Les éditions du Rocher ont décidé de rééditer cet album photos dans lequel Bigeard livre sa Guerre d'Algérie au jour le jour. De très belles image, le style inimitable de l'homme de terrain à qui on ne la fait pas, les instantanés ont fixé la légende du colonel commandant le 3eme RCP pour toujours Idéal pour rêver du désert toit en méditant sur la France et ses grandeurs perdues, c'est le genre de livres, qu'un été caniculaire (2003) nous donnera le temps de déguster sans prise de tète et sans modération. Le bilan du régiment, après 30 mois de combats est éloquent ; 1600 rebelles tués, 1600 prisonniers ; environ 2000 armes saisies…pour 76 tués parmi les soldats français. Rarement sans doute une unité combattante aura mieux mérité sa devise : Croire et Oser ! . Cette chronique si vivante, fort bien réalisée ; est accompagnee d'une chronologie precise de la guerred'Algérie en fin de volume, histoire sans doute d'unir pour toujours la glorieuse petite histoire à la grande….
Joël Prieur (extrait journal inconnu).
Editions du Rocher
Cartonné - 141 pages
Parution : le 15 mai 2003 2eme édition
Prix : EUR 26,00
En effet, ''Bruno'' est de retour.
Il fait réditer son album sur ''sa'' guerre d'Algérie…
Le bénéfice ira-t-il aux bonnes oeuvres ?
Par exemple aux rescapés - s'il en existait - des harkis du Sud Oranais ?.
Il est vrai que notre ''grande gueule nationale'' a bien mérité de la patrie. C'est l'archétype même du ''soldat français'', pas vrai, les p'tits gars ?.
Mais c'est, surtout, à l'instar de son maître, un des rares cas de militaires qui, en plus des qualités de discipline et d'obéissance inhérentes à l'esprit militaire, sont doués d'un sens politique aigu qui les a aidés à ''se placer''.
Celui-ci fut ministre, l'autre Président de la République.
Sait -on que notre Armée compta dans ses rangs nombre de chefs de guerre du calibre de Marcel BIGEARD : les PORTAL, les DENISE, les frères ORSINI, les de BRAQUILANGES, pour ne parler que de ceux que j'ai eu l'honneur de fréquenter dans la ''Colo'', les de SAINT MARC, CHATEAU-JOBERT, JEAN PIERRE, LACHEROY, ARGOUD, GARDES, TRINQUIER, et tous ceux que j'oublie n'avaient rien à envier à ''Bruno'', seulement ils n'ont pas su ou plutôt pas voulu vendre leur image comme ce dernier.
Pour le commun des français, la ''parcelle de gloire'' gagnée par Bigeard fait briller ses étoiles de général de mille feux mais, au risque de faire grincer des dents, je ne partage pas cette opinion.
Pour moi, qui ai connu à Saïda en été 1975, un miraculeux rescapé du commando Cobra - l'un des deux commandos à base de Français de Souche Nord Africaine et de fellaghas ralliés dont les membres ont été bouillis vifs, oui : bouillis vifs en public en 1962 - pour moi, il y a une tache sur l'uniforme pourtant camouflé de notre para, et cette tache, indélébile, n'est pas une tache ordinaire : c'est une tache de sang, du sang des dizaines de harkis des commandos Georges et Cobra que ''Bruno'' a montés dans le Sud Oranais et dont le sort n'a pas suscité chez leur ancien chef le moindre de ces coups de gueule ou la plus petite de l'une de ces actions d'éclat qu'on lui attribue.
Non, mon général, je n'ai pas de respect pour l'homme que vous avez été à ce moment-là !
Jugulaire, jugulaire, mais pas jusque là !
Votre passion, votre enthousiasme, la flammme que vous aviez communiquée à ces hommes-là était-elle donc feinte ou intéressée ?
Il y a quelques mois, notre Armée et en particulier les paras ont été salement vilipendés et ont été attaqués de tous côtés. Tous azimuts auriez-vous dit, mon général.
Vous-même avez été gravement mis en cause et vous avez rugi que vous alliez leur rentrer dedans en sortant un bouquin.
Les ''p'tits gars'' attendent encore votre riposte, mon général.
Un ''Livre blanc de l'Armée Française en Algérie'' a été édité, presque sous le manteau, comme en se cachant.
Pourtant, tout dernièrement, votre prestation aux ''Grosses têtes'' de Bouvard a montré que vous n'aviez rien perdu de votre gouaille et de vos manières soldatesques, pour tout dire et sauf votre respect : de votre grande gueule.
J'aurais admiré que ces qualités soient mises au service de ceux que vous avez mouillés et que vous avez laissés - excusez ce langage miltaire - se faire couper les couilles, quand cela n'a pas été pire.
Non décidément non, mon général, je ne vous présente pas mes respects.
D'autant que depuis quelques mois, vous avez accumulé les bourdes et les trahisons : tout d'abord en vous présentant à la tribune du congrès de la FNACA dont les prises de position bien connues auraient dû vous inspirer autre chose qu'un compliment à vos hôtes.
D'accord, il est de bonne éducation - militaire ou pas - de ne pas cracher dans la gamelle mais si on ne veut pas le faire, il ne faut pas accepter l'invitation.
Mais le sommum, le comble, c'est votre salut à Yacef SAADI, ce ''héros'' du FLN dont le grand courage était de diriger une réseau de fabricants et de poseuses de bombes destinées à tuer et mutiler des civils innocents, dont plus d'arabes que de français, d'ailleurs.
Que vous n'ayez pas cru devoir faire la différence entre un proxo assassin d'enfants et un vrai combattant du djebel qui risquait sa peau derrière son fusil est navrant et consternant.
Les ''p'tits gars'' ont dû écarquiller les yeux et les oreilles.
Quant aux autres, ils ont dû se retourner dans leur tombe !!!
Vous êtes tombé bien bas, mon général pour vous faire manipuler comme la marionnette de service : le polichinelle du ''soldat-militaire'', une caricature dans laquelle vous semblez vous complaire.
La vieillesse - a dit Le Général - est un long naufrage.
Il faut sauver le soldat BIGEARD !
Qui le voudra ?
La devise du ''3'' n'est-elle pas : ''ETRE ET DURER'' ?
Evidemment, on ne peut pas être et avoir été.
Marsouin ! mon général !
Le Chef de Bataillon de Réserve des Troupes de Marine Jacques TORRES.
Jacques TORRES vous donne rendez-vous sur http:// www.orleansville.org
Le site D'ORLEANVILLE et sa région.
Merci d'avance.