L'ADIMAD (Association des Anciens Détenus politiques de l'Algérie française) a érigé une Stèle pour tous les Morts, les Résistants-patriotes, les Martyrs, les Disparus du juste combat de l'Algérie française, dans le cimetière de Marignane en juillet 2005.
A la suite de cette initiative, le fils d'un commissaire politique a attaqué Jean-François Collin et Jean-Pierre Papadacci pour "apologie de crimes de guerre " ! Débouté en première instance, débouté en appel, il s'est pourvu en Cassation puis s'est désisté.
Accompagné par Ras l'Front et autres… il a alors attaqué qu Tribunal administratif de Marseille la validité de la concession faite à l'ADIMAD par l'ancien Maire, Daniel Simonpiéri. Le Tribunal a enjoint le nouveau Maire de déplacer la Stèle avant le 7 novembre prochain sous astreinte de 100 € par jour.
Venus de toute la France, plusieurs centaines de sympathisants de l'ADIMAD se sont retrouvés samedi matin 1er novembre 2008, jour de la Toussaint, au cimetière de Marignane (B. du Rh.), devant cette Stèle aux Morts de l'Algérie française.
Les divers orateurs ont dénoncé la profanation qui menace ce Monument, réalisé par Gérard Vié, sculpteur officiel aux armées.
Pour des raisons purement formelles une décision de justice - dont il a été fait appel devant le Tribunal administratif de Marseille – met en effet la ville de Marignane dans l'obligation de procéder au déplacement de la Stèle avant le 7 novembre.
Une simple délibération du Conseil municipal permettrait d'éviter ce démantèlement, mais M. Le Dissès, Maire de Marignane, refuse de l'inscrire à l'ordre du jour, en dépit de l'introduction d'un référé devant le Tribunal de Grande Instance d'Aix et qui viendra à l'audience le 2 décembre
Nous apprenons aujourd'hui que la profanation aura lieu demain matin 4 novembre à 7 heures.
Nous demandons à tous ceux qui le peuvent de venir manifester leur soutien, au cimetière Imbert de Marignane.
Près d'un demi siècle après la fin de la guerre d'Algérie preuve est ainsi faite qu'en dépit des prises de position du Président de la république contre la "repentance", la mémoire des défenseurs de l'Algérie française reste bannie dans la France de Nicolas Sarközy où l'on dévoile en grande pompe plaques commémoratives, noms de rues et statues à la gloire des combattants du FLN et de leurs alliés "porteurs de valises". JF Collin
ADIMAD
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