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Jacques Briat membre du Groupe d'études
: Fruits et légumes
 
     
 
Une nouvelle stupéfiante une proposition de loi visant à faire reconnaître le 5 décembre et le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie.

Dans un article paru le 05 décembre 2006 dans NICE-MATIN une nouvelle stupéfiante une proposition de loi de Jacques Briat – co-signé par vingt-deux autres députés du groupe, l’U.M.P, MM. Jean AUCLAIR, Jean-Claude BEAULIEU, Gabriel BIANCHERI, Ghislain BRAY, Olivier DASSAULT, Lucien DEGAUCHY, Jean DIÉBOLD, Dominique DORD, Gérard DUBRAC, Guy GEOFFROY, Alain GEST, Maurice GIRO, Jacques GODFRAIN, Didier JULIA, Aimé KERGUERIS, Jean-Louis LÉONARD, Mme Henriette MARTINEZ, MM. Daniel PRÉVOST, Serge ROQUES, Michel ROUMEGOUX, Francis SAINT-LÉGER et Jean-Pierre SOISSON - visant à faire reconnaître le 5 décembre et le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie.
 

Le prétexte du député membre du groupe d'études : fruits et légumes de l'assemblée nationale, si Mlle Ségolène Royal gagne les élections elle a promis a l'association d'anciens combattants nostalgiques de l'armée populaire de remplacer le 5 décembre par le 19 mars.
Le Pôvre Nicolas Sarkozy est bien mal entouré par des députés qui déjà envisagent sa défaite. Nous rappelons à notre cher député pourtant si amical pour nos disparus d'Algérie, que 500 militaires sont "Morts pour la France" en Algérie entre le 2 juillet 1962 et le 1er juillet 1964.
Et notre député d'énoncer les articles du projet de loi..

 

Article 1er
Le devoir de mémoire concernant la guerre d’Algérie, ses morts pour la France, ses combattants et ses rapatriés sera commémoré officiellement les 5 décembre et 19 mars.
Article 2
L’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, fixée à la date du 5 décembre, est complété par une journée nationale de commémoration du cessez-le-feu officiel le 19 mars.

Nous aurions donc deux dates ? Et pourquoi pas trois ou même quatre ?
Allez-vous céder à l’agitation politicienne , vous n’honoreriez pas le mandat que vous tenez en partie des Français d’Algérie pour qui ce 19 mars marque le début d’un abominable calvaire toujours présent grâce à des initiatives comme la vôtre.
Ne doutez pas un seul instant que l’électorat des Français ‘’Rapatriés d’Algérie", en tiendra scrupuleusement compte, lors des prochaines échéances électorales, de votre position et de celle de vos complices dans cette entreprise honteuse qui indigne tous nos compatriotes et nos amis.
         
 
 

Question N° : 84903 de M. Briat Jacques ( U.M.P - Tarn-et-Garonne )
Ministère interrogé : Premier ministre Question publiée au JO le : 07/02/2006 page : 1127
Analyse : familles des disparus. revendications
Texte de la QUESTION : M. Jacques Briat attire l'attention de M. le Premier ministre sur le sort des personnes civiles disparues lors de la guerre d'Algérie. Le nombre de celles-ci est estimé à près de trois mille personnes. La loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des rapatriés a déjà posé pour la première fois le principe de la reconnaissance par la France « des souffrances éprouvées et les sacrifices endurés » par « les disparus et les victimes civiles » lors de « massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian ». Il salue la grande importance de cette reconnaissance consacrée sous la présente législature au regard notamment du drame des personnes civiles disparues. Il lui demande quelle est sa position sur le principe d'une reconnaissance pécuniaire par le biais d'une indemnisation des préjudices subis par les enfants et familles de disparus et sur la prise en compte de la question des disparus, dans le cadre du futur traité d'amitié entre la France et l'Algérie, éventuellement par la création d'une commission mixte chargée de cette question.