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              Une 
                vie de pied-noir du bled  
                Arlette Teton Favory  
               
               
                Une 
                longue histoire d'amour 
                tissée de petites histoires d'amour.  
                Un 
                décor vrai, des personnages réels, des événements 
                vécus. C'est le récit d'une enseignante, fille et 
                femme de colons qui décrit la vie des habitants d'un coin 
                de la plaine haut Cheliff, en Algérie , entre 1930 et 1962. 
               
               Le 
                coeur a sa mémoire à lui. 
               
              Le 
                récit de ces simples faits familiaux replonge dans l'atmosphère 
                d'une période révolue , fait revivre une aventure 
                et témoigne de la relation entre deux communautés...relation 
                qui parfois se prolonge au-delà de l'exode des Français 
                d'Algérie en 1962 . 
                Aux souvenirs s'ajoutent des témoignages : lettres des 
                gens du pays, d'élèves, d'ouvriers, de nombreuses 
                photos et tableaux peint par l'auteur. 
                 
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 En vente chez l'auteur 
              Arlette Teton Favory 
              55 Cours Gambetta Bât.E 
              13100 Aix-en-Provence. 
              30.00 € + 4,82 € de port  
              pour un ou deux exemplaires. 
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            C'est aujourd'hui 
            un peintre des fleurs et des paysages de Provence mais c'est avec 
            des scènes d'autre fois, en Algérie, et des portraits 
            de ses élèves ou de ses proches qu'elle a illustré 
            son ouvrage: " Djillali " dans sa gandourah bleue, " 
            Zoubida Marie-Hélène et Khédidja " qui font 
            leurs devoirs. 
            A vrai dire elle écrit comme elle peint, avec le projet de 
            faire seule-ment un dessin exact et précis jus-qu'à 
            ce que les mots ou la couleur se libèrent et la libèrent. 
            Ils révèlent alors l'amour de sa terre et des êtres, 
            et restituent un pan de notre passé, un fragment de notre histoire. 
            Car la vie d'une institutrice dans le bled durant les années 
            qui précédèrent l'indépendance et jusqu'à 
            ce début d'été 1962, ne se dissocie pas des évènements. 
            La jeune femme et les petites filles musulmanes dont elle a la responsabilité 
            sont prises dans la même tourmente. Mais avant, dans les chapitres 
            précédents, ce sont les jours de la vie " là-bas 
            " qu'elle nous rend, depuis sa propre enfance jusqu'à 
            l'apprentissage de ce métier où chaque mot qu'elle emploie 
            nous la révèle irremplaçable. 
            Pour en être totalement persuadé il suffit de lire en 
            annexe les lettres qu'Arlette Favory reçoit toujours de ses 
            anciennes élèves. Les mots sont tendres et respectueux. 
            L'une d'elle commence ainsi " chère mère bien-aimée... 
            ", les autres messages sont à l'avenant.   | 
         
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          Arlette 
              Teton-Favory  | 
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          Un jour 
              de 1962 l'armée française quitte le village qui est 
              investi par le F.L.N... Et l'institutrice, que fait-elle ? Son chagrin 
              d'être chassée de sa terre ne suffit pas. Il lui faut 
              quitter ses élèves alors qu'elle se sent toujours 
              comptable de ce qu'elle a mis dans leur tête et dans leur 
              coeur. Son départ ne peut ressembler à une fuite, 
              il ne peut démentir ce qu'elle leur a enseigné. 
              On sait ce que les soldats disent de l'honneur mais l'institutrice, 
              elle, est sans modèle, seule dans ces circonstances, et face 
              au commissaire politique. 
              De toute façon elle n'a guère le temps de chercher 
              un modèle ! Elle reconnaît d'instinct ce que lui inspire 
              l'Algérie où elle est née, où montrer 
              sa peur vous condamne. Elle ne se dérobe pas et sa force 
              inspire le respect... même au commissaire politique.  
            Il faut citer un extrait de l'épilogue pour 
              être tout à fait assuré que ce livre peut nous 
              rendre fiers autant que son auteur qui le termine ainsi : " 
              Oui je suis heureuse et fière d'avoir vu le jour sur cette 
              terre d'Afrique, d'y avoir enseigné, d'être fille et 
              femme d'agriculteur, les colons d'Algérie, les paysans de 
              France. 
              ...Alors pourquoi cette écriture? Et pourquoi la rose ? Direz-vous. 
              La rose est sans pourquoi. Elle est la gratuité du jardinier 
              céleste, un acte d'amour.  
              Evelyne Joyaux  | 
         
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            PROLOGUE 
                
              Souvent 
              la douleur creuse dans le coeur de l'homme des profondeurs insoupçonnées 
              et les déracinements profonds laissent de grands vides sillonnés 
              par de multiples blessures et meurtrissures. Le temps du retour 
              en métropole pourtant déjà lointain reste, 
              dés qu'on y plonge, vivant et proche à (notre coeur 
              de "pieds-noirs". 
              Ce vécu nous a pétris et colle à nous - on 
              ne guérit pas du mal du pays -. Un accent, une odeur, une 
              couleur suffisent pour que ressurgissent les choses perdues. 
              Alors les souvenirs viscéralement imprimés au fond 
              de nos êtres se bousculent et bondissent comme l'eau d'un 
              impétueux torrent, toute fumante d'écume. Parfois 
              j'en retiens le flux, je dresse un barrage pour retrouver la mémoire 
              de cet antan, peut-être, embelli par l'absence et le compenser. 
              Le passé ne s'enterre pas mais se recoud. Pourtant les morceaux 
              du souvenir recollés offriront le ciel craquelé des 
              puzzles mais ne ressusciteront pas sa féerie. 
              Cette terre nous la croyions nôtre. Modelés par elle 
              que le soleil incendiait, où se mêlaient harmonieusement 
              langues, cultures, religions, nous en sommes imprégnés... 
              Nous sommes des Africains ! 
               
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            EPILOGUE 
             
             
             Ce jour regarde hier avec souvenir et demain 
              avec espérance. 
              Cet arrêt pour regarder derrière moi, pour revoir le 
              chemin parcouru n'est pas une marche en arrière. Je n'avance 
              pas dans la vie à reculons. 
              Aussi en terminant l'évocation de ces quelques souvenirs 
              je me pose la question Quel intérêt présente 
              ces réminiscences ? 
              Les paysages qui me faisaient vibrer se sont transformés. 
              Des gens connus, pour beaucoup ne sont plus. La petite fille puis 
              la jeune femme que j'ai été sont devenues comme d'autres 
              moi et s'éloignent avec le temps. 
              Spectatrice, j'assiste me semble-t-il à une représentation 
              de ma vie. 
              Alors pourquoi cette écriture ? » 
              Et pourquoi la rose, direz-vous ? » 
              La rose est sans pourquoi. Elle est la gratuité du jardinier 
              céleste, un acte d'amour... de même mes confidences, 
              afin que ces souvenirs réveillés redonnent vie aux 
              personnes évoquées, car chacune porte en elle une 
              partie de l'humanité menacée de disparition, si elle 
              s'efface de notre mémoire. 
              Les êtres et les choses ne meurent vraiment que quand on les 
              oublie: 
              - « Le vrai tombeau des morts est le coeur des vivants » 
              lit-on sur le monument des rapatriés d'Aix-en-Provence. 
              Peut-être que les visages gravés dans mon esprit s'éclairent, 
              quand mes pensées s'envolent vers eux. Mon témoignage, 
              signe d'attachement, geste d'affection, rend hommage à tous 
              ces hommes, femmes, enfants anonymes, dont on ne parlera jamais, 
              mais qui ont tissé la trame d'une partie de mon existence 
              et que je garde précieusement dans mon coeur. 
              . Oui, je suis heureuse et fière d'avoir vu le jour sur cette 
              terre d'Afrique, d'y avoir enseigné, d'être fille et 
              femme d'agriculteur, 
              les colons d'Algérie, les paysans de France 
              Avec Camus je dis : 
              « Quelle chance d'être née au monde - pas comme 
              lui sur les collines de Tipasa - mais dans.un coin de la plaine 
              du Cheliff, connaître ma chance et la recevoir avec gratitude. 
              » 
              Si l'amour est douceur il peut être douleur : 
              Que nos larmes fécondent no vies ! 
              Loué sois le Seigneur.   | 
         
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          Cette 
            liste de livres et publications n'est évidemment pas exhaustive 
            et est en perpétuelle évolution. Malgré nos soins, 
            il est possible qu'une des adresses ne soit plus valide, signalez 
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            Merci d'avance. | 
         
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