Le président de l’Usdifra "Alors que l’on s’apprête à commémorer le 50e anniversaire de notre exode, c’est une provocation qu’on ne peut pas tolérer !", fulmine le responsable de cette association de pieds-noirs basée dans le Var.
L’enjeu scientifique ? Il ne veut pas en entendre parler. "Le FLN, pour nous, ça représente des milliers de morts.
Cet événement est partisan. La preuve : les organisateurs ne se sont pas rapprochés d’associations de rapatriés..."
"Si ce colloque n’est pas annulé, nous serons nombreux pour manifester"
D’ores et déjà, il a commencé à battre le rappel chez les organisations de Français d'Algérie. "Si ce colloque n’est pas annulé, nous serons nombreux pour manifester".Pour Gabriel Mène, au sujet du rapatriement, les plaies restent vives. Et les enjeux électoraux, bien vivaces.
Les habituels falsificateurs de l'histoire au programme des intervenants.
Avec deux journées de travaux et de nombreux intervenants français et algériens expliquent les organisateurs qui insistent, dans le document de présentation de la manifestation, sur « le respect de la pluralité des points de vue ».
Parmi les sujets traités :
- L'organigramme de la fédération de France du FLN dans le Gard,
- Itinéraires de groupes de choc entre la wilâya 3 et la 8e Région militaire.
- Spécificités du FLN dans le bassin minier des Cévennes.
- La répression de la lutte en France pour l'Indépendance de l'Algérie.
- La mission des commandos FLN en France.
- Condamnation à mort des patriotes algériens et leur exécution par la guillotine dans les prisons françaises.
- Le collectif des avocats du FLN en France, 1958-1962.
Le colloque est programmé les 10 et 11 mars à l’auditorium du conseil général du Gard. Entrée libre. Le collectif organisateur réunit notamment l’Association des Algériens du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron, France-El Djazaïr, France Palestine Solidarité, la CGT du Gard, le Mouvement de la Paix Nîmes ou Solidaires 3 |