S’adressant à Joseph Pérez : Il ne faut pas vous formaliser de ce que des personnes s’interrogent sur votre désinvolture à l’égard des règlements, statuts, lois concernant le CDHA et que vous dénonciez les membres de l’ADIMAD.
Jean-François Collin vient de dire ce qu’est notre association. Mais je suis surpris et choqué que l’on puisse se permettre de nous reprocher ce que nous sommes.
Je vais donc faire une mise au point :
Nous avons l’Honneur d’être membres actifs de l’ADIMAD, c'est-à-dire ceux qui ont participé activement à la défense de l’Algérie Française, là-bas, ici et dans toute l’Europe.
Ceux que les magistrats serviles des tribunaux d’exception du régime soviéto-gaulliste ont condamnés.
Nous sommes comptables de ceux des nôtres qui sont morts au combat ou assassinés par les troupes gouvernementales, alors que là-bas nombreux se contentaient de taper sur des casseroles.
De ceux qui par tous les moyens persévérèrent pour affirmer la légitimité de la défense de notre province perdue.
Nous ne recherchons ni la considération de nos malheureux compatriotes non plus que les hochets que distribuent les profiteurs de la Vème République.
Enfin de ceux qui n’ont pas attendu la retraite pour s’intéresser aux Réfugiés et Rapatriés (précision : Réfugiés pour les gens d’Algérie, Rapatriés de Tunisie et Maroc)
Nul ne peut nous contester le droit de regard et le devoir de stigmatiser les dérives les dérives des responsables associatifs concernant l’Histoire de l’Algérie Française.
Ceci m’amène à rappeler qu’à la suite de la disparition du ministre J. Augarde, Président du Comité de Liaison, seul organisme représentatif des principales associations des Réfugiés et Rapatriés et dont faisait partie l’ADIMAD, il a fallu élire son successeur.
Il aurait convenu de ne pas se complaire dans les joutes dérisoires des partis et des sectes qui sont la caractéristique des régimes qui sont imposés à la France depuis deux siècles et qui la détruisent.
Or je dois apprendre aux adhérents du CDHA que l’élection de Denis Fadda a été contestée par son concurrent parce qu’un homme, ayant donné son pouvoir, a par la suite prétendu ne l’avoir pas donné. Le résultat a été la division de l’instance chargée de représenter les Réfugiés et Rapatriés face aux gouvernements de la Vème République.
Ainsi, à côté du comité de liaison historique, s’est constitué un autre comité de liaison et l’homme responsable de cette division, J-F Collin et moi le lui en avons fait le reproche très fermement ici même, peu après. Et cet homme, c’est vous Joseph Pérez.
Or depuis lors, vous avez intégré le CLAN présidé par celui dont vous aviez permis la contestation de son élection.
Vous siégez au CLAN historique et faites partie de la commission histoire et réalité des faits es qualité CDHA.
À la suite de ce rappel auquel vous m’avez contraint, il serait souhaitable, dans l’intérêt des Français Réfugiés et Rapatriés que le CDHA soit administré par un homme régulièrement élu et dont les membres respectent les statuts, règlements et lois régissant les associations reconnues d’intérêt publique, non seulement pour le principe, mais encore particulièrement vis-à-vis des autorités de tutelle.
Alors, ainsi que vous en avez donné la preuve dans l’affaire du CLAN, évitez de permettre aux adversaires de l’Algérie Française de se réjouir d’affrontements mortifères et acceptez la remise en ordre du CDHA.
Montrez, comme vous l’avez fait pour le CLAN, que vous savez choisir la bonne voie. |