Plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles Françaises en Algérie un devoir de mémoire.Philippe Douste-Blazy défend l’œuvre française en Algérie ... Au sujet du très mauvais téléfilm« Le Porteur de Valise »
diffusé le 3 mars 2003 sur la France 2.
Plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles Françaises en Algérie.
DEVOIR DE MÉMOIRE:

Les cimetières chrétiens et israélites en Algérie font partie de l’histoire de l’Algérie et de la France. Ils constituent un patrimoine commun qui doit être conservé au titre du devoir de mémoire et du respect dû aux défunts. Ces cimetières font l’objet, de la part des autorités françaises, d’une vigilance constante et d’efforts soutenus pour lutter contre les inévitables dégradations dues au temps et aux circonstances.
Les obligations à l’égard des cimetières sous souveraineté algérienne et des sépultures sont partagées en vue de la préservation de ce patrimoine familial et historique.
Les sépultures demeurent la propriété des familles à qui la responsabilité première de leur entretien incombe. Toutefois, nombre d’entre elles confient à des associations l’accomplissement, pour leur compte, de leurs obligations à l’égard des tombes de leurs défunts. Pour sa part, la France fait son devoir. Elle fait face aux besoins les plus pressants d’entretien des sites et de remise en état de décence des sépultures, en témoigne l’action régulière des consulats de France qui rencontre la coopération des autorités algériennes centrales et locales.
L’Etat consacre déjà des moyens importants à cette cause. Dès 2003, il intensifiera son action pour soutenir les efforts des familles, des associations, des collectivités territoriales françaises conjointement à celle des autorités algériennes, dans le cadre du présent plan d’action. L’objectif est de parvenir en cinq ans à une situation satisfaisante en plein accord avec le gouvernement algérien.
LES ACTIONS:
1. Le recensement général des cimetières, chrétiens et israélites, effectué par les autorité algériennes, permettra de dresser le bilan de l’état de conservation et d’entretien de chaque site.
Ce recensement indiquera l’existence et l’état de conservation des registres et des plans des cimetières.
Ces études seront achevées en vue de disposer d’un état général des sites au plus tard le 31 décembre 2003.
2. D’ores et déjà, l’état d’un certain nombre de cimetières dans les principaux centres urbains et dans les régions accessibles est connu des autorités consulaires françaises.
L’ampleur des travaux déjà entrepris en liaison avec les autorités locales a pu être mesurée en janvier 2003, lors d’une mission conjointe du Ministère des Affaires Etrangères
et de la Mission Interministérielle aux rapatriés.
3. Sur la base des éléments disponibles, une commission technique franco-algérienne arrêtera, avant le 30 juin 2003, les premières propositions d’action à mettre en oeuvre selon le cas:
-poursuite des travaux courants d’entretien pour les cimetières en état normal de conservation;
-remise en état de décence des sites et des tombes;
-regroupement dans un ossuaire situé sur place ou à proximité;
-regroupement des tombes au cimetière du chef-lieu de wilaya.
4. Cette commission technique examinera également les besoins en matière de sécurité (réfection des murs d’enceinte et des portails d’accès) et de gardiennage, en liaison avec les autorités locales compétentes et, le cas échéant, avec les associations, en direction des familles pour:
° les inciter à renouveler leurs titres de concession;
° recueillir leur avis sur les actions projetées (regroupement de cimetières, construction d’ossuaires);
° leur indiquer les formalités à accomplir en vue du transfert, à leur charge, des restes mortels en France;
8. L’Etat encouragera les collectivités territoriales françaises à appuyer cet effort national dans le cadre d’actions de coopération décentralisée, à l’exemple de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avec la Wilaya d’Alger.
LES MOYENS:
1. Compte tenu de sa complexité et de son ampleur, le présent plan sera mis en œuvre durant les cinq prochaines années.
Sans préjuger des actions des autorités algériennes, des associations et des familles, l’Etat mettra en oeuvre ce plan d’action de manière concertée de 2003 à 2007. Les modalités financières de son engagement seront déterminées au vu des travaux de la commission technique. L’important effort financier qu’il consent déjà par l’intermédiaire du ministère des affaires étrangères sera développé avec la contribution des autres administrations de l’Etat concerné et des collectivités territoriales intéressées.
2. L’exécution de ce plan est confiée au Ministre des Affaires Etrangères, à la Mission Interministérielle aux Rapatriés, à l’Ambassadeur et aux Consuls Généraux de France en Algérie.
3. Un rapport sur l’état d’exécution de ce plan pluriannuel sera établi, en janvier de chaque année, par le Ministre aux affaires étrangères et la Mission interministérielle aux rapatriés.


Philippe Douste-Blazy défend l’œuvre française en Algérie ...


Philippe Douste-Blazy (UMP Haute Garonne) et une centaine de députés UMP vont déposer une proposition de loi relative à la « reconnaissance de l’œuvre positive des Français en Algérie ». Dans l’article unique, il est dit que l’action de nos concitoyens durant « la période de présence française » doit être « publiquement reconnue ». Les députés estiment que ce serait « une erreur historique » de ne pas le dire. « Ce n’est pas insulter l’avenir que d’ effectuer un travail de mémoire lucide et équilibré » sur le passé commun des deux pays, est-il dit dans l’exposé des motifs.
Figaro du mercredi 14 mai 2003


A propos du film :« Le Porteur de Valise »


diffusé le 3 mars 2003 sur la 2ème chaîne (rediffusé du 4 au 12 juin !):
Ce film est une succession de contre-vérités :
°Les indigènes (algériens, à présent) auraient été massacrés comme les indiens en Amérique. (Ceux-ci 167 ans après ne sont guère plus de 700 000 et parqués alors que les algériens sont près de 25 millions !)
°A qui peut-on faire croire que les pieds-noirs rapatriés, ont tendu spontanément la main à des algériens !
°Quelle désolation devant le mutisme de l’institutrice découvrant que le petit Omar est un collecteur de fonds.
°Ensuite cette date du 15 juillet 1962 annonçant la mort du frère de l’institutrice pendant une opération, alors que tout le monde devrait savoir qu’à partir du 19 mars, l’armée était inopérante. Il faut se souvenir du 26 mars à Alger et du 5 juillet à Oran.
J’ai souri, façon de parler, de voir un gendarme à moto, pénétrer dans la cour de récréation pour remettre l’avis de décès.
En résumé, nous pouvons dire que ce film, manichéen, met en valeur le F.L.N. et voudrait faire penser que les français étaient tous des « pourris ». Une fois de plus il me faudra tenter de remettre les pendules à l’heure dans mon entourage. A quand le film qui relatera les faits réels, quitte à confesser les abus….
Pour ma part, j’en conclus que le père de Omar était un traître puisqu’il a servi dans l’armée française et a fait le débarquement de Provence. Traîtres aussi, les porteurs de valises, français de souche, le réalisateur du film, les acteurs français et la chaîne publique qui a diffusé le film. Tout cela me laisse songeur et bien amer.

Monsieur R B. né à Aix , père né à Berouaghia et grand père enterré au cimetière de ce même village.