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PIERRE
MESSMER NE REGRETTE RIEN SUR SON INCAPACITE DE LA GESTION DU RETOUR
DES HARKIS EN 1962 ALORS QU’IL ETAIT MINISTRE DES ARMEEES
ET REFUSE DE DEMANDER PARDON AUX HARKIS |
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Pierre Messmer
était interrogé sur Europe 1, le 5 novembre 2003, après la publication du livre de Georges-Marc Benamou. Dans
ce livre, intitulé " Un mensonge français, Retours
sur la guerre d'Algérie ", l'auteur affirme que des dizaines
de milliers de harkis ont été éliminés
"avec la complicité française" lors de la
guerre d'Algérie.
" Ma conscience est tranquille " a déclaré
Pierre Messmer, Ministre des Armées au moment des accords
d'Evian. Il a rappelé que 20 000 harkis et 80 000 membres
de leurs familles étaient venus en France en 1962. Les autres
avaient choisi de rester en Algérie car ils étaient
protégés, en principe, par les Accords d'Evian. «
C'est le FLN qui a menti », a-t-il ajouté, avant d'exprimer
« des regrets, pas des remords. " La guerre - que je connais
bien hélas - ce n'est jamais propre, c'est toujours du sang,
de la sueur et des larmes ", a-t-il poursuivi.
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Pierre Messmer était interrogé
sur Radio Courtoisie le 7 septembre 2005 dans l’émission
de monsieur Griotteray. Il renouvelait son point de vue à
savoir : que de nombreux harkis et les membres de leurs familles
étaient venus en France en 1962. Les autres avaient choisi
de rester en Algérie car ils étaient protégés,
en principe, par les Accords d'Evian. |
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C’est
un nouveau pas dans l’aveu de sa responsabilité dans
le massacre des Harkis en 1962.
Sa connaissance du non-respect des accords d évian avant
même l’application des accords.
«
Ça c’est une illusion que je n’ai jamais eue
»
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Et plus loin dans le programme
radio il refuse de nouveau sa responsabilité malgré
les ordres aux officiers généraux en Algérie
« On ne fera jamais reconnaître la moindre responsabilité
collective dans cela » et « je le répète
en ce qui concerne les Harkis qui restent un des remords de ma vie
je n’ai pas à présenter des excuses au nom du
général de gaulle dont je n’ai fait qu’appliquer
avec discipline mais j’ajoute avec conviction la politique
algérienne ». |
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N.11334
MA/CAB/DIR.
IL ME REVIENT QUE PLUSIEURS GROUPES D'ANCIENS HARKIS SERAIENT RECEMMENT
ARRIVES EN METROPOLE-STOP- JE VOUS COMMUNIQUERAI DES QU'ILS SERONT
EN MA POSSESSION RENSEIGNEMENTS PRECIS SUR L'IMPORTANCE ET ORIGINE
CES GROUPES AINSI QUE, SI POSSIBLE, SUR RESPONSABLES LEUR MISE EN
ROUTE -STOP- DES MAINTENANT TOUTEFOIS JE VOUS PRIE:
PRIMO - D'EFFECTUER SANS DELAI ENQUETE
EN VUE DETERMINER CONDITIONS DEPART D'ALGERIE DE CES GROUPES
INCONTROLES ET SANCTIONNER OFFICIERS QUI POURRAIENT EN ETRE A L'ORIGINE
-STOP- |
LE POINT N°1534 dans son édition du 08/02/2002
Courtoisie A.MARTINEZ |
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En février
1960, ministre des armées dans le gouvernement Debré
où il remplace Pierre Guillaumat. Il y applique la politique
de De Gaulle de dégagement de l’Algérie, épure
l’armée de ses éléments opposés
à l’abandon de l’Algérie, enjoint,
avec Edmond Michelet, à Antonin Besson, procureur
général près le Haut Tribunal Militaire, de
requérir la peine de mort contre les généraux
Challe et Zeller en mai 1961, demande de sanctionner les officiers
qui tentent de faire passer des harkis en métropole pour
les sauver d’un massacre certain. Par la suite, il
conduit jusqu’en1969 la mutation vers une armée organisée
autour du concept de dissuasion nucléaire. En 1968, il est
élu député de la Moselle où il sera
réélu jusqu’en 1988. En 1971-72, il est ministre
d’Etat chargé des départements et territoires
d’outremer. Georges ¨Pompidou l’appelle comme premier
ministre en juillet 1972, poste qu’il occupera jusqu’à
l’élection de Valéry Giscard d’Estaing
à la présidence de la république en mai 1974. |
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Ecoute extrait programme Radio Courtoisie du 7 septembre 2005 |
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