| FONCTIONNAIRES 
              RAPATRIÉS, ANCIENS COMBATTANTS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
 Attention à la date de forclusion…
 L’article 75 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de 
              modernisation sociale (J.O. du 18 janvier 2002, page 1008) modifié 
              par l’article 69 de la loi n°2002-1576 du 30 décembre 
              2002 (J.O. n° 304 des 30 et 31 décembre 2002, page 22089) 
              rouvre pour deux ans la possibilité pour les rapatriés 
              de demander le bénéfice de l’article 3 de la 
              loi n° 87-503 du 8 juillet 1987 relative à certaines 
              situations résultant des évènements d’Afrique 
              du Nord, et étendant aux rapatriés d’Afrique 
              du Nord le bénéfice de l’ordonnance n°45-1283 
              du 15 juin 1945 sur la réparation des préjudices de 
              carrière dus à la guerre 1939-1945.
 Les fonctionnaires rapatriés anciens combattants de la Seconde 
              Guerre Mondiale pourront donc, avant le 18 janvier 2004, demander 
              la révision administrative et l’établissement 
              d’un nouveau livret de pension à condition:
 - d’avoir participé à la Seconde Guerre Mondiale 
              (ou d’en avoir été victime), ou d’avoir 
              été victime du régime de Vichy
 - d’avoir servi en Afrique du Nord dans une administration 
              ou un service public
 - d’avoir été intégré, reclassé 
              ou réaffecté dans les cadres métropolitains 
              après l’indépendance.
 Pour plus de précisions:
 AFANOM Tél : 01.42.28.04.01 de 10 à 12 heures
 
 MÉMORIAL 
              DE LA GUERRE D’ALGÉRIE.
 
 Dès 1919, la France en deuil de ses meilleurs enfants leur 
              témoignait sa reconnaissance dans des monuments répandus 
              jusque dans le moindre hameau, à l’issue d’un 
              recensement qui n’avait guère posé de problèmes, 
              malgré le nombre immense des disparus.
 La guerre de 1870, avant elle, la deuxième guerre mondiale 
              ensuite, se sont rappelées aux générations 
              par des hommages gravés dans la pierre ou le bronze, comme 
              l’avaient fait les peuples civilisés, depuis la plus 
              haute antiquité, comme l’ont fait les USA pour les 
              héros du Viêt-Nam.
 Rien de tel pour les morts d’Algérie: après 
              quarante ans, la France a érigé, dans un carré 
              de terrain parisien, ce qu’on n’ose appeler un monument 
              mais plutôt un totem, une simple balise en trois poteaux à 
              la signification indécise.
 Histoire de faire moderne, donc inattaquable, le nom des morts pour 
              la France est gravé dans l’informatique et consulté 
              par ordinateur. futilité, désinvolture odieuse. Qui 
              dira la misère morale dans laquelle a sombré une civilisation 
              capable d’une pareille médiocrité?. Mais qui 
              a remarqué aussi ce que contenait de tromperie en puissance 
              un système dans lequel une simple frappe de clavier peut 
              modifier l’Histoire et la plier aux intérêts 
              de qui a le pouvoir ?
 Au-delà de ces considérations de forme, il est remarquable 
              que la liste des « Morts pour la France » 
              ne comporte que les noms de militaires des unités régulières, 
              comme s’ ils étaient tombés dans une guerre 
              classique: les civils français, si nombreux, victimes principales 
              puisque enjeu même de cette guerre, sont ignorés ceux 
              qui, défendant seuls leur ferme les armes à la main, 
              sont tombés égorgés au petit matin, ne sont 
              pas «Morts pour la France ».. Comme ceux qui, défendant 
              contre tous, leur drapeau dans le combat ultime, ont disparu dans 
              les geôles de Debrosse… comme tant d’autres qui 
              avaient cru aux promesses et l’ont payé de leur vie.
 Ces Français qui ne sont tombés que parce qu’ils 
              se voulaient Français, ces hommes et ces femmes qui n’avaient 
              que le tort d’être nés, ont été 
              enterrés une deuxième fois.
 Décidément- les Pieds Noirs n’ont jamais existé!
 Michel Lagrot (AMEF)
 
 Inauguration le 5 décembre 2002 du mémorial 
              | en savoir 
              plus |.
 JOSEPH 
              HATTAB PACHA RECU PAR MICHEL DIEFENBACHER.
 Pour évoquer le problème des disparus.
  En juin dernier, Joseph Hattab Pacha, président de Veritas, 
              a rencontré Michel Diefenbacher qui l’a accueilli avec 
              courtoisie et bienveillance et a évoqué d’emblée 
              le problème des disparus.
 Joseph Hattab Pacha a évoqué le procès mené 
              par Veritas à l’encontre du Ministère de l’Education 
              Nationale et lui a par la suite fait parvenir plusieurs documents 
              illustrant l’évolution de cette procédure: les 
              Annales du Bac 2003, Histoire et Géographie, où il 
              n’est même plus question de nos victimes, de nos enlevés, 
              de nos disparus, et l’information véhiculée 
              auprès de la jeunesse est la suivante :
 « La guerre a coûté la vie à 20 000 
              soldats français et au moins à 300.000 algériens 
              et l’indépendance a provoqué l’exode massif 
              de la population européenne ».
 Joseph Hattab Pacha a ensuite développé l’indispensable 
              mission que s’est fixée Veritas : le rétablissement 
              de la vérité historique sur l’Algérie 
              Française. Il a clairement dit à monsieur Diefenbacher 
              qu’il ne serait pas possible de masquer encore longtemps la 
              responsabilité de l’Etat français dans ce désastre.
 Il a ajouté que la néfaste politique de Charles de 
              Gaulle, sur tous les plans et sur tous les aspects, devait être 
              condamnée et qu’il devenait de la plus extrême 
              urgence que l’Histoire inscrive sur ses tablettes qu’aucun 
              hymne à la décolonisation ne saurait affranchir de 
              ses crimes celui qui a abaissé partout le drapeau français, 
              livré l’Algérie et ses populations à 
              une bande d’égorgeurs et condamné plus d’un 
              million de français à un exode à vie.
 L’intérêt que monsieur Diefenbacher a montré 
              pour ces propos qu’il a écouté attentivement 
              sans les interrompre, laisse espérer, un rapport intègre 
              et objectif.
 
 Un 
              livre hommage « Mon Père ce Harki »
 
 Dalila Kerchouche, journaliste à l’Express, dernière 
              d’une grande fratrie, est née en 1973 dans un camp 
              de harkis. Elle a toujours voulu savoir pourquoi son père, 
              paysan des montagnes du Chlef, avait choisi de défendre les 
              couleurs de la France.
 Elle vient de publier aux Editions du Seuil « Mon Père 
              ce Harki ». Elle a pris la route de l’Algérie 
              pour remonter aux sources d’un « passé honteux ».
 Elle nous livre un témoignage sur sa famille sa jeunesse, 
              agrémentée de photos poignantes, comme celle du camp 
              harki dans les Pyrénées où l’on voit 
              un enfant derrière les barbelés.
 Un témoignage bouleversant et plein de respect pour l’honneur 
              de sa famille.
 
 NECROLOGIE La Maréchale de Lattre de Tassigny est décédée 
              à l’âge de 96 ans.Elle a été enterrée auprès du Maréchal 
              et de leur fils en Vendée à Mouilleron, village natal 
              du Maréchal.
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