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Gouvernement empêche la réunion des familles de victimes du massacre 5 juillet 1962 à Oran à l'arc de triomphe
le 5 juillet 2007 45 ans après


 
















Joseph HATTAB-PACHA































Mlle Alliot Marie
et
Nicolas Sarkozy





















Alain ALGUDO

   
Les associations de Rapatriés d'Algérie protestent auprès du ministre de l'intérieur Mlle Allliot Marie qui est plus prompte à se protéger | lire la suite | que d'avoir un sentiment de compassion envers les familles de victimes, enfin elles se retournent vers le président de la République Nicolas de Sarkozy.
 
Lettre de VERITAS au Président de la République,
 
Monsieur le Président de la République,

Au cours de votre campagne électorale, vous avez affirmé votre engagement d’être le Président de tous les Français, vous avez mis l’accent sur la grandeur, la générosité et la magnanimité de la France, ce grand pays démocratique qui, aujourd’hui, s’apitoie sur les épreuves du Liban, de la Palestine et du Darfour.

Evidement, la France que vous évoquiez-là est celle que nous avons appris à aimer dès notre prime enfance, ce pays noble et généreux dont l’altruisme et la libéralité faisaient l’admiration du concert des nations.

Il semblerait, cependant, que l’image de la France de 1962 n’ait pas été conforme à l’idéal forgé par des siècles d’abnégation et de dévouement à la cause humaine.

En effet, les Français d’Algérie, dont nous sommes les survivants, ont eu à supporter des épreuves bien pires que celles du Liban, et ils ont été victimes de massacres, plus importants et plus sadiques que ceux du Darfour.

Or, non seulement la France actuelle, dite du changement, n’a pas eu, à ce jour, un mot, ni même une pensée pour eux, mais encore, nous apprenons en ce 5 juillet 2007 marquant le 45ème anniversaire du plus odieux pogrom du siècle (hécatombe de près de 4.000 Français civils et totalement innocents) dans les conditions les plus extrêmes de la barbarie, qu’un dépôt de gerbe à leur mémoire à l’Arc de Triomphe vient d’être interdit.

Ainsi, Monsieur le Président de la République, les morts-vivants que semblons être pour vous, n’existeraient pas, et, de ce fait, ils n’auraient droit ni à la mémoire, ni au culte de leurs morts !

Sommes-nous revenus à la France noire, à la France arbitraire, à la France parjure des années 1960, ou craignez-vous que soit mise à jour l’infamante conduite du Chef de l’Etat de l’époque ?

Comme vous n’étiez pas encore né en 1962, nous vous conseillons vivement la lecture du document et des attestations jointes qui vous permettront une connaissance plus approfondie du véritable génocide français qui s’est produit à Oran, le 5 juillet 1962, tache indélébile sur l’Histoire de France que les politiciens ne pourront pas dissimuler encore longtemps.
En vous souhaitant une bonne lecture, et en espérant une saine réaction de votre part
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression notre considération distinguée. Anne CAZAL Joseph HATTAB-PACHA
Réponse de Mlle Michèle Alliot Marie à Madame Anne Cazal

Paris 31 juillet 2007

Réf : CAB.INT./BDC/N°2746 /MP
Madame,
Vous avez attiré l'attention de Madame Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales, sur l'interdiction dont l'Association ALLO (Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran) a fait l'objet de déposer une gerbe sous l'Arc de Triomphe, le 5 juillet 2007, lors de la cérémonie de la Flamme à l'occasion du 45 ^anniversaire des événements d'Oran.
Madame le Ministre a pris connaissance de vos préoccupations avec intérêt.
Elle m'a confié le soin de vous informer qu'après enquête diligentée auprès des services de la Préfecture de Police de Paris, il a été décidé, au vu des éléments susceptibles de créer des débordements et des troubles à l'ordre public en un lieu de mémoire et de recueillement, d'interdire la manifestation envisagée par l'association ALLO, ainsi que toute autre manifestation en ce même lieu, à la date indiquée.
A cet effet, un arrêté interdisant tout rassemblement de l'Association des Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran ainsi que tout rassemblement aux abords de l'Arc de Triomphe, en relation avec cette association, le 5 juillet 2007 a été publié au Bulletin Municipal Officiel et affiché aux portes des mairies et des commissariats centraux des arrondissements concernés ainsi qu'aux portes de la Préfecture de Police.
Je vous prie de croire, Madame, à l'assurance de ma considération distinguée.
Ludivine OLIVE

Réponse a lettre Anne CAZAL

Réponse de Nicolas Sarkozy à Monsieur Joseph Hattab-Pacha

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Le Secretaire Général Adjoint
Paris le 3 août 2007

Monsieur le Président,

Vous avez bien voulu faire part à Monsieur le Président de la République de votre indignation, après l'interdiction d'un dépôt de gerbe le 5 juillet 2007 au tombeau du Soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe, signifiée par la Préfecture de Police de Paris au Président de l'Association des Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran ( ALLO).
Je vous précise que cette décision ponctuelle a été prise à rencontre d'une manifestation de type associatif par la Préfecture de Police de Paris, pour des motifs d'ordre public.
Je vous rappelle que la Nation, ainsi qu'en dispose l'article 2 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005, associe solennellement les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord.
Par ailleurs, afin d'éviter que cela ne se reproduise, le Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants organisera une réunion de l'ensemble des parties pour que ce recueillement puisse se dérouler dans la sérénité et la dignité.
Je vous prie d'agréer, Monsieur te Président, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
François PEROL

   
Lettre expédiée à Madame Le Ministre par
Les Comités de défense des Français d’Algérie et Agriculteurs rapatriés
   

Madame Le Ministre,

J’ai pris connaissance avec attention de votre réponse transmise par l’intermédiaire de votre Chef de Cabinet, à Madame Anne CAZAL, directrice de publication du mensuel VERITAS,  concernant l’interdiction faite à l’association ALLO de déposer symboliquement une gerbe sous l’Arc de Triomphe, et ce pour « troubles à l’ordre public ».

Madame le Ministre avec tout le respect que je vous dois,  je vous demande d’avoir au moins l’obligeance de ne pas nous prendre pour des naïfs !

Comment les têtes chenues, que nous sommes tous devenus, pourraient troubler cet « ordre public » que ne semble pas gêner les porteurs de cagoules, ceux qui sifflent la Marseillaise en agitant à l’occasion des drapeaux étrangers, et, à TOULOUSE, la crémation du drapeau national lors de l’élection de notre Président de la République,  par les troupes de ceux-là  même qui s’élèvent contre nos commémorations pacifiques.

Non ! En l’occurrence, vous paraissez plier devant les dictats de ces organisations ou individus de l’étranger ou de l’anti-France.

Mais les menaces de cette « chienlit » ne seraient-elles pas une excuse bienvenue pour ne pas ébranler votre certitude que « l’homme du 18 juin 1940 » n’est pas celui du
« 5 juillet 1962 » ?

Sachez Madame Le Ministre que les martyrs de l’indéniable ordre criminel du 5 juillet 1962 qui a permis les massacres d’ORAN, regardent, d’outre-tombe, tous les complices et les dissimulateurs de ces abandons génocidaires aux couteaux des égorgeurs.

« Myrtille » la petite oranaise, qui, ce 5 juillet 1962, a perdu 14 membres de sa famille,
restera pour nous le symbole de l’indicible horreur d’une trahison préméditée.
« Myrtille….Myrtille…. Myrtille…. Mille fois Myrtille », au lieu du son des cloches,  que ce prénom résonne dans vos consciences lors de toutes les messes que vous pourrez célébrer pour le responsable suprême de notre tragédie !

Vous pouvez être assurée, Madame Le Ministre, de notre respect pour les lois de la République et pour les décisions que vous prenez, même si elles nous paraissent iniques.

Mais, même si nous avons le cœur gros, notre détermination pour faire connaître cette dantesque réalité, est intacte. L’Etat Français et les médias la cachent au Français, avec un acharnement qui fait toujours de nous tous «d’affreux colonialistes » !

Un seul des responsables d’Etat qui se sont succédés jusqu’à ce jour a-t-il levé le petit doigt pour dénoncer cette honteuse et omniprésente propagande ?
Non ! Jamais ! Nous restons toujours les boucs émissaires destinés à crédibiliser auprès d’une majorité crédule de la population une politique de trahison à la parole donnée et d’abandon de vos compatriotes de l’Algérie Française qui ont vécu une tragédie.

Mais pour nous l’espoir demeure malgré l’ignominie entretenue depuis 45 ans.
Devant l’injuste hostilité savamment orchestrée, nous avons su faire preuve de courage, de civisme et de discipline. Oseriez-vous le nier ?

Nous pensons, très sincèrement, que si notre peuple avait été complètement décimé, ce que permettaient les ordres diaboliques de non intervention, notre disparition n’affecterait en rien, encore aujourd’hui, la croyance de certains en la grandeur de celui qui avait programmé notre « sacrifice » ! (Voir sa réponse à la question du général Gandoët sur notre sécurité)

Nombre de nos compatriotes métropolitains, abusés, ouvrent enfin les yeux sur cette forfaiture d’Etat :
La vérité, contre vents et marées, commence, doucement mais inexorablement, à sortir du fossé sanglant où l’avait poussé « le vent de l’histoire » ! :

  1. La duplicité des déclarations où, sans vergogne, un chef d’état arrivé au pouvoir sur le thème de l’Algérie Française, nous trompait en engageant sa parole alors qu’il avait déjà décidé de faire exactement le contraire de ce qu’il promettait,
  2. Dès 1958, légitimation par Michel DEBRE, dans sa célèbre déclaration, de la future lutte des patriotes qu’il trahira, lui aussi, honteusement,
  3. Les contacts secrets des gaullistes avec la rébellion dès leur prise du pouvoir,
  4. L’affaire SI SALAH, summum de mépris pour le courage, et abandon odieux  d’hommes confiants dans « La paix des braves » proposée solennellement. Reçus par le chef de l’état en personne, ils furent éconduits. Suprême insulte pour les musulmans, Il refusa même de leur serrer la main en les envoyant à une mort certaine et, hélas, effective : Haut le cœur ! 
  5.  Financement de la rébellion pour la protection des gazoducs et oléoducs (source DELOUVRIER)
  6. Exclusion, en violation de la constitution, du référendum décidant de leur sort, de toutes les populations des départements Français d’Algérie.

« Des hommes sans foi, sans honneur, nous ont trahis. Il faut dénoncer leurs criminelles  impostures »
( Général JOUHAUD)
Veuillez croire,  Madame le Ministre, à l’assurance de ma considération distinguée.

Alain ALGUDO

   
Affaire du général Poncet : Mlle Michèle Alliot Marie sans aucun jugement officiel « jeté en pâture » à l’opinion publique les noms d’officiers ,dans ce que j’appellerai " l’affaire MAHE " pour se protéger.
Ce qui est curieux dans l'affaire du 5 juillet 2007, c'est qu'un membre de son personnel utilise sa fonction pour empêcher la réunion des familles de victimes.