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Le " 5 juillet 1962 " Oran le massacre des Français d'Algérie, 45 ans après c'est toujours le même mutisme.

 
     
 
               
 

 



45 ANS APRES C'EST TOUJOURS LA MEME CHOSE

 

Victimes du massacre du 5 juillet 1962
ORAN


 
         
   

 

LA CEREMONIE
DU
RAVIVAGE
ARC DE
TRIOMPHE
ANNULLEE
AU
DERNIER
MOMENT

 
           

Les réactions


           
Nous avons été humiliés devant l' Arc de triomphe
et au delà des opinions politiques de chacun il
nous faut avoir des explications sur cette
interdiction sans fondement sérieux . Le silence de
nos élus ne pourraient être compris.
Le fait que seule cette cérémonie parisienne ait été
interdite doit nous "ouvrir les yeux ".
les autres cérémonies qui se sont bien déroulées,
ne peuvent faire passer la pilule .
La mémoire de toutes nos victimes a été bafouée
de manière totalement incompréhensible .
Il n 'y avait aucun risque tangible de trouble a
l 'ordre public. Il suffisait de venir sur les lieux
pour le constater .
Si nous laissons passer cela, tous les affronts ou
les reculades pourront être permis.
G.B
 
Nous ne pouvons que nous étonner d'un tel agissement du gouvernement compte tenu des engagement du Président de la République à reconnaître, faisant suite aux propos de J. Chirac du 21 septembre 2001, la responsabilité de l'Etat français de l'époque dans le massacre des harkis et des milliers de disparus européens, probablement assassinés, par le FLN sans que l'armée ou les forces de police françaises encore sur place n'interviennent.

Qui gouverne en France ? Une poignée de nostalgiques complices des crimes du FLN incapables de réunir à 20 associations plus de 10 personnes dans leur manifestations ou un gouvernement et des députés élus grâce aux 2 millions de voix des Français rapatriés ?

Des familles de disparus se sont déplacées de province à Paris à leurs frais pour venir spécialement honorés leurs morts. Pourquoi les cérémonies de province auxquelles certains d'entre vous se sont associés n'ont-elles pas été aussi interdites ?
La Liberté, l'Egalité et la Fraternité de notre République s'applique encore une fois de façon sélective.
Il s'agit de connaître les raisons de sa décision que le "trouble à l'ordre public" ne peut seul justifier.
Bernard Coll Secrétaire général de JPN
 

L’ANFANOMA apprend avec stupeur et
indignation la nouvelle de l’interdiction du
dépôt de gerbe à l’Arc de Triomphe à Paris,
le 5 juillet au soir, à la mémoire des Victimes
des massacres d’ORAN.

Ainsi, une cérémonie d’hommage aux
Victimes du déchaînement de la criminalité
collective et de la barbarie la plus odieuse
serait annulée au prétexte qu’elle risquerait
de troubler l’ordre public. Cédant à

   

l’intoxication d’une campagne mensongère et fielleuse, le Préfet de Police de Paris aurait cru devoir interdire ce rassemblement dûment autorisée par le Comité de la Flamme.
Le même jour, fort heureusement des cérémonies se dérouleront dans le calme, le recueillement et la compassion et permettront d’honorer dignement les centaines et les centaines d’Oranais innocents, massacrés dans des conditions abjectes, pour leur seule appartenance à la race « européenne », et dont les corps n’ont pas tous été retrouvés ni même recherchés. Ces cérémonies rassembleront les fidèles du souvenir un peu partout en France. Il ne pourra en être de même à Paris, au cœur de la Capitale… Combien légitime est notre colère !

Le 5 juillet 1962 à Oran, l’Etat français ne protégeait pas ses ressortissants ; le 5 juillet 2007 à Paris, comme il le faisait déjà en 2006, il insulte et sacrifie à nouveau leur mémoire…

 

Monsieur le Président de la République,
Lors de votre investiture, vous avez rendu un hommage appuyé aux trente cinq résistants communistes fusillés dans le Bois de Boulogne à Paris, dont le parcours patriotique devrait d’ailleurs être éclairci. Vous avez à cette occasion stigmatisé le passé pour mieux aller vers l’avenir, vous avez parlé des engagements de la Résistance, de la justesse de son combat.

Puissiez-vous, Monsieur le Président, un jour prochain rendre le même hommage à ceux et celles qui sont tombés, qui ont également souffert, dans une autre Résistance, décriée par les adeptes de la repentance, mot que, semble-t-il, vous souhaitez bannir de notre langage officiel. Cette Résistance, fut celle que les Français d’Algérie ont menée contre l’abandon de leur terre natale constituée de départements français.

Puissiez-vous, Monsieur le Président, intervenir afin que cessent les manifestations, pourtant interdites, commémorant le 19 mars 1962, faux cessez-le-feu, puisque après cette date plus de 100 000 harkis furent massacrés, plus de 500 militaires Français furent tués ou portés disparus, plus de 3 000 Français de souche européenne enlevés.

Puissiez-vous rendre hommage à tous nos morts, assassinés par le FLN, fusillés par l’armée française le 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger, massacrés le 5 juillet 1962 à Oran sans que cette même armée, encore présente, ne leur vienne en aide, à tous ces disparus, enlevés par les nouveaux maîtres de l’Algérie indépendante, jamais recherchés par les autorités françaises de l’époque, à ceux qui sont tombés sous des balles françaises, à ceux qui furent emprisonnés, à ces quatre fusillés, condamnés par des tribunaux d’exception, morts parce qu’ils voulaient vivre en Algérie française sous les plis d’un seul drapeau, celui de la France. Certains de ceux-là s’étaient aussi battus en France dans les rangs de la Résistance entre 1940 et 1944, en Indochine de 1946 à 1954, en Algérie pendant huit années.
La famille rapatriée s’amenuise au fil des ans, aussi nous vous demandons de nous laisser commémorer la mémoire de nos amis, de nos frères de combat. Autorisez-nous, Monsieur le Président, à rendre chaque année l’hommage, que nous leur devons, à tous nos morts. Faites que nos manifestations ne soient plus interdites, comme cela vient de se produire à Perpignan et à Marignane, et pour la deuxième année consécutive à Paris, où l’on nous a interdit de déposer des gerbes en mémoire de nous nos disparus, et ceci sous le fallacieux prétexte d’éventuels troubles à l’ordre public, alors que nous souhaitons seulement nous recueillir. Laissez-nous ériger des monuments, derniers lieux de souvenir, à tous ceux qui sont tombés pour l’Algérie française. Ils étaient Français et, comme vous l’avez souligné, eux aussi avaient dit :


NON AU DESHONNEUR !


Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en mes respectueuses salutations.

Robert SAUCOURT Président de l’AMEF Président du Collectif Aixois des Rapatriés
A.M.E.F. Maison Maréchal JUIN - 29 avenue de Tübingen - 13090 AIX EN PROVENCE
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