EDITORIAL, LETTRE OUVERTE À PROPOS DE L'EXPOSITION : " PHOTOGRAPHIER LA GUERRE D'ALGERIE " , CHRONIQUES DE L'IGNOMINIE, L'exposition : " Nos Libérateurs " au musée d'Art de Toulon. Six mois après le débarquement, l'Armée d'Afrique n'a encore reçu aucun renfort de français métropolitains... Extraits de la lettre expédiée de Montbéliard, le 18 décembre 1944, par le général de Lattre de Tassigny au général De Gaulle. Deux témoignages prestigieux sur l'oeuvre colonisatrice de la France HISTORIA juin 1955." Quand mon père fut appelé sous les drapeaux, il n'avait jamais vu la France. Il la vit et fut tué. Ce qu'une humble famille comme la mienne a donné à la France! " Albert CAMUS (Le premier homme ) . L'effort de guerre de l'AFN en 1942-1945 à travers l'Armée d'Afrique. LE FILM " LA BATAILLE D'ALGER " AU FESTIVAL DE CANNES 2004 . A PARIS, DELANOË FAIT ENCORE DES SIENNES. Le 26 mai le maire de Paris a inauguré une place Maurice Audin, à l'intersection des rues des Ecoles, Saint-Victor et Poissy dans le 5ème arrondissement . 60ème anniversaire de la LIBÉRATION . LE GENERAL SCHMIDT ATTAQUE...Le général Schmidt a poursuivi en diffamation Henri Pouillot. BIGEARD NOUS A TRAHIS, le 19 mars 2004 le général Bigeard, a osé aller déposer une gerbe à Toul où il réside. LE 19 MARS VU PAR "LE COURRIER DE L'OUEST". FNACA ET LE 19 MARS (encore et encore).
 
 
 
 
EDITORIAL
La rumeur, sourde d'abord, s'amplifie, devient claire et distincte; tout, aujourd'hui, laisse à penser que les cérémonies de commémoration du soixantième anniversaire du débarquement en Provence se dérouleront en présence d'un certain nombre d'invités étrangers dont les ressortissants (Français ou assimilés à l'époque) ont participé à la libération de la France, tout laisse supposer également que pour éviter des " incidents ", les organisateurs ont prévu de faire embarquer les invités sur le "Charles de Gaulle" mouillant au large des côtes varoises.
Et parmi ces invités il y aura Bouteflika, et peut-être aussi un détachement de l'armée algérienne !!!
Eh oui, les commémorations de la libération du territoire français par l'Armée d'Afrique constituée pour une grande partie par des Pieds-noirs et des indigènes musulmans, se dérouleront sous les yeux du chef FLN et de ses troupes par la grâce de son ami de l'Elysée.
En apprenant cela, j'ai pensé aux victimes du 26 mars 1962, fusillés par l'armée française à cause de leur amour de la France, et dont certains avaient débarqué en 1944 avec l' Armée d'Afrique; j'ai pensé aux martyrs du 5 juillet 1962 à Oran, et il me semble entendre leurs cris et leurs gémissements monter du charnier du petit lac pour nous rappeler que déjà une certaine France était oublieuse de ses enfants.
Oubliés ces morts de l'Algérie Française comme sont oubliés ceux de l'été 1944, peut être parce qu'avec leurs amis, leurs frères, Français et fiers de l'être, ils s'étaient engagés pour la libération de la Patrie et qu'aujourd'hui la France d'Outre-mer est un sujet qui fâche et qui fait honte.
Une honte pour les "humanistes" qui nous gouvernent, tant il est vrai que l'on a fait tellement de mal aux peuples colonisés !
Je pense à cet équipage du char "Tarzan" qui débarqua en août 44 et que j'ai "rencontré" ces jours-ci sur internet, sur un site ami | EN SAVOIR PLUS | , où l'on voyait la photo des quatre hommes d'équipage unis par leur amitié au-delà de leurs origines :
le chef de char, le maréchal des logis Abdelkader Bouamane; le tireur , le 2ème classe Calabuig; le pilote et le co-pilote, les 2èmes classe Demange et Ségura.
Est-ce Bouteflika qui va leur rendre hommage ? Lui qui est venu en France en juin 2000, insulter les harkis et les militaires musulmans qui ont combattu le FLN.
Faut-il en conclure que tous nos morts et blessés de 1944 l'ont été pour rien ?
On peut le supposer car le but à l'époque qui était de rejeter hors de nos frontières des envahisseurs venus du nord, a été oublié, rayé de notre histoire, pour accepter aujourd'hui une nouvelle occupation de notre sol par d'autres envahisseurs, tout aussi agressifs et belliqueux, venus du sud. Qui viennent sans troupes en uniformes, sans armes apparentes, qui se diluent dans la population. Avant-garde d'une nouvelle forme de terrorisme au nom d'une certaine interprétation d'une religion, qui pour eux, ne réunit pas, mais exclut. Robert SAUCOURT

La désinformation gaullo-marxiste sur notre histoire coloniale et sur la Libération


LETTRE OUVERTE À PROPOS DE L'EXPOSITION :
" PHOTOGRAPHIER LA GUERRE D'ALGERIE "

Bravo, mille fois bravo, Messieurs les ministres Aillagon et Donnedieu de Vabres, bravo, mille fois bravo Messieurs Benjamin Stora et Laurent Gervereau pour avoir si habilement tronqué la mémoire des Français de Métropole au nom du mensonge gaulliste indéfiniment ressassé, rapetassé, recolmaté et, hélas, toujours en vigueur (mais pour combien de temps encore ?...)
En fait de "patrimoine" photographique, c'est un photomontage de propagande que vous avez présenté…avec des légendes que n'aurait pas renié un Goebbels"ou un Vichensky" !
Une vieille femme s'essuyant les yeux, la légende précise :
" elle est venue se plaindre que sa fille a été violée par un militaire français ! ".
Une jeune femme serrant contre elle son enfant : " elle le protège au passage d'une patrouille militaire française ! ".
Nulle part il n'est fait la moindre allusion aux massacres du FLN, aux horreurs perpétrées par les fellaghas, comme si cette guerre n'avait pas embrasé aussi les villes par les attentats ignobles et les campagnes par des massacres et d'inqualifiables tortures sciemment exercées par le FLN contre la population pour la terroriser !
Pas un mot, pas une allusion, pas le moindre cliché sur ces attentats en pleine ville, sur ces égorgements de mechtas ou de douars entiers, précédés du viol des femmes, d'émasculation des hommes et d'empalement des enfants.
Et rien bien sûr sur le sort réservé à nos Harkis après le 19 mars 1962 par un FLN triomphant, dépeçant, énucléant, écorchant vifs nos malheureux soldats sous les yeux d'une armée française tenue par De Gaulle l'arme au pied dans ses cantonnements !.
Il fallait oser : vous l'avez fait Messieurs les organisateurs de l'exposition, vous l'avez laissé faire Messieurs les Ministres de tutelle, honte soit sur vous !
La guerre d'Algérie, dans cette scandaleuse exposition -qu'heureusement certains superbes clichés noirs et blancs de Marc Flament (le photographe de Bigeard au temps noble de notre armée) ayant déjoué, on ne sait comment, votre vigilant parti pris, sauvent de la nullité totale-, n'a été menée par la France que pour opprimer un peuple en révolte !.
On mesure l'objectivité de la chose à la lumière du triste spectacle que donne, 40 ans après, ce peuple tellement épris de liberté qu'il ne songe qu'à s'installer dans cette France qui l'a tant maltraité !
En réalité, c'est à travers la caméra "rouge" d'un René Vautier que vous avez photographié cette guerre d'Algérie !
Bravo donc d'avoir menti par action, mais surtout par omission, sur ce que cette province de France devait aux Pieds-noirs bâtisseurs et à ces Français Musulmans artisans de cette harmonie sociale qui faisait de l'Algérie heureuse d'avant 1962, un modèle envié !
Les communistes seraient encore au pouvoir avec leurs amis socialistes porteurs de valises du FLN, ils n'auraient pas, mieux que vous, contordu l'Histoire !
Honte donc à vous !
Notre honte à nous, elle n'est pas d'avoir mené cette guerre pour garder l'Algérie Française, elle est de l'avoir perdue .Claudine DUPONT-TINGAUD Plus jeune détenue politique Algérie Française (La Petite Roquette Paris)


CHRONIQUES DE L'IGNOMINIE (suite)
Lettre à Michel Tauriac, c/o Editions Plon suite à une interview de Philippe De Gaulle concernant son livre : " De Gaulle, mon père "
L'artillerie médiatique continue donc de faire son œuvre.
L'amiral, tout périscope dehors, n'hésite pas à s'exposer (au risque du ridicule absolu !) tel un dégingandé "bachelor" ou un "star académicien" minable, dans toutes les émissions "people" de caniveau.
L'altitude 0 a donc été trouvée et le travail de désinformation continue…
Malheureusement les sujets abordés dans "De Gaulle, mon père" sont trop douloureux et graves pour être traités avec autant de dérision, de bassesse et de sectarisme.
Ayant été témoin, acteur et indirectement victime à une des périodes où la malfaisance de De Gaulle s'est pleinement exercée et a précipité la France dans le siphon de la décadence, je conteste avec véhémence les réponses notoirement mensongères faites à vos questions par l'amiral.
A propos de l'Algérie à qui De Gaulle devait tout pour son retour au pouvoir et à qui son orgueil commandait de ne rien devoir, il y a, à toutes vos questions, des réponses indignes qui n'abuseront que ceux à qui l'idolâtrie tient lieu de religion.
On ne peut évidemment pas tenir rigueur à un fils d'entretenir la mémoire de son père, mais il aurait été tellement plus honnête de le faire en s'appuyant sur la vérité, celle qui rend libre ! Et non pas en la travestissant systématiquement.
L'amiral, sur son bâtiment certes, à Oran qu'il avait quitté au moment des faits, n'a pas eu à connaître du sort effroyable réservé aux milliers d'Européens* assassinés ou saignés à blanc en ce début de juillet 1962, il n'a pas eu à connaître la passion et le calvaire (la crucifixion en l'occurrence n'est pas réservée aux chrétiens !) des milliers de harkis émasculés. Ceux là même à qui le ministre Messmer avait proposé en échange de leurs armes la "prime de démobilisation", en quelque sorte les 30 deniers de Judas.
Il n'a pas reçu le courrier que j'ai reçu 10 ans après avoir servi en Algérie d'un vieil harki me demandant un secours après avoir miraculeusement échappé au carnage, il avait passé 10 ans dans un goulag FLN pour cause de fidélité à la France…
Le procédé vil et dégradant de tout biaiser ne peut qu'un peu plus rabaisser l'auteur de ces forgeries éhontées et disqualifier s'il en était besoin l'action néfaste de son père.
La force de tous ceux qui ont été les nombreuses victimes programmées de ce qui aurait pu être évité et ne l'a pas été par une volonté maléfique, cette force c'est d'être persuadé que l'Histoire de France ne sera pas écrite par des faussaires et que le recul du temps fera grandir la figure des vrais et grands serviteurs de notre patrie en envoyant aux oubliettes les falsificateurs.
Alain-Michel ZELLER
* 25 selon les propos irresponsables tenus dans ce livre.


Réaction à l'exposition : " Nos Libérateurs " au musée d'Art de Toulon
UNE FOIS DE PLUS, LES FALSIFICATEURS DE L'HISTOIRE…

Ces derniers mois, le musée d'art de Toulon, présentait une exposition au titre alléchant : " Nos libérateurs ", exposition consacrée aux événements de 1944 et à la libération de la ville pendant la seconde guerre mondiale. Enfin, ont pensé les naïfs, on va rendre hommage aux oubliés de l'Histoire…Pour ceux là, s'ils ont lu le Figaro du 11 décembre dernier, ils ont été édifiés : un certain Georges-Picot, qui, sans rire, se pose en historien, nous y explique tout de go que, Toulon ayant été prise " sous la botte " de sa précédente municipalité, il importe de " rappeler ici même que les pères des immigrés d'aujourd'hui furent un jour accueillis en libérateurs "…
On admirera au passage qu'une ville ait pu se mettre de son plein gré sous une botte, quelle qu'elle soit, et on pourra se demander de quels immigrés il s'agit…Le contenu de l'expo répond à cette dernière question : de nombreuses photographies en noir et blanc, des panneaux didactiques bien composés, des interviewes filmées, composent un ensemble animé par tous les moyens de la muséographie moderne, et s'illustrent de surcroît par des agrandissements des croquis de guerre d'un artiste de haut niveau…un joli spectacle ! On y a mis les moyens…
Pour le fond, voyons un peu : pas de chronologie, pas de statistiques, pas de travail proprement historique. Des panneaux, des textes nous exposent abondamment la 1ère DFL, des récits nombreux nous parlent de la Résistance, les Américains aéroportés sont l'objet d'un juste hommage, la vraie Croix est en bonne place (la Croix de Lorraine, vous l'avez deviné)…des interviewes complaisantes font parler des Sénégalais et des provençaux prolixes, ces derniers résistants et décorés à plaisir. La libération de la ville, c'est clair, fut l'œuvre à part égale des résistants et des troupes coloniales…
Mais quid de l'Armée d'Afrique ? Question saugrenue ! On voit bien qu'elle n'a jamais existé…son nom n'est écrit, avec une discrétion de violette, que pour entretenir la confusion avec les unités coloniales avec lesquelles pourtant elle n'a rien à voir. Lorsqu'un Pied-noir est interviewé, sa qualité n'est jamais évoquée. Le nom de Français d'Algérie n'est prononcé qu'une seule fois, et c'est par Alain Mimoun…merci Alain !
Les exploits de la résistance, évidemment, ne sont pas ignorés : on nous dit même, pensez donc, qu'ils ont incendié quatre camions allemands dans un garage ! Et on se divertira en écoutant l'enregistrement d'un ancien combattant sénégalais qui nous explique, en riant bien quand même, que les Allemands résistaient aux légionnaires mais fuyaient devant les unités noires… !
Quant à nous exposer que l'Armée d'Afrique était le noyau de l'opération, qu'elle était composée à peu près à part égale de Français d'AFN et d'indigènes musulmans, que le taux de mobilisation de ces Français était de 16,50 %, le plus fort de l'histoire de France, celui des musulmans étant de 2,13 %, il ne semble pas que c'était le but de l'exposition : un oubli sans doute !
Nous préciser que les commandos qui ont investi la région hyéroise et toulonnaise, avec des pertes énormes, étaient presque exclusivement pieds-noirs était sans doute indélicat. De même que le nom de Salan ne figure que dans un petit coin, que le maître d'œuvre incontesté de la préparation à cette victoire, le général Weygand, est totalement ignoré…
Et puisque les troupes gaullistes sont complaisamment citées, nous permettra-t-on de rappeler les chiffres ? Dans la campagne de Tunisie, où les archives militaires les ont décomptés séparément, l'Armée d'Afrique a eu 2156 tués et 10 276 blessés, les FFL ayant eu pour leur part 38 tués et 69 blessés : de quoi ramener les historiens, même toulonnais, à une plus juste appréciation des événements…Il y avait d'ailleurs dans la région de Toulon suffisamment d'acteurs de ces combats, des vrais, pour en témoigner : à condition que le but fut d'établir la réalité historique, bien sur.
Nous abordons le soixantième anniversaire du débarquement en Provence et beaucoup de manifestations et commémorations sont prévues. Toutes, déjà, se présentent dans la même confusion volontaire entre notre Armée d'Afrique, celle qui est née en Algérie, et les Troupes coloniales, glorieuses elles aussi, d'origines totalement différentes.
Confusion dont le but ne peut nous échapper…surtout si on sait qu'il est même prévu, suprême provocation, d'y inviter Bouteflika !
Merci, Messieurs de la Propagandastaffel du musée de Toulon : vous avez bien mérité de la République ! Michel LAGROT


Six mois après le débarquement, l'Armée d'Afrique
n'a encore reçu aucun renfort de français métropolitains……..

Extraits de la lettre expédiée de Montbéliard, le 18 décembre 1944,
par le général de Lattre de Tassigny au général De Gaulle.

" D'un bout à l'autre de la hiérarchie et particulièrement chez les officiers, même de haut grade, l'impression générale est que la nation les ignore et les abandonne. Certains vont même jusqu'à s'imaginer que l'armée régulière, venue d'outre-mer, est sacrifiée de propos délibéré. La cause profonde de ce malaise réside dans la non-participation apparente du pays à la guerre.
Le combattant venu d'Italie ou d'Afrique du Nord voit ses camarades tomber autour de lui sans que jamais un Français de France vienne combler les vides causés par la bataille.
Certes il n'ignore pas que les unités FFI, maintenant en nombre substantiel, viennent se battre avec vaillance à côté de son régiment, mais, dans le créneau de son unité, il ne voit toujours personne venir recompléter les effectifs qui fondent. Le malaise est aggravé par la fatigue de quatre mois de campagne ininterrompue, sans aucune relève, et par des conditions atmosphériques particulièrement inclémentes…
Je me permets d'insister d'une façon particulièrement insistante auprès de vous pour que la 1ère Armée Française reçoive au plus tôt les 8 000 ou 10 000 jeunes Français qui lui sont indispensables pour retrouver son équilibre moral et sa valeur combative du début de la campagne " Général de Lattre de Tassigny. "
C'est avec cette Armée, que la France libérée connaîtra la victoire"
Général WEYGAND - Mémoires, tome III-



À relire ces jours-ci et à faire lire aux générations montantes, pour qu'elles sachent quels ont été ceux qui ont fourni l'essentiel des forces françaises ayant participé à la libération de la Tunisie, de l'Italie et de la Métropole.
Deux témoignages prestigieux sur l'œuvre colonisatrice de la France.Source : HISTORIA juin 1955.
LA FRANCE EN ALGERIE
" L'œuvre de la France en Algérie a-t-elle été bienfaisante en Afrique ?
Aux adversaires de notre présence, il suffirait, s'ils n'étaient de mauvaise foi, de demander de comparer l'Afrique du Nord, par exemple, avant notre arrivée, et son état présent * avec les hôpitaux, les ports, les écoles, les routes, les usines que nous avons construits.
L'Algérie est ainsi devenue le prolongement de la métropole.
Comment y sommes nous entrés ? Comment s'est scellée peu à peu cette union qui, en dépit des intrigues des ennemis de la France, a groupé des races diverses sous le même drapeau ? " Gabriel HANOTAUX.* d'avant 1962, bien entendu, car 42 ans après 1962, la dégradation de cette œuvre est fortement avancée.(ndlr)


LA FRANCE DANS LE MONDE
" J'aime beaucoup cette phrase( ci-contre ) de Gabriel Hanotaux dans sa magistrale introduction à " l'Histoire des colonies françaises " :
On dit que la race (la nôtre, la française) est casanière : elle adore l'aventure ; on lui reproche d'ignorer la géographie : elle n'a cessé de parcourir et de transformer la terre ; le canal de Suez et le canal de Panama c'est de la géographie peut- être ?
On lui refuse l'aptitude colonisatrice : or, elle a répandu, au près et au loin, la plus magnifique semence des peuples ; les monuments et les œuvres témoignent de son autorité amicale dans le monde entier ; en Angleterre et en Syrie, en Sicile et en Grèce, au Canada et au Cap, à Washington et à Saigon, sur les isthmes et les îles de tous les océans " Jérôme et Jean THARAUD de l'Académie Française


" Quand mon père fut appelé sous les drapeaux, il n'avait jamais vu la France. Il la vit et fut tué. Ce qu'une humble famille comme la mienne a donné à la France! "
Albert CAMUS (Le premier homme )


L'effort de guerre de l'AFN en 1942-1945 à travers l'Armée d'Afrique
L'Armée d'Afrique tire son nom du Corps Expéditionnaire qui débarque le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch.
Dès la victoire, de Bourmont recrute des troupes indigènes. Clauzel et Bugeaud poursuivront dans cette voie : Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Tirailleurs, Spahis, Légion Etrangère seront ainsi créés, puis les Unités Sahariennes et les Goumiers.
Ces unités vont se distinguer sur tous les champs de bataille où la France est engagée.
La première guerre mondiale voit ainsi 180.000 indigènes, 46.000 européens d'AFN et 20.000 étrangers au front. 72.000 seront tués.
Après la défaite de 1940, des armes et du matériel sont dissimulés en AFN, dans l'espoir de reprendre le combat et des soldats formés à l'initiative de Weygand, Juin, Giraud, malgré la surveillance des commissions d'armistice germano-italiennes.
Matériel camouflé en Afrique du Nord
55.000 fusils-1.500 mitrailleuses-2.500 mitraillettes-
210 mortiers-98 antichars-82 canons de 75-
24 chenillettes -23 automitrailleuses-5 chars-
26 millions de cartouches- 300.000 obus- 45.000 grenades-
200 camions spéciaux( porte-char, citernes, ateliers )- 6.000 camions et camionnettes stockés chez des garagistes ou des particuliers.
Effectifs entretenus et instruits clandestinement : 60.000 hommes
(Cf. Weygand. Mémoires t.IV Mission en Afrique )

" Le vocable de Résistance n'a jamais été employé ni pendant cette période, ni après, pour définir cette entreprise qui n'alla pas sans difficultés ni danger. Ce fut pourtant une véritable Résistance à la loi du vainqueur du moment " Général ALLARD

Après le débarquement du 8 novembre 1942 en AFN, l'Armée d'Afrique formera le noyau des troupes qui vont libérer la France.
En dépit des mauvaises querelles politiques de l'époque, une mobilisation en masse des Français d'AFN est opérée :
20 classes ( de la classe 24 à la classe 44 ) sont mobilisées, soit 16,4 % de la population.
Un effort jamais réalisé en France ( en 14-18 le maximum de la mobilisation a été de 12,5% ). Un telle conscription en France métropolitaine aurait donné 9 millions d'hommes sous les drapeaux.
176.000 Français d'Afrique du Nord vont participer aux campagnes de Tunisie, Sicile, Corse, Ile d'Elbe, Italie, France métropolitaine et, du Rhin au Danube, à la campagne d'Allemagne.
Algériens, Tunisiens et Marocains fournissent 233.000 mobilisés ou volontaires, soit 1,58 % de ces populations.
Furent tués ou disparus: Plus de 70.000 hommes, soit :
en Tunisie environ 20.000 -
en Italie environ 11.500 -
en France métropolitaine et du Rhin au Danube environ 40.000 -


FILM " LA BATAILLE D'ALGER " AU FESTIVAL DE CANNES 2004
Le film " La bataille d'Alger " réalisé dans les années soixante par le chef FLN de la Casbah , Yacef Saadi et le cinéaste communiste italien Pontecorvo a été programmé, cette année, au festival de …Cannes (en France).
Cette programmation s'est faite avec l'accord -sinon l'approbation- du président du festival Gilles Jacob.
Dans la classe politique personne n'a trouvé à redire.
Monsieur le Ministre de la Culture n'a pas tiqué sur cette sélection revancharde ( Le film est sélectionné 35 ans après sa sortie…..).
Madame le Ministre de la Défense Michelle Alliot-Marie n'a pas cherché à défendre l'honneur de l'Armée Française, injuriée dans ce film, et dont les valeureuses troupes, engagées dans le maintien de l'ordre, sont décrites comme se livrant à la torture et au massacre des populations musulmanes.
Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin n'a pas tenté de rappeler que la sauvegarde des populations de toutes confessions, tant en Algérie qu'en métropole, devant les exactions fomentées par le FLN, a été la mise en œuvre de notre principe républicain de précaution, qui a conditionné l'action des forces de police, de gendarmerie et du contingent.
Monsieur le Président de la République, Jacques Chirac, Chef des Armées et responsable de la politique étrangère de la France ne s'est en rien alerté contre cette caricature infecte de la politique colonisatrice de la France.
Que pouvions-nous attendre de l' ami du petit roi algérien, Bouteflika, et de ses ministres ? M.S.


À PARIS, DELANOË FAIT ENCORE DES SIENNES.
Le 26 mai l'amère (pardon le maire) de Paris a inauguré une place Maurice Audin, à l'intersection des rues des Ecoles, Saint-Victor et Poissy dans le 5ème arrondissement .
Et oui, Paris est devenue capitale FLN et communiste grâce au sieur Delanoë.
Ce dernier est d'ailleurs encensé par le journal algérien El Watan dans son numéro du 24 mai, qui trouve que la France n'a toujours pas fait la reconnaissance officielle des "crimes et exactions commis au nom de l'état français ", et que l'amnistie couvrant les faits relatifs à la guerre d'Algérie démontre que sont niés les tortures française.
Tout est dit. Encore une fois, aucune voix ne s'est élevée pour dénoncer, et l'article, et l'inauguration de la place, et peut-être que l'on va inviter le chef des fellouzes aux cérémonies du débarquement en Provence…. R.S.



60ème anniversaire de la LIBÉRATION
Lu encore une fois dans " El Watan " à propos des cérémonies commémoratives du débarquement en Normandie.
Le journaliste s'interroge quant à la non invitation des dirigeants des pays du Maghreb le 6 juin, car dit-il les troupes originaires d'Afrique du Nord et subsaharienne étaient très nombreuses en août 1944 lors du débarquement en Provence et certaines unités africaines se trouvaient également dans la 2ème DB de Leclerc.
Pour une fois on ne peut qu'être d'accord avec lui sur la place qu'a occupée l'Armée d'Afrique mais ne confondons pas l'Armée Française d'Afrique et les dirigeants et habitants actuels de l'Afrique du Nord.
Ceux-ci ne sont plus français, les dirigeants se sont battus CONTRE la France entre 1954 et 1962 et n'ont rien à faire sur le sol français lors des cérémonies qui se dérouleront au cours de l'été 2004. Et encore une fois que nos gouvernants se gardent d'y inviter les Bouteflika et autres anciens FLN.


LE GENERAL SCHMIDT ATTAQUE...
Le général Schmidt a poursuivi en diffamation Henri Pouillot, cet ancien appelé du contingent en Algérie qui l'a fait condamner en première instance à Paris pour avoir qualifié de mensonge son témoignage sur la torture en Algérie.
Le général reproche à l'ancien caporal de s'être félicité dans " L'humanité " du résultat du procès en le présentant comme faisant l'apologie de la torture.
Le directeur de la publication du journal est également poursuivi pour ces mêmes faits.
Le procureur a estimé que le général avait bien été diffamé et le jugement a été mis en délibéré au 18 juin.


Chronique du 19 Mars BIGEARD NOUS A TRAHIS

Le 19 mars 2004 le général Bigeard, atteint, je pense, par la limite d'age et sûrement par une sénilité avancée, a osé aller déposer une gerbe à Toul où il réside.
Quelle belle cérémonie ce devait être avec le para, accusé à une époque par les communistes d'avoir torturé ou fait torturer, et d'avoir fait disparaître définitivement le communiste Maurice Audin, accompagnant ces derniers, militants de la FNACA, devant le monument aux morts de Toul.
Bientôt le vieux général avide de gloire, comme il le fût à l'époque lointaine où il était un grand soldat, va peut-être nous entonner "l'internationale" du haut d'une estrade drapée de rouge: Qu'est devenu le chef de bataillon de Diên Biên Phu ?
Qu'est devenu le colonel de la bataille d'Alger ?
Honte à vous, général Bigeard, honte de nous avoir trahis aujourd'hui, comme vous nous avez lâchés hier pour la gloire d'une première page dans une presse qui n'était pas encore "people", mais qui vous permettait d'être vu par le plus grand nombre et d'obtenir rapidement des étoiles certes méritées, mais pas au prix de l'oubli de la vénération que vous portait une population qui croyait en vous, parce que vous et vos hommes l'aviez délivrée d'un terrorisme ignoble.
Quand vous verra-t-on participer à Alger, main dans la main avec Yacef Saadi et Zohra Driff, aux commémorations de l'indépendance ? R. SAUCOURT


LE 19 MARS VU PAR "LE COURRIER DE L'OUEST"

Ce journal rapporte les "cérémonies" du 19 mars à Saint-Lézin. Le journaliste qui relate cet événement et qui doit sûrement être de grande qualité (mais qui abuse peut-être du muscadet et autre Saumur Champigny) écrit que les membres de la FNACA ont commémoré le 76e anniversaire de la fin de ce conflit !!!
Plus loin il parle des 6 années d'une guerre dévastatrice et que 2 pays y furent engagés, que le 19 mars célèbre l'armistice de 1962 et que cette date marque de manière générale la volonté de préserver la paix républicaine face à toute forme de révisionnisme !
Ce monsieur, qui ne signe pas son article, nous aura permis d'apprendre que l'Algérie d'avant 1962 n'était pas la France puisque 2 pays étaient en guerre.
J'ai un instant pensé à leur écrire pour une éventuelle rectification, mais finalement je préfère les laisser avec leurs certitudes sachant que ce genre d'article ne peut être corrigé puisqu'il est politiquement correct. Robert SAUCOURT


FNACA ET 19 MARS… (encore et encore…)

Le dénommé Wladyslas Marek président national des fnakistes a écrit aux maires de France, à tous les maires de France pour les encourager à célébrer le 19 mars.
Il remercie les maires qui organisent une cérémonie à cette date dans leurs communes, incite les autres à pavoiser même si aucun comité FNACA (on se croit en Union Soviétique) n'est représenté chez eux, leur demande de faire venir les élus avec leurs écharpes tricolores, les anciens combattants et les enfants des écoles (avec la photo de Staline peut-être).
Est joint à cette lettre le texte de l'ordre du jour du général Ailleret du 19 mars 1962 et le manifeste national du 19 mars 2004 de la FNACA qui exprime en outre la gratitude de l'association au général Ailleret qui ordonna l'arrêt des combats
Et, cerise sur le gâteau, on nous fait un petit coup de sensiblerie en nous disant que la commémoration renforce les liens entre générations, sensibilise et conduit les jeunes à se sentir héritiers de leurs aînés qui ont su préserver la liberté et les valeurs républicaines, combat l'obscurantisme et s'oppose à tout révisionnisme etc… etc…
Un très beau texte coco pur beurre qui a le grand mérite d'oublier les tortures pratiquées par les fellouzes, le lâche abandon des harkis (qui pourtant comme les Fnakistes étaient des militaires), les tueries des 26 mars et 5 juillet (pourtant cessez-le-feu il y avait).
Concluons que le cessez-le-feu du 19 mars 1962 ne pouvait s'appliquer qu'à l'égard des ennemis de la France et non pas à ses ressortissants qui avaient comme emblème le drapeau tricolore.

 
Association pour la mémoire de l'Empire français (AMEF) L'association a pour objet de maintenir le souvenir de l'épopée et de l'oeuvre française outre-mer. Elle défend également la mémoire de tous ceux qui ont fait tant de sacrifices pour le rayonnement de la France à travers le monde.