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              ans après on continue à cacher la vérité. 
              C’est bien connu c’est toujours la vérité 
              que l’on cache et à la place on invente le mensonge. 
              Pour l’année de l’Algérie, tout un programme 
              bien établi, bien réalisé mais rien ne nous 
              a été épargné. L’affront : 
              par la désignation à la tête de ce comité 
              d’un sinistre personnage. Des manifestations discutables tellement 
              l’objectivité faisait défaut. Des séries 
              de films bien « montés » odieusement 
              tronqués où rien n’était laissé 
              au hasard pour traîner la France dans la boue et salir son 
              Armée en Algérie.
 Les films qui passaient sur des chaînes publiques n’avaient 
              qu’un but, celui de tromper encore l’opinion Française, 
              celle qui, hélas se laisse tromper trop facilement. A croire 
              que ce qui a été écrit, dit et filmé, 
              n’a été réalisé que pour maintenir 
              cette honteuse chape de plomb sur la vérité, sur cette 
              page d’histoire bien encombrante.
 Aux porteurs de valises, aux traîtres à la cause de 
              l’Algérie Française, les honneurs et les décorations. 
              Pour toux ceux tombés au Champ d’Honneur, les croix 
              de bois avec la mention « morts pour la France ». 
              Il faudrait enfin qu’on nous explique, car on ne comprend 
              pas !
 Oui, nous attendions autre chose de cette « année 
              de l’Algérie », nous attendions une puissante 
              déclaration de reconnaissance à tous ceux qui ont 
              participé à la grande oeuvre civilisatrice de la France 
              en Algérie.
 Pour les Pieds-Noirs et les Harkis , quarante ans c’est 
              trop !
 La manifestation du souvenir, le 18 octobre dernier au Mémorial 
              des Français d’Algérie et Rapatriés d’Outre 
              Mer a été en partie consacrée à nos 
              frères Harkis.
 De jeunes enfants, filles et garçons, petits enfants de Harkis 
              m’entouraient. Ces enfants sont la preuve éclatante 
              que la recherche de la vérité est pour eux vitale 
              et nécessaire. Ces enfants ne veulent plus, ils ne supportent 
              plus d’être traités d’enfants ou de petits 
              enfants de « traîtres » par des enfants 
              ou petits enfants de certains parents qui cultivent aujourd’hui 
              encore la haine de la France et pourtant la plupart bénéficie 
              du droit d’asile dans notre pays.
 C’est un peu trop !
 Parmi eux, deux grands et forts jeunes gens en tenue de sapeur pompier.
 
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