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        A l'aide de documents rares, de photos, d'extraits de films  et de témoignages, Christophe Weber reconstitue les enlèvements de soldats  français par le FLN, durant la guerre d'Algérie. Son enquête le mène jusque sur  le sol algérien, où il recueille les paroles des derniers témoins de ces  événements. Il revient ainsi sur le destin de ces centaines d'hommes dont on  n'a jamais retrouvé ni la trace, ni le corps. Avec les accords d'Evian, en mars  1962, ces hommes sont déclarés «disparus  en mission». Depuis, une chape de plomb pèse sur ces enlèvements, comme si  les ministères de l'Armée et des Affaires étrangères ne voulaient apporter  aucune réponse. 
          Christophe Weber a réalisé aussi en 2005 Oradour, Retour sur  un massacre pour la chaîne des falsos France 2 , il ne lui reste plus qu'un peu  de courage pour réaliser un documentaire sur les disparus civils en 1962 en  Algérie sur les compatriotes d'Oran de Patrice Leconte . 
          Le 1er novembre 1956, alors que la guerre d'Algérie a débuté  jour pour jour depuis deux ans, vingt militaire français disparaissent en  pleine nuit. Enlevés par l'Armée de Libération Nationale - l'ALN -, la branche  militaire du FLN, ils ne réapparaîtront jamais. A l'époque, une seule  information parvient aux familles : le village des Abdellys, le lieu de leur  disparition, étant situé près de la frontière marocaine, ils auraient été  emmenés au Maroc, où l'ALN dispose de bases de repli. Le 5 juin 1958, dans une  autre région d'Algérie, c'est un lieutenant qui disparaît, en compagnie d'un  gendarme. L'un et l'autre sans laisser de traces. Deux affaires de disparitions  qui mettent toujours au désespoir les familles de ces disparus, qui se sont  toujours heurtées à l'indifférence et au silence des administrations et des  ministères français auxquels elles se sont adressées. Un véritable déni  d'existence partagé par beaucoup d'autres familles : de fait, des centaines de  militaires français auraient été portés disparus pendant la guerre d'Algérie.  400 à 600, selon certaines estimations. 400 à 600, peut-être plus, dont le  sort, semble-t-il, a laissé indifférent l'armée et l'Etat français...  
          Oradour - Retour sur un massacre Réalisateur: Christophe  Weber 
          La dévastation de villages entiers, souvent en guise de représailles,  était une 'spécialité' SS. Le 10 juin 1944, aux environs de 14 heures, une  compagnie de waffen SS connue sous le nom de 'Das Reich' investit un village de  la Haute-Vienne,  près de Limoges : Oradour-sur-Glane. Quelques heures plus tard, le village a  été systématiquement détruit, pillé, incendié, et une bonne partie de la  population massacrée : un bilan officiel fait état de 642 victimes, morts dans  des conditions atroces. En plus des actions insensées des SS, ce document  s'attarde également avec brio sur la réalité des jeunes miliciens engagés de  force. 
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