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L’Ennemi intime Un film hostile et injuste pour les combattants français.
Dans la tradition antimilitariste de l'extrême gauche.
         
 
     
   
     
 
Patrick Rotman un nostalgique
de Lev Davidovitch Bronstein
 
     
 

L’Ennemi intime est une œuvre d’une grande dureté où la violence et le mensonge déborde de presque chaque image.
Traiter de la guerre d'Algérie ne peut jamais faire de mal. Malheureusement c’est tombé entre les mains de Florent Emilio Siri, et de son complice Patrick Rotman qui est derrière pour apporter le côté pseudo historique , il s'agit d'un film de propagande grossière pour condamner l' armée Française et la torture à sens unique.
Pour la torture quotidienne du coté de l'armée Française, le pseudo réalisateur utilise des acteurs (?) déguisés en militaires façon armée italienne habillés en noir, pour les tortures du coté FLN cela se passe dans le noir, comme cela c'est plus clair..

La chose, on ne peut pas dire que tout ça soit d’une grande finesse et d’une folle originalité, une grande manifestation de mensonges.

 
         
 
 

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR PATRICK ROTMAN


Monsieur,
Le Cercle pour la Défense des Combattants d'AFN (CDCAFN) regroupe 17 associations, représentant 800 000 adhérents. Il s'est réuni le 25 octobre 2007 pour évaluer le message délivré par le film "L'ennemi intime" dont vous êtes le scénariste.
Le pacte fondateur qui unit ces associations a pour but de défendre l'honneur de ceux qui ont servi la France dans la lutte décidée par les gouvernements de l'époque en Afrique du Nord, notamment en Algérie entre 1954 et 1962.
Les Présidents de ces associations, après avoir vu, séparément, le film "L'ennemi intime" et pris le temps de la réflexion, estiment de façon unanime que le scénario est orienté préférentiellement contre l'Armée Française et manifestement nuisible à la France par l'incitation à la haine raciale qu'il suinte.
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"L'ENNEMI INTIME", encore et toujours.


Au risque de surprendre, je ferai un aveu. Trois fois je suis allé voir cette fiction. D'abord, j'en suis ressorti outré. Silencieux. Malgré tout j'y suis retourné, pour me faire, sans émotion, une opinion. Attentif, rien, je crois, ne m'a échappé. Avec quelques spectateurs, comme moi restés jusqu'au bout, et ressortis en silence. Rien de stimulant à se dire ! Je m'y suis alors rendu seul pour noter quelques impressions. A mon avis, il n'est pas indispensable de s'y rendre… Bientôt la télévision nous le montrera, et à une heure de grande écoute.

Je n'ai jamais vécu pareille violence en Algérie. Ce film est "énorme" et dégradant. C'est une contrevérité militante, déguisée en préoccupation de morale, une fiction passionnément hostile et injuste pour les combattants français. Dans la tradition antimilitariste de l'extrême gauche. C'est toujours le combat que mènent Rotman et ses amis pour façonner l'opinion des jeunes.
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C'est une énorme violence, par une accumulation de sévices et de brutalités. Une démesure tellement excessive qu'elle en paraît peu vraisemblable.
Ce film veut faire de " l'américain ", faire "Platoon" en l'Algérie comme au Viêtnam. Un cinéma de fureur, " torrentiel, outrageusement esthétique, avec une violence omniprésente" comme dit Benjamin Stora, justement à propos du Viêtnam. Mais le cinéma américain aime aussi à héroïser ses soldats, tandis que Rotman vise à culpabiliser.
C'est : tortures, massacres, napalm et corvées de bois. L'histoire d'un jeune officier innocent qui finit par torturer lui-même avec un acharnement dément.
Il poursuit un certain Slimane, dont on apprend pour finir qu'il est mort.

Rotman déclare avoir abandonné ici tout manichéisme. Pour preuve, au début du film, il montre de pauvres villageois égorgés par le FLN. Mais ensuite, et deux heures durant, il nous donne à voir les atrocités des Français, des corps nus, des cris et du sang, "la grande impunité des militaires"selon la formule de Raphaëlle Branche. Que d'images inoubliables ! Le basculement progressif du lieutenant dans l'horreur de la guerre venant servir d'alibi moral à cette fiction d'atrocités.

Signaler les incohérences factuelles du scénario ou de la mise en scène ne présente pas tant d'intérêt qu'on s'y attarde, tant l'essentiel n'est pas là. C'est un film politique, mensonger et néfaste. Pour établir chez un jeune peu averti cette guerre comme injuste et sans raison d'être, pour montrer ainsi la faute collective des Français, Rotman affiche que le FLN voulait dès le début négocier, ce qui est particulièrement faux. Le FLN voulait l'indépendance totale, et immédiate. Mais Rotman avait huit ans. Il ne se souvient pas bien. Le FLN multipliait les exactions - je pense aux massacres d'El Halia en août 1955 - le gouvernement dût dépêcher des soldats français pour rechercher les terroristes et protéger la population.
Rotman poursuit encore : pourquoi refuser à l'Algérie cette indépendance que l'on avait accordée au Maroc et à la Tunisie ? Pourquoi cette guerre ignoble? Comme s'il ne se posait pas dans l'Algérie d'alors un problème autrement difficile. "La France se rendait là coupable de discrimination ! " ajoute la professeure, auteur du dossier pédagogique d'accompagnement du film. "

Et toujours, pour souligner le caractère criminel de cette guerre " imposée " par la France, Rotman affiche à côté des pertes françaises, 25.000 morts, celles de 300 à 600.000 Algériens. Différence impressionnante, un massacre, exemple tendancieux. Le ministère algérien des combattants retient 145.000 morts. C'est à coup sûr beaucoup, mais justement, bien assez. Quant aux pertes civiles, on ne les évalue pas plus précisément que le nombre des harkis massacrés.

C'est aussi un film profondément hostile aux combattants français. Il donne des hommes du FLN une image de vigueur et d'efficacité. Implacable, le combattant de l'indépendance surprend les Français. Il ouvre sur eux, toujours à la mitrailleuse, un feu puissant et ravageur. Il tue, il est redoutable. On ne l'aperçoit d'ailleurs que de loin. En groupes fantastiques, sinon en hallucinations. Et si à demi brûlé, on le voit mourir, il est toujours digne, il fait ses prières.

En revanche, on voit le soldat français toujours surpris, inquiet, alarmé. Il est pris à revers, il se replie, il se met à l'abri, il s'écroule, il est gibier, son souffle est tremblant, il appelle au secours. Les camarades tombent, il y a des morts, des blessés. Tous, ils ne seront sauvés que par l'emploi du napalm. Bref, c'est un soldat pitoyable, et sa brutalité n'en est que plus méprisable.

Intimement hostile au combattant de la guerre d'Algérie, Rotman nous montre en alternance toutes les formes de ses violences, c'est napalm, massacres ou "corvées de bois", puis au retour au poste, c'est beuveries en musique, saouleries vulgaires, systématiques, et torture pour les prisonniers. Pour notre professeure, c'est d'ailleurs le "tableau fidèle de l'armée française de 1959" !

Mieux encore, le film commence par une méprise. Le jeune lieutenant venait remplacer un officier tué par un groupe de sa propre section. On nous montre, non sans dérision, les obsèques de ce "mort pour la France" sur le cercueil duquel on épingle la légion d'honneur.

C'est enfin l'extension de la méthode de Rotman. On connaît "La guerre sans nom" de 1992, et "L'ennemi intime", ce documentaire de 2.002 que nous repasse souvent la télévision. C'est toujours le recueil de témoignages suscités, en réponse à des questions insinuantes et libératrices. Combien après quarante ans, qui n'ont qu'entendu dire, en viennent à déclarer avoir vu ? Les relations à charge sont conservées, regroupées. Pas d'enquêtes ni recherches historiques. Peu à peu se forge la conviction. Pour couper court au reproche d'inexactitude, on choisit alors la fiction. Elle autorise sa part de subjectivité. Elle est émanation de la conscience intime. Elle permet l'occultation de ce qui pourrait déranger. Ainsi que le regroupement, la concentration des séquences fortes qui renforcent le pouvoir compassionnel. Tout est avantage. On comprend ce choix.

Je ne dirai pas ici de mal des interprètes. Ils sont excellents. Télérama nous apprend que Benoît Magimel, le jeune lieutenant, rêve de rejoindre la télévision "pour l'utiliser comme un outil politique". On est prévenu. Quand au sergent Dougnac, Albert Dupontel, le journal du dimanche nous révèle qu'au temps de la conscription, il était réformé. Mais de toutes façons, ce film est grandiose et fera date. C'est l'avis du Figaro Magazine.

Plus significative me semble la mise en place d'un dossier d'accompagnement pédagogique de 18 pages, commentaires et justification du message de Rotman. Pour quel objectif ?
La presse nous apprend aussi que "l'ennemi intime émeut les jeunes d'origine algérienne". C'est justement à eux que je pense. Comment peuvent-ils avoir envie de rejoindre d'une manière ou d'une autre une nation coupable de tant de forfaits, aussi peu fière d'elle-même et respectueuse de ses soldats et de ses morts ? Quelle communauté affective, quel "vivre ensemble" demain ?

Patrick Rotman s'était fait connaître autrefois par un livre : "Les porteurs de valise. La résistance à la guerre d'Algérie". L'histoire du peuple algérien, victorieux dans sa lutte, telle qu'elle est enseignée à Alger, va-t-elle inspirer peu à peu en France l'histoire du peuple français ?
François MEYER


 

Un échec commercial

Fiche box-office de L'ennemi intime
Sortie le 03/10/2007 sur 362 copies

Entrées 1er jour: 28 285 spectateurs
Entrées 1ère semaine: 189 075 spectateurs

Cumul Paris: 117 000 spectateurs
Cumul France: 410 000 spectateurs

 

Orienté, c'est ce qui ressort du titre du film " L'ennemi intime" reproduction littérale de celui de votre documentaire de 2002, qui chargeait, pratiquement à sens unique, l'Armée Française pour sa brutalité, voire sa sauvagerie pendant la guerre 1954-1962.
Certes, le film actuel, dans son début, montre le résultat du massacre de villageois par les rebelles, illustrant ainsi la cruauté du FLN, et, à la rigueur, pouvant justifier la recherche du renseignement par la torture de fellaghas capturés ; sauf que la mise en scène est outrancière, caricaturale et finalement grotesque ! Ces chaînes !! on se croirait revenu au Moyen-Age. En apparence par symétrie, mais en réalité disproportionnée, la charge contre l'Armée Française est orientée au point de mettre en scène un épisode révoltant, reproduction d'un "mini-Oradour sur Glane". L'accusation est tellement grave qu'il est indispensable de s'arrêter sur son mécanisme et sa mise en scène.
Le scénario est centré sur l'action d'une petite unité d'infanterie où se mêlent quelques harkis et une quarantaine de soldats métropolitains, encadrés par un seul sous-officier d'active, certes expérimenté, et un jeune officier de réserve, peu à l'aise. C'est le choix de la mise en scène de ce film-fiction, de manière à représenter de façon compréhensible l'armée régulière à base d'appelés du contingent, implantée dans les secteurs opérationnels d'Algérie. Grâce à ce procédé, inutile de montrer plusieurs unités, puisqu'il suggère, et l'on peut l'imaginer, qu'elles se ressemblent toutes. A noter qu'apparemment il n'y a pas d'appelés de souche nord-africaine, aux mentalités et motivations différentes de celle des harkis. Or, ils représentaient, en 1959, 40% de l'effectif d'une telle section. Ce qui à soi tout seul rend invraisemblable la sauvagerie d'une telle unité envers la population.
L'épisode en question, une jeep transportant trois militaires armés tombe dans une embuscade, isolée et non liée au village. Cet acte de combat normal ne justifie pas l'intervention dans le village d'un commandant, arrivant après la bataille, vêtu d'une chemise noire (allusion au fascisme, et au passage injure envers les officiers d'active) ordonnant le massacre des enfants et des femmes.
Votre récit accusateur est d'autant plus invraisemblable qu'il prend pour cible des soldats appelés du contingent, aguerris et mûris par les opérations de pacification auprès des populations. Même en l'absence de recrues de souche nord-africaine, ces appelés et leur encadrement; qui partageaient la même vie et les mêmes risques, n'auraient pas accepté sans broncher de massacrer des femmes et des enfants. Ils n'étaient ni stupides, ni lâches et vous les insultez en traitant ainsi leur comportement dans la guerre. Inutile de vous masquer derrière le faux nez de cette contorsion pseudo-philosophique de "L'ennemi intime" et de vous abriter juridiquement derrière l'artifice de la fiction : il s'agit bel et bien d'une injure.
En retour, nous qui avons réellement combattu en Algérie avec des harkis et des appelés, nous affichons notre conviction : les appelés, les harkis, les sous-officiers et les officiers subalternes de l'encadrement de contact de ces troupes étaient de bons soldats, de bons Français incapables de commettre ces crimes que vous mettez complaisamment en scène. Pour attirer le chaland ou par idéologie ?

Cette idéologie est nuisible à la cohésion nationale, eu égard aux réactions possibles, probables et surtout durables, de l'importante population d'origine maghrébine face à ces crimes, dont le "mini-Oradour sur Glane". Comment voulez-vous qu'en France la population d'origine maghrébine ait envie d'aimer les Français ? Car dans votre scénario, il ne s'agit pas d'une unité d'extra-terrestres, fabriquée et mise en scène pour ce film-fiction. Non, il s'agit de combattants fournis par la conscription, c'est-à-dire par tous les foyers, toutes les familles, de toute la France. C'est donc la France qui est en cause, car ce million de jeunes Français de l'époque, les grand-pères de maintenant, se seraient conduits comme des sauvages, des nazis, vis-à-vis des grands parents et des parents de cette population d'origine maghrébine actuelle. Votre message orienté est nuisible, car il est une incitation à la haine raciale.

Je suis donc mandaté pour vous demander de bien vouloir nous fournir quelques exemples concrets de massacres, c'est à dire pour chacun le lieu, la date (au moins l'année) le numéro du régiment concerné, etc… Car vous ne pouvez à la fois prétendre que ce scénario repose sur des faits réels et refuser d'en apporter la preuve !
Nous nous chargerons de la suite à donner.
Dans l'espoir que vous ne fuirez pas votre responsabilité, je vous prie de recevoir mes salutations.
Général de corps d'armée (cr) Bernard GILLIS
Délégué National du CDCAFN