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Dans des installations
modernes conçues pour fonctionner avec cohérence,
le Domaine de CLAIRBOIS réunissait des spécialistes
de l'Hydrologie et de la Climatologie, de la Géologie, de
la Chimie, de la Pédologie ( études du sol), de l'Agrologie,
de la Physique et de la mécanique des sols. En liaison étroite
avec la Météorologie Nationale, la Section Climatologie
et Hydrologie rassemblait les chiffres et indications fournis par
les postes pluviométriques quadrillant toute l'Algérie
jusqu'au massif du Hoggar. De ces précipitations atmosphériques,
" l'eau qui tombe ", une partie ruisselle, une autre s'infiltre,
une dernière enfin s'évapore. La section s'attachait
à suivre le sort de ces fractions diverses. Une quarantaine
de stations équipées d'enregistreurs fournissaient
ainsi les chiffres des débits des oueds et rivières.
Elles furent souvent détruites par les terroristes à
partir de 1954. Ces données permettant de calculer les crues
servaient à établir les projets de dimensionnement
d'un pont, d'un barrage ou d'un simple exutoire. En liaison avec
la section Chimie, la composition des débits solides de l'érosion
pouvait être déterminée. La section Hydrologie
et Climatologie répertoriait aussi tous les points d'eau,
naturels ou artificiels, qui étaient fichés avec toutes
leurs caractéristiques. Elle ajouta à ses activités
l'étude des énergies solaire et éolienne et
apporta son concours aux études concernant la pluie provoquée
qui furent particulièrement poussées en Algérie.
A la section géologie, avec la Géotechnique et l'Hydrogéologie,
revenaient les études concernant l'eau ruisselée.
Pour la retenir et l'accumuler en barrages des études de
sols, résistance, étanchéité, étaient
entreprises et traduites en cartes, graphiques etc.. Pour les sources,
le géologue avait à préconiser le mode de captage,
la ré-alimentation de la nappe et l'utilisation envisagée.
Tenant compte des dangers de pollutions détectés,
il pouvait déterminer l'aire de protection de chaque point
d'eau.
Dans la recherche d'eau profonde, des bilans hydrologiques étaient
réalisés par forages de reconnaissances parfois convertis
en forages d'exploitation. La mise en valeur des régions
sahariennes en fut dépendante. Cette section, la plus importante
en effectifs de CLAIRBOIS, confiait à chaque géologue
un secteur d'études correspondant à un ou plusieurs
bassins versants. De retour à Alger, le géologue complétait
ses études de terrain avec l'aide des laboratoires et des
ateliers spécialisés.
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