1er novembre 1973 - 1er novembre 2003 Ce jour là pour marquer l'événement; nous diffusions un communiqué de presse, ainsi que mille exemplaires de notre manifeste (voir la couverture de l’Algérianiste N° 104). Notre objectif était à la fois simple et ambitieux : Faire vivre notre province française d'Algérie malgré l'absence de territoire, et cela en particulier dans le domaine culturel. La culture était alors entendue au sens large: historique, artistique, littéraire; foklorique, social, sans oublier l'amitié et la solidarité qui semblaient être les conditions nécessaires à notre action. Fidèles à la voie tracée par notre
vieux maître Jean Pomier; nous déclarions nôtre tout
le mouvant domaine algérien, estimant que ce mot nous appartenait
; et que rien de ce qui était algérien ne pouvait nous être
étranger. Le, « Manifeste algérianiste » reste notre charte commune. En trente ans, il n’a pas pris une ride et la seule modification qu'il ait eu à subir a consisté, après un long débat, à ajouter, un « i » dans la phrase « Parce que nous aimions l'Algérie... . Ce « i », de résignation, après des décennies d'exil, nous avons fini par l'ajouter pour dire que nous « aimions » cette Algérie dont nous reconnaissons aujourd’hui la disparition physique. Le défi est en passe d'être gagné
car notre province vit bel et bien, au travers de l'activité débordante
de nos nombreux Cercles locaux et parce qu’; trente ans après;
des jeunes nés en France hexagonale, n'hésitent pas à
se déclarer Pieds-Noirs. Mais: il est vrai qu'ils sont encore peu
nombreux et que ce défi est un combat permanent un idéal
qui nous pousse à agir, à lutter contre la désinformation:
et l'oubli. |
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