EDITORIAL
La rumeur, sourde d'abord, s'amplifie, devient claire et distincte;
tout, aujourd'hui, laisse à penser que les cérémonies
de commémoration du soixantième anniversaire du débarquement
en Provence se dérouleront en présence d'un certain
nombre d'invités étrangers dont les ressortissants
(Français ou assimilés à l'époque) ont
participé à la libération de la France, tout
laisse supposer également que pour éviter des "
incidents ", les organisateurs ont prévu de faire embarquer
les invités sur le "Charles de Gaulle" mouillant
au large des côtes varoises.
Et parmi ces invités il y aura Bouteflika, et peut-être
aussi un détachement de l'armée algérienne
!!!
Eh oui, les commémorations de la libération du territoire
français par l'Armée d'Afrique constituée pour
une grande partie par des Pieds-noirs et des indigènes musulmans,
se dérouleront sous les yeux du chef FLN et de ses troupes
par la grâce de son ami de l'Elysée.
En apprenant cela, j'ai pensé aux victimes du 26 mars 1962,
fusillés par l'armée française à cause
de leur amour de la France, et dont certains avaient débarqué
en 1944 avec l' Armée d'Afrique; j'ai pensé aux martyrs
du 5 juillet 1962 à Oran, et il me semble entendre leurs
cris et leurs gémissements monter du charnier du petit lac
pour nous rappeler que déjà une certaine France était
oublieuse de ses enfants.
Oubliés ces morts de l'Algérie Française comme
sont oubliés ceux de l'été 1944, peut être
parce qu'avec leurs amis, leurs frères, Français et
fiers de l'être, ils s'étaient engagés pour
la libération de la Patrie et qu'aujourd'hui la France d'Outre-mer
est un sujet qui fâche et qui fait honte.
Une honte pour les "humanistes" qui nous gouvernent, tant
il est vrai que l'on a fait tellement de mal aux peuples colonisés
!
Je pense à cet équipage du char "Tarzan"
qui débarqua en août 44 et que j'ai "rencontré"
ces jours-ci sur internet, sur un site ami | EN
SAVOIR PLUS | , où l'on voyait la photo des quatre
hommes d'équipage unis par leur amitié au-delà
de leurs origines :
le chef de char, le maréchal des logis Abdelkader Bouamane;
le tireur , le 2ème classe Calabuig; le pilote et le co-pilote,
les 2èmes classe Demange et Ségura.
Est-ce Bouteflika qui va leur rendre hommage ? Lui qui est venu
en France en juin 2000, insulter les harkis et les militaires musulmans
qui ont combattu le FLN.
Faut-il en conclure que tous nos morts et blessés de 1944
l'ont été pour rien ?
On peut le supposer car le but à l'époque qui était
de rejeter hors de nos frontières des envahisseurs venus
du nord, a été oublié, rayé de notre
histoire, pour accepter aujourd'hui une nouvelle occupation de notre
sol par d'autres envahisseurs, tout aussi agressifs et belliqueux,
venus du sud. Qui viennent sans troupes en uniformes, sans armes
apparentes, qui se diluent dans la population. Avant-garde d'une
nouvelle forme de terrorisme au nom d'une certaine interprétation
d'une religion, qui pour eux, ne réunit pas, mais exclut.
Robert SAUCOURT
La désinformation gaullo-marxiste
sur notre histoire coloniale et sur la Libération
LETTRE OUVERTE À
PROPOS DE L'EXPOSITION :
" PHOTOGRAPHIER LA GUERRE D'ALGERIE "
Bravo, mille fois bravo, Messieurs les ministres Aillagon et Donnedieu
de Vabres, bravo, mille fois bravo Messieurs Benjamin Stora et Laurent
Gervereau pour avoir si habilement tronqué la mémoire
des Français de Métropole au nom du mensonge gaulliste
indéfiniment ressassé, rapetassé, recolmaté
et, hélas, toujours en vigueur (mais pour combien de temps
encore ?...)
En fait de "patrimoine" photographique, c'est un photomontage
de propagande que vous avez présenté…avec des
légendes que n'aurait pas renié un Goebbels"ou
un Vichensky" !
Une vieille femme s'essuyant les yeux, la légende précise
:
" elle est venue se plaindre que sa fille a été
violée par un militaire français ! ".
Une jeune femme serrant contre elle son enfant : " elle le
protège au passage d'une patrouille militaire française
! ".
Nulle part il n'est fait la moindre allusion aux massacres du FLN,
aux horreurs perpétrées par les fellaghas, comme si
cette guerre n'avait pas embrasé aussi les villes par les
attentats ignobles et les campagnes par des massacres et d'inqualifiables
tortures sciemment exercées par le FLN contre la population
pour la terroriser !
Pas un mot, pas une allusion, pas le moindre cliché sur ces
attentats en pleine ville, sur ces égorgements de mechtas
ou de douars entiers, précédés du viol des
femmes, d'émasculation des hommes et d'empalement des enfants.
Et rien bien sûr sur le sort réservé à
nos Harkis après le 19 mars 1962 par un FLN triomphant, dépeçant,
énucléant, écorchant vifs nos malheureux soldats
sous les yeux d'une armée française tenue par De Gaulle
l'arme au pied dans ses cantonnements !.
Il fallait oser : vous l'avez fait Messieurs les organisateurs de
l'exposition, vous l'avez laissé faire Messieurs les Ministres
de tutelle, honte soit sur vous !
La guerre d'Algérie, dans cette scandaleuse exposition -qu'heureusement
certains superbes clichés noirs et blancs de Marc Flament
(le photographe de Bigeard au temps noble de notre armée)
ayant déjoué, on ne sait comment, votre vigilant parti
pris, sauvent de la nullité totale-, n'a été
menée par la France que pour opprimer un peuple en révolte
!.
On mesure l'objectivité de la chose à la lumière
du triste spectacle que donne, 40 ans après, ce peuple tellement
épris de liberté qu'il ne songe qu'à s'installer
dans cette France qui l'a tant maltraité !
En réalité, c'est à travers la caméra
"rouge" d'un René Vautier que vous avez photographié
cette guerre d'Algérie !
Bravo donc d'avoir menti par action, mais surtout par omission,
sur ce que cette province de France devait aux Pieds-noirs bâtisseurs
et à ces Français Musulmans artisans de cette harmonie
sociale qui faisait de l'Algérie heureuse d'avant 1962, un
modèle envié !
Les communistes seraient encore au pouvoir avec leurs amis socialistes
porteurs de valises du FLN, ils n'auraient pas, mieux que vous,
contordu l'Histoire !
Honte donc à vous !
Notre honte à nous, elle n'est pas d'avoir mené cette
guerre pour garder l'Algérie Française, elle est de
l'avoir perdue .Claudine DUPONT-TINGAUD Plus jeune détenue
politique Algérie Française (La Petite Roquette Paris)
CHRONIQUES DE L'IGNOMINIE
(suite)
Lettre à Michel Tauriac, c/o Editions Plon suite à
une interview de Philippe De Gaulle concernant son livre : "
De Gaulle, mon père "
L'artillerie médiatique continue donc de faire son œuvre.
L'amiral, tout périscope dehors, n'hésite pas à
s'exposer (au risque du ridicule absolu !) tel un dégingandé
"bachelor" ou un "star académicien" minable,
dans toutes les émissions "people" de caniveau.
L'altitude 0 a donc été trouvée et le travail
de désinformation continue…
Malheureusement les sujets abordés dans "De Gaulle,
mon père" sont trop douloureux et graves pour être
traités avec autant de dérision, de bassesse et de
sectarisme.
Ayant été témoin, acteur et indirectement victime
à une des périodes où la malfaisance de De
Gaulle s'est pleinement exercée et a précipité
la France dans le siphon de la décadence, je conteste avec
véhémence les réponses notoirement mensongères
faites à vos questions par l'amiral.
A propos de l'Algérie à qui De Gaulle devait tout
pour son retour au pouvoir et à qui son orgueil commandait
de ne rien devoir, il y a, à toutes vos questions, des réponses
indignes qui n'abuseront que ceux à qui l'idolâtrie
tient lieu de religion.
On ne peut évidemment pas tenir rigueur à un fils
d'entretenir la mémoire de son père, mais il aurait
été tellement plus honnête de le faire en s'appuyant
sur la vérité, celle qui rend libre ! Et non pas en
la travestissant systématiquement.
L'amiral, sur son bâtiment certes, à Oran qu'il avait
quitté au moment des faits, n'a pas eu à connaître
du sort effroyable réservé aux milliers d'Européens*
assassinés ou saignés à blanc en ce début
de juillet 1962, il n'a pas eu à connaître la passion
et le calvaire (la crucifixion en l'occurrence n'est pas réservée
aux chrétiens !) des milliers de harkis émasculés.
Ceux là même à qui le ministre Messmer avait
proposé en échange de leurs armes la "prime de
démobilisation", en quelque sorte les 30 deniers de
Judas.
Il n'a pas reçu le courrier que j'ai reçu 10 ans après
avoir servi en Algérie d'un vieil harki me demandant un secours
après avoir miraculeusement échappé au carnage,
il avait passé 10 ans dans un goulag FLN pour cause de fidélité
à la France…
Le procédé vil et dégradant de tout biaiser
ne peut qu'un peu plus rabaisser l'auteur de ces forgeries éhontées
et disqualifier s'il en était besoin l'action néfaste
de son père.
La force de tous ceux qui ont été les nombreuses victimes
programmées de ce qui aurait pu être évité
et ne l'a pas été par une volonté maléfique,
cette force c'est d'être persuadé que l'Histoire de
France ne sera pas écrite par des faussaires et que le recul
du temps fera grandir la figure des vrais et grands serviteurs de
notre patrie en envoyant aux oubliettes les falsificateurs.
Alain-Michel ZELLER
* 25 selon les propos irresponsables tenus dans ce livre.
Réaction à
l'exposition : " Nos Libérateurs " au musée
d'Art de Toulon
UNE FOIS DE PLUS, LES FALSIFICATEURS DE L'HISTOIRE…
Ces derniers mois, le musée d'art de Toulon, présentait
une exposition au titre alléchant : " Nos libérateurs
", exposition consacrée aux événements
de 1944 et à la libération de la ville pendant la
seconde guerre mondiale. Enfin, ont pensé les naïfs,
on va rendre hommage aux oubliés de l'Histoire…Pour
ceux là, s'ils ont lu le Figaro du 11 décembre dernier,
ils ont été édifiés : un certain Georges-Picot,
qui, sans rire, se pose en historien, nous y explique tout de go
que, Toulon ayant été prise " sous la botte "
de sa précédente municipalité, il importe de
" rappeler ici même que les pères des immigrés
d'aujourd'hui furent un jour accueillis en libérateurs "…
On admirera au passage qu'une ville ait pu se mettre de son plein
gré sous une botte, quelle qu'elle soit, et on pourra se
demander de quels immigrés il s'agit…Le contenu de
l'expo répond à cette dernière question : de
nombreuses photographies en noir et blanc, des panneaux didactiques
bien composés, des interviewes filmées, composent
un ensemble animé par tous les moyens de la muséographie
moderne, et s'illustrent de surcroît par des agrandissements
des croquis de guerre d'un artiste de haut niveau…un joli
spectacle ! On y a mis les moyens…
Pour le fond, voyons un peu : pas de chronologie, pas de statistiques,
pas de travail proprement historique. Des panneaux, des textes nous
exposent abondamment la 1ère DFL, des récits nombreux
nous parlent de la Résistance, les Américains aéroportés
sont l'objet d'un juste hommage, la vraie Croix est en bonne place
(la Croix de Lorraine, vous l'avez deviné)…des interviewes
complaisantes font parler des Sénégalais et des provençaux
prolixes, ces derniers résistants et décorés
à plaisir. La libération de la ville, c'est clair,
fut l'œuvre à part égale des résistants
et des troupes coloniales…
Mais quid de l'Armée d'Afrique ? Question saugrenue ! On
voit bien qu'elle n'a jamais existé…son nom n'est écrit,
avec une discrétion de violette, que pour entretenir la confusion
avec les unités coloniales avec lesquelles pourtant elle
n'a rien à voir. Lorsqu'un Pied-noir est interviewé,
sa qualité n'est jamais évoquée. Le nom de
Français d'Algérie n'est prononcé qu'une seule
fois, et c'est par Alain Mimoun…merci Alain !
Les exploits de la résistance, évidemment, ne sont
pas ignorés : on nous dit même, pensez donc, qu'ils
ont incendié quatre camions allemands dans un garage ! Et
on se divertira en écoutant l'enregistrement d'un ancien
combattant sénégalais qui nous explique, en riant
bien quand même, que les Allemands résistaient aux
légionnaires mais fuyaient devant les unités noires…
!
Quant à nous exposer que l'Armée d'Afrique était
le noyau de l'opération, qu'elle était composée
à peu près à part égale de Français
d'AFN et d'indigènes musulmans, que le taux de mobilisation
de ces Français était de 16,50 %, le plus fort de
l'histoire de France, celui des musulmans étant de 2,13 %,
il ne semble pas que c'était le but de l'exposition : un
oubli sans doute !
Nous préciser que les commandos qui ont investi la région
hyéroise et toulonnaise, avec des pertes énormes,
étaient presque exclusivement pieds-noirs était sans
doute indélicat. De même que le nom de Salan ne figure
que dans un petit coin, que le maître d'œuvre incontesté
de la préparation à cette victoire, le général
Weygand, est totalement ignoré…
Et puisque les troupes gaullistes sont complaisamment citées,
nous permettra-t-on de rappeler les chiffres ? Dans la campagne
de Tunisie, où les archives militaires les ont décomptés
séparément, l'Armée d'Afrique a eu 2156 tués
et 10 276 blessés, les FFL ayant eu pour leur part 38 tués
et 69 blessés : de quoi ramener les historiens, même
toulonnais, à une plus juste appréciation des événements…Il
y avait d'ailleurs dans la région de Toulon suffisamment
d'acteurs de ces combats, des vrais, pour en témoigner :
à condition que le but fut d'établir la réalité
historique, bien sur.
Nous abordons le soixantième anniversaire du débarquement
en Provence et beaucoup de manifestations et commémorations
sont prévues. Toutes, déjà, se présentent
dans la même confusion volontaire entre notre Armée
d'Afrique, celle qui est née en Algérie, et les Troupes
coloniales, glorieuses elles aussi, d'origines totalement différentes.
Confusion dont le but ne peut nous échapper…surtout
si on sait qu'il est même prévu, suprême provocation,
d'y inviter Bouteflika !
Merci, Messieurs de la Propagandastaffel du musée de Toulon
: vous avez bien mérité de la République !
Michel LAGROT
Six mois après
le débarquement, l'Armée d'Afrique
n'a encore reçu aucun renfort de français métropolitains……..
Extraits de la lettre expédiée
de Montbéliard, le 18 décembre 1944,
par le général de Lattre de Tassigny au général
De Gaulle.
" D'un bout à l'autre de la hiérarchie
et particulièrement chez les officiers, même de haut
grade, l'impression générale est que la nation les
ignore et les abandonne. Certains vont même jusqu'à
s'imaginer que l'armée régulière, venue d'outre-mer,
est sacrifiée de propos délibéré. La
cause profonde de ce malaise réside dans la non-participation
apparente du pays à la guerre.
Le combattant venu d'Italie ou d'Afrique du Nord voit ses camarades
tomber autour de lui sans que jamais un Français de France
vienne combler les vides causés par la bataille.
Certes il n'ignore pas que les unités FFI, maintenant en
nombre substantiel, viennent se battre avec vaillance à côté
de son régiment, mais, dans le créneau de son unité,
il ne voit toujours personne venir recompléter les effectifs
qui fondent. Le malaise est aggravé par la fatigue de quatre
mois de campagne ininterrompue, sans aucune relève, et par
des conditions atmosphériques particulièrement inclémentes…
Je me permets d'insister d'une façon particulièrement
insistante auprès de vous pour que la 1ère Armée
Française reçoive au plus tôt les 8 000 ou 10
000 jeunes Français qui lui sont indispensables pour retrouver
son équilibre moral et sa valeur combative du début
de la campagne " Général de Lattre de Tassigny.
"
C'est avec cette Armée, que la France libérée
connaîtra la victoire"
Général WEYGAND - Mémoires, tome III-
À relire ces jours-ci et à faire lire aux générations
montantes, pour qu'elles sachent quels ont été ceux
qui ont fourni l'essentiel des forces françaises ayant participé
à la libération de la Tunisie, de l'Italie et de la
Métropole.
Deux témoignages prestigieux sur l'œuvre colonisatrice
de la France.Source : HISTORIA juin 1955.
LA FRANCE EN ALGERIE
" L'œuvre de la France en Algérie a-t-elle été
bienfaisante en Afrique ?
Aux adversaires de notre présence, il suffirait, s'ils n'étaient
de mauvaise foi, de demander de comparer l'Afrique du Nord, par
exemple, avant notre arrivée, et son état présent
* avec les hôpitaux, les ports, les écoles, les routes,
les usines que nous avons construits.
L'Algérie est ainsi devenue le prolongement de la métropole.
Comment y sommes nous entrés ? Comment s'est scellée
peu à peu cette union qui, en dépit des intrigues
des ennemis de la France, a groupé des races diverses sous
le même drapeau ? " Gabriel HANOTAUX.* d'avant 1962,
bien entendu, car 42 ans après 1962, la dégradation
de cette œuvre est fortement avancée.(ndlr)
LA FRANCE DANS LE
MONDE
" J'aime beaucoup cette phrase( ci-contre ) de Gabriel Hanotaux
dans sa magistrale introduction à " l'Histoire des colonies
françaises " :
On dit que la race (la nôtre, la française) est casanière
: elle adore l'aventure ; on lui reproche d'ignorer la géographie
: elle n'a cessé de parcourir et de transformer la terre
; le canal de Suez et le canal de Panama c'est de la géographie
peut- être ?
On lui refuse l'aptitude colonisatrice : or, elle a répandu,
au près et au loin, la plus magnifique semence des peuples
; les monuments et les œuvres témoignent de son autorité
amicale dans le monde entier ; en Angleterre et en Syrie, en Sicile
et en Grèce, au Canada et au Cap, à Washington et
à Saigon, sur les isthmes et les îles de tous les océans
" Jérôme et Jean THARAUD de l'Académie
Française
" Quand mon père
fut appelé sous les drapeaux, il n'avait jamais vu la France.
Il la vit et fut tué. Ce qu'une humble famille comme la mienne
a donné à la France! "
Albert CAMUS (Le premier homme )
L'effort de guerre
de l'AFN en 1942-1945 à travers l'Armée d'Afrique
L'Armée d'Afrique tire son nom du Corps Expéditionnaire
qui débarque le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch.
Dès la victoire, de Bourmont recrute des troupes indigènes.
Clauzel et Bugeaud poursuivront dans cette voie : Zouaves, Chasseurs
d'Afrique, Tirailleurs, Spahis, Légion Etrangère seront
ainsi créés, puis les Unités Sahariennes et
les Goumiers.
Ces unités vont se distinguer sur tous les champs de bataille
où la France est engagée.
La première guerre mondiale voit ainsi 180.000 indigènes,
46.000 européens d'AFN et 20.000 étrangers au front.
72.000 seront tués.
Après la défaite de 1940, des armes et du matériel
sont dissimulés en AFN, dans l'espoir de reprendre le combat
et des soldats formés à l'initiative de Weygand, Juin,
Giraud, malgré la surveillance des commissions d'armistice
germano-italiennes.
Matériel camouflé en Afrique du Nord
55.000 fusils-1.500 mitrailleuses-2.500 mitraillettes-
210 mortiers-98 antichars-82 canons de 75-
24 chenillettes -23 automitrailleuses-5 chars-
26 millions de cartouches- 300.000 obus- 45.000 grenades-
200 camions spéciaux( porte-char, citernes, ateliers )- 6.000
camions et camionnettes stockés chez des garagistes ou des
particuliers.
Effectifs entretenus et instruits clandestinement : 60.000 hommes
(Cf. Weygand. Mémoires t.IV Mission en Afrique )
" Le vocable de Résistance n'a jamais
été employé ni pendant cette période,
ni après, pour définir cette entreprise qui n'alla
pas sans difficultés ni danger. Ce fut pourtant une véritable
Résistance à la loi du vainqueur du moment "
Général ALLARD
Après le débarquement du 8 novembre
1942 en AFN, l'Armée d'Afrique formera le noyau des troupes
qui vont libérer la France.
En dépit des mauvaises querelles politiques de l'époque,
une mobilisation en masse des Français d'AFN est opérée
:
20 classes ( de la classe 24 à la classe 44 ) sont mobilisées,
soit 16,4 % de la population.
Un effort jamais réalisé en France ( en 14-18 le maximum
de la mobilisation a été de 12,5% ). Un telle conscription
en France métropolitaine aurait donné 9 millions d'hommes
sous les drapeaux.
176.000 Français d'Afrique du Nord vont participer aux campagnes
de Tunisie, Sicile, Corse, Ile d'Elbe, Italie, France métropolitaine
et, du Rhin au Danube, à la campagne d'Allemagne.
Algériens, Tunisiens et Marocains fournissent 233.000 mobilisés
ou volontaires, soit 1,58 % de ces populations.
Furent tués ou disparus: Plus de 70.000 hommes, soit :
en Tunisie environ 20.000 -
en Italie environ 11.500 -
en France métropolitaine et du Rhin au Danube environ 40.000
-
FILM " LA BATAILLE
D'ALGER " AU FESTIVAL DE CANNES 2004
Le film " La bataille d'Alger " réalisé
dans les années soixante par le chef FLN de la Casbah , Yacef
Saadi et le cinéaste communiste italien Pontecorvo a été
programmé, cette année, au festival de …Cannes
(en France).
Cette programmation s'est faite avec l'accord -sinon l'approbation-
du président du festival Gilles Jacob.
Dans la classe politique personne n'a trouvé à redire.
Monsieur le Ministre de la Culture n'a pas tiqué sur cette
sélection revancharde ( Le film est sélectionné
35 ans après sa sortie…..).
Madame le Ministre de la Défense Michelle Alliot-Marie n'a
pas cherché à défendre l'honneur de l'Armée
Française, injuriée dans ce film, et dont les valeureuses
troupes, engagées dans le maintien de l'ordre, sont décrites
comme se livrant à la torture et au massacre des populations
musulmanes.
Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin
n'a pas tenté de rappeler que la sauvegarde des populations
de toutes confessions, tant en Algérie qu'en métropole,
devant les exactions fomentées par le FLN, a été
la mise en œuvre de notre principe républicain de précaution,
qui a conditionné l'action des forces de police, de gendarmerie
et du contingent.
Monsieur le Président de la République, Jacques Chirac,
Chef des Armées et responsable de la politique étrangère
de la France ne s'est en rien alerté contre cette caricature
infecte de la politique colonisatrice de la France.
Que pouvions-nous attendre de l' ami du petit roi algérien,
Bouteflika, et de ses ministres ? M.S.
À PARIS, DELANOË
FAIT ENCORE DES SIENNES.
Le 26 mai l'amère (pardon le maire) de Paris a inauguré
une place Maurice Audin, à l'intersection des rues des Ecoles,
Saint-Victor et Poissy dans le 5ème arrondissement .
Et oui, Paris est devenue capitale FLN et communiste grâce
au sieur Delanoë.
Ce dernier est d'ailleurs encensé par le journal algérien
El Watan dans son numéro du 24 mai, qui trouve que la France
n'a toujours pas fait la reconnaissance officielle des "crimes
et exactions commis au nom de l'état français ",
et que l'amnistie couvrant les faits relatifs à la guerre
d'Algérie démontre que sont niés les tortures
française.
Tout est dit. Encore une fois, aucune voix ne s'est élevée
pour dénoncer, et l'article, et l'inauguration de la place,
et peut-être que l'on va inviter le chef des fellouzes aux
cérémonies du débarquement en Provence….
R.S.
60ème anniversaire de la LIBÉRATION
Lu encore une fois dans " El Watan " à propos des
cérémonies commémoratives du débarquement
en Normandie.
Le journaliste s'interroge quant à la non invitation des
dirigeants des pays du Maghreb le 6 juin, car dit-il les troupes
originaires d'Afrique du Nord et subsaharienne étaient très
nombreuses en août 1944 lors du débarquement en Provence
et certaines unités africaines se trouvaient également
dans la 2ème DB de Leclerc.
Pour une fois on ne peut qu'être d'accord avec lui sur la
place qu'a occupée l'Armée d'Afrique mais ne confondons
pas l'Armée Française d'Afrique et les dirigeants
et habitants actuels de l'Afrique du Nord.
Ceux-ci ne sont plus français, les dirigeants se sont battus
CONTRE la France entre 1954 et 1962 et n'ont rien à faire
sur le sol français lors des cérémonies qui
se dérouleront au cours de l'été 2004. Et encore
une fois que nos gouvernants se gardent d'y inviter les Bouteflika
et autres anciens FLN.
LE GENERAL SCHMIDT
ATTAQUE...
Le général Schmidt a poursuivi en diffamation Henri
Pouillot, cet ancien appelé du contingent en Algérie
qui l'a fait condamner en première instance à Paris
pour avoir qualifié de mensonge son témoignage sur
la torture en Algérie.
Le général reproche à l'ancien caporal de s'être
félicité dans " L'humanité " du résultat
du procès en le présentant comme faisant l'apologie
de la torture.
Le directeur de la publication du journal est également poursuivi
pour ces mêmes faits.
Le procureur a estimé que le général avait
bien été diffamé et le jugement a été
mis en délibéré au 18 juin.
Chronique du 19 Mars
BIGEARD NOUS A TRAHIS
Le 19 mars 2004 le général Bigeard, atteint, je pense,
par la limite d'age et sûrement par une sénilité
avancée, a osé aller déposer une gerbe à
Toul où il réside.
Quelle belle cérémonie ce devait être avec le
para, accusé à une époque par les communistes
d'avoir torturé ou fait torturer, et d'avoir fait disparaître
définitivement le communiste Maurice Audin, accompagnant
ces derniers, militants de la FNACA, devant le monument aux morts
de Toul.
Bientôt le vieux général avide de gloire, comme
il le fût à l'époque lointaine où il
était un grand soldat, va peut-être nous entonner "l'internationale"
du haut d'une estrade drapée de rouge: Qu'est devenu le chef
de bataillon de Diên Biên Phu ?
Qu'est devenu le colonel de la bataille d'Alger ?
Honte à vous, général Bigeard, honte de nous
avoir trahis aujourd'hui, comme vous nous avez lâchés
hier pour la gloire d'une première page dans une presse qui
n'était pas encore "people", mais qui vous permettait
d'être vu par le plus grand nombre et d'obtenir rapidement
des étoiles certes méritées, mais pas au prix
de l'oubli de la vénération que vous portait une population
qui croyait en vous, parce que vous et vos hommes l'aviez délivrée
d'un terrorisme ignoble.
Quand vous verra-t-on participer à Alger, main dans la main
avec Yacef Saadi et Zohra Driff, aux commémorations de l'indépendance
? R. SAUCOURT
LE 19 MARS VU PAR
"LE COURRIER DE L'OUEST"
Ce journal rapporte les "cérémonies"
du 19 mars à Saint-Lézin. Le journaliste qui relate
cet événement et qui doit sûrement être
de grande qualité (mais qui abuse peut-être du muscadet
et autre Saumur Champigny) écrit que les membres de la FNACA
ont commémoré le 76e anniversaire de la fin de ce
conflit !!!
Plus loin il parle des 6 années d'une guerre dévastatrice
et que 2 pays y furent engagés, que le 19 mars célèbre
l'armistice de 1962 et que cette date marque de manière générale
la volonté de préserver la paix républicaine
face à toute forme de révisionnisme !
Ce monsieur, qui ne signe pas son article, nous aura permis d'apprendre
que l'Algérie d'avant 1962 n'était pas la France puisque
2 pays étaient en guerre.
J'ai un instant pensé à leur écrire pour une
éventuelle rectification, mais finalement je préfère
les laisser avec leurs certitudes sachant que ce genre d'article
ne peut être corrigé puisqu'il est politiquement correct.
Robert SAUCOURT
FNACA ET 19 MARS…
(encore et encore…)
Le dénommé Wladyslas Marek président
national des fnakistes a écrit aux maires de France, à
tous les maires de France pour les encourager à célébrer
le 19 mars.
Il remercie les maires qui organisent une cérémonie
à cette date dans leurs communes, incite les autres à
pavoiser même si aucun comité FNACA (on se croit en
Union Soviétique) n'est représenté chez eux,
leur demande de faire venir les élus avec leurs écharpes
tricolores, les anciens combattants et les enfants des écoles
(avec la photo de Staline peut-être).
Est joint à cette lettre le texte de l'ordre du jour du général
Ailleret du 19 mars 1962 et le manifeste national du 19 mars 2004
de la FNACA qui exprime en outre la gratitude de l'association au
général Ailleret qui ordonna l'arrêt des combats
Et, cerise sur le gâteau, on nous fait un petit coup de sensiblerie
en nous disant que la commémoration renforce les liens entre
générations, sensibilise et conduit les jeunes à
se sentir héritiers de leurs aînés qui ont su
préserver la liberté et les valeurs républicaines,
combat l'obscurantisme et s'oppose à tout révisionnisme
etc… etc…
Un très beau texte coco pur beurre qui a le grand mérite
d'oublier les tortures pratiquées par les fellouzes, le lâche
abandon des harkis (qui pourtant comme les Fnakistes étaient
des militaires), les tueries des 26 mars et 5 juillet (pourtant
cessez-le-feu il y avait).
Concluons que le cessez-le-feu du 19 mars 1962 ne pouvait s'appliquer
qu'à l'égard des ennemis de la France et non pas à
ses ressortissants qui avaient comme emblème le drapeau tricolore.
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