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Journée des disparus 2015 une très belle cérémonie du souvenir des victimes du FLN à Toulon le 30 août 2015

 
                 
DR René Pico

Cérémonie devant le monument de la porte d’Italie à Toulon,  afin de montrer, que nos chers Disparus d’Algérie ne sont pas oubliés.
Les disparitions forcées ont souvent servi de stratégie pour faire régner la terreur dans la société. Le sentiment d’insécurité résultant de cette pratique ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais touche aussi la communauté et l’ensemble de la société.

Le 21 décembre 2010, l'Assemblée générale, dans sa résolution 65/209, s’est dite profondément préoccupée par la multiplication dans diverses régions du monde des disparitions forcées ou involontaires, y compris les arrestations, détentions et enlèvements, lorsque ces actes s’inscrivent dans le cadre de disparitions forcées ou peuvent y être assimilés.

Elle souligne également le nombre croissant d’informations faisant état de cas de harcèlement, de mauvais traitements et d’intimidation des témoins de disparitions ou des familles de personnes disparues.

Dans la même résolution, l’Assemblée a décidé de proclamer le 30 août Journée internationale des victimes de disparition forcée, célébrée depuis 2011.

DR - René Pico

La Journée internationale des personnes disparues, organisée chaque année le 30 août, vise à attirer l'attention de l'opinion publique sur le sort de ces personnes et de leurs proches.

En effet, le nombre de requêtes n'a cessé de croître récemment et devrait dépasser le millier cette année (fin juillet, on en dénombrait 611, soit 68 de plus qu'en 2014).

Le 30 août, journée de commémoration

La Journée internationale des personnes disparues rappelle au grand public le sort de personnes dont on a perdu la trace. La Journée internationale des personnes disparues, organisée chaque 30 août, a été instaurée en 1981 à l'initiative de proches de personnes détenues ou disparues en Amérique latine.

Chaque année dans le monde, des pratiques visant à faire disparaître les «indésirables» font des milliers de victimes. Ce fut le cas en Europe également, à la suite de la guerre en ex-Yougoslavie.

Les Français d’Algérie sont ignorés par l’organisation internationale.

Allocution du CLAN R lue par Gilles Bonnier

Chers Amis

Devant la communauté internationale nous dénonçons le silence de l’Etat français

                                   Le 21 décembre 2010, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution, la résolution 65/209, par laquelle a été instaurée la « Journée internationale des victimes de disparition forcée » ; journée fixée au 30 août de chaque année et que tous les Etats parties à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées doivent célébrer.

                                   La Convention, adoptée en décembre 2006,  est entrée en vigueur en décembre 2010. Elle stipule notamment, que « toute victime a le droit de savoir la vérité sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l'enquête et le sort de la personne disparue. Tout Etat partie prend les mesures appropriées à cet égard » ; la Convention prévoit aussi que « tout Etat partie prend toutes les mesures appropriées pour la recherche, la localisation et la libération des personnes disparues et, en cas de décès, pour la localisation, le respect et la restitution de leurs restes ». 

                                   En ignorant cette convention qu'elle a pourtant ratifiée en septembre 2008, la France faillit à ses obligations ; pire, devant l'opinion elle fait comme si jamais aucun Français n'avait disparu en Algérie entre 1954 et 1963, elle fait comme si rien ne s'était jamais passé sur ce territoire placé alors sous sa souveraineté.
                                  
                           Aujourd'hui nous sommes ici comme en cachette car il n'est pas bon de rappeler cette honteuse attitude de l’Etat.
                                   Oui, nous sommes ici pour faire cesser ce silence
                                   Je tiens à vous remercier d’être venus nombreux, en cette Journée Mondiale des Personnes Disparues pour dénoncer, pour exprimer votre refus d’oublier, votre refus d’abandonner les vôtres, celles et ceux de vos familles dont vous ne savez plus rien, vos amis, vos camarades, vos compatriotes, restés après vous. Ils méritent une action énergique de la part des autorités des deux pays.
                                   A l'instar de ce qui a été fait ailleurs, nous réclamons une  commission mixte « Vérité et réconciliation » qui travaillerait dans la sérénité et la rigueur et, au plan national, une commission officielle des Disparus constituée de celles et ceux qui connaissent vraiment les dossiers tant des militaires que des civils, le sort des uns et des autres ne pouvant être dissocié. Tous  méritent la même compassion.
                                   En 1987, à l'Assemblée nationale, Jean-Bernard Raymond, alors Ministre des Affaires étrangères, voulant faire cesser l’évocation des disparus, des personnes enlevées, des possibles survivants, avait parlé de « Folle rumeur », et conclu, non sans une horrible désinvolture, qu’ils étaient probablement tous morts.
                                   Ne soyons pas naïfs, peut-être le sont-ils, mais, comme le prévoient les dispositions de la convention internationale précitée, nous avons « le droit de savoir la vérité sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l'enquête et le sort de la personne disparue».
                                   L’Etat doit tout faire pour ces familles depuis si longtemps dans l'attente. C’est une question d’humanité, une humanité que pratiquent bien des pays. L’Etat doit aussi agir pour l' Histoire.
                                   Il y va de l’honneur de la France 
                                   Nous le crions aujourd’hui, devant ces drapeaux de cette France que nous aimons, nous ne cesserons pas de dénoncer ce silence odieux.
                                   Nous savons bien le risque qu'il y à ce que des statues tombent de leur piédestal, mais reconnaître les erreurs commises par l'Etat, rendrait notre pays plus grand et le mettrait plus en accord avec son Histoire.
Nous en sommes convaincus, Merci

 
 
 

Ce monument est situé à Toulon jouxte les remparts de la porte d’Italie a été érigée en commémoration aux martyrs de l’Algérie Française lors de la guerre d’Algérie.

La stèle est fissurée. Une plaque explique qu’elle a été vandalisée « par un attentat inspiré d’un sectarisme aveugle. »

Une stèle similaire répète les mots en hommage aux martyrs de l’Algérie.

Il est intéressant de voir que la stèle vandalisée a été conservée, instaurant ainsi un double devoir de mémoire.

Une pour la guerre d’Algérie, l’autre pour le monument commémoratif.

       
 
 
La LDH Toulon (avec d'autres comparses) expédie un courrier au Maire de Toulon Hubert Falco

"Vous n’ignorez pas les circonstances de sa mise en place suivie d’une destruction, quelques jours avant une inauguration mouvementée en 1980. Certes les tensions et les rancœurs autour de ce monument se sont apaisées, mais cette stèle fait à l’occasion l’objet de récupération politique. De fait, ce monument est devenu “historique”, il fait maintenant partie du patrimoine de la Ville.

Il n’en demeure pas moins une ambiguïté que nous souhaiterions lever. En effet, aucune explication n’accompagne cette stèle dont le message, perçu par certains comme une provocation, ne peut que susciter la perplexité des passants, touristes ou Toulonnais

C’est la raison de notre démarche : nous souhaitons en effet que soit installée à côté du monument une plaque expliquant sa signification et le contexte de sa mise en place. Cet hommage à un ancien de l’OAS ne peut selon nous rester sans explication et il ne doit pas être difficile de trouver un historien impartial qui pourrait rédiger un texte respectant les différentes mémoires de cette période au cours de laquelle notre pays s’est déchiré."

 

Il s'agit d'une manoeuvre conjointe avec les Verts le Parti Socialiste et le Parti Communiste à Béziers et pour le Mur des Disparus de Perpignan.



Prétendre, comme le fait Mr Hillel, que le Mur des Disparus serait truffé d'erreurs, vise un objectif, celui des éternels thuriféraires du FLN : nier les drames qui ne leur conviennent pas, et ne commémorer que ceux qui leur semblent politiquement corrects.
Les reproches des "" les inscriptions du mur des disparus de Perpignan,  ils reprochent au Cercle Algérianiste de ne pas voir y figurer le nom des gens du FLN disparus pendant la guerre d’Algérie.
L’Algérie pendant ce temps ne s’embarrasse pas, de nombreux monuments aux morts sont détruits, le monument aux morts d’Alger est calfeutré, pourtant les inscriptions étaient relatives aux morts de la grande guerre de 1914, et ceux de 1945.
Le Mémorial des Disparus de Perpignan couvre la période 1954-1963. Il comporte les noms de toutes les personnes disparues au cours de cette période sans distinction de sexe, d’âge, d’origine ou de confession : Français d’Algérie, Harkis, militaires du contingent.
Plusieurs milliers de noms de personnes disparues, enlevées sans laisser de trace.
Ce sont des drames atroces qui ont laissé dans les familles angoisses, souffrances, larmes et terribles interrogations sans réponse.