Mais très vite, il est allé à l’essentiel : ni lui ni l’assistance n’oublient que l’année 2012 est celle du 50e anniversaire de l’exode des Rapatriés, « l’anniversaire de l’abdication de la France face à une poignée de rebelles ».
Ce qu’il refuse avec la dernière énergie, c’est une manifestation officielle pour le 19-Mars, date de l’entrée en vigueur des Accords d’Evian, « accords dans le déshonneur et la trahison ».
Sur ce point, le maire d’Aix est sur la même longueur d’onde que son hôte : « Les Accords d’Evian ont été une véritable honte que, j’espère, les générations futures reconnaîtront (…) Nous ne pouvons pas danser sur les ruines de notre pays ». S’agissant du passé, nul ne peut revenir en arrière. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a plus rien à faire : « Nous devons, reprend Maryse Joissains, défendre la mémoire de l’action de la France en Algérie.
Notre combat doit être mené contre la dénaturation de l’Histoire. Il doit être mené par tous ceux qui aiment leur pays ». La cérémonie s’est achevée aux accents des deux hymnes nationaux des Rapatriés : « La Marseillaise » et « Le Chant des Africains », dont le refrain a été repris en chœur par quasiment tous les élus !
Lire aussi le discours de René Andrès
|