un Cercle algérianiste pour sauvegarder de l'oubli et du néant le peu qui nous reste de notre passé magnifique et cruel".

Dans une récente interview télévisée, les représentants de ces associations contestataires qui prétendent défendre les droits de l’homme, en qualifiant les représentants du Cercle algérianiste de ‘’Marchands de haine’’ ont montré une fois encore leur mépris à l’égard des hommes et femmes qui depuis plus de 33 ans œuvrent pour que soit respectée la mémoire de tous ceux qui ont fait l’Algérie pendant les 132 années de la présence française.

Le Cercle algérianiste n’entend pas se laisser ainsi insulté par ceux qui occultent ou justifient les massacres des populations d’Algérie – européens, musulmans, juifs confondus par les égorgeurs du  FLN ou bien le génocide des harkis par les mêmes sauvages qu’ils ont aidés en leur fournissant armes et argent.

Le cercle algérianiste condamne vivement cette attitude qui une fois encore vient raviver la haine anti-Pieds-noirs et en appelle à la vigilance et à la mobilisation de tous ceux qui veulent le respect de toutes les mémoires.