La statue de Sainte
Barbe de Hassi Messaoud
Son dernier voyage ? La salle Général Jouhaud
de la maison Maréchal Juin d'Aix en Provence va désormais
abriter la statue de Sainte Barbe de Hassi Messaoud.
En effet l'Association du personnel de la C.F.P. Algérie
(groupe Total) a fait don de la statue au Centre de Documentation
Historique sur l'Algérie (CDHA).
Cette magnifique statue fut sculptée à partir d'une
bille de bois exotique d'Afrique par Lucien Siano, ancien charpentier
de marine, durant ses heures de repos dans son atelier de Maison
Verte à Hassi Messaoud.
Pour la fête de la Sainte Barbe le 3 décembre 1960
la statue haute de 2,30 mètres et pesant 500 kilos, fut inaugurée
dans les dunes du désert puis déposée par hélicoptère
près de la salle des fêtes de Maison Verte. Elle y
restera jusqu'en 1971.
Après la nationalisation par l'état algérien
des sociétés pétrolières, Sainte Barbe
fut remise à la C.F.P.A., puis expédiée sur
Marseille.
D'abord déposée à l'Abbaye de Sénanque
dans le Vaucluse elle devint le pôle du musée saharien
créé par la CFPA et la société Berliet.
En 1987 le musée est fermé, elle sera alors confiée
aux pompiers de Gordes. Mais il faudra à nouveau la déplacer
suite à un changement de caserne, elle arrivera donc en 1991
chez monsieur Ibanès au Domaine Billardier à Tourves
dans les Bouches du Rhône.
C'est de là qu'elle est repartie (nous espérons pour
son dernier voyage) vers la Maison Maréchal Juin, où
l'inauguration a eu lieu le 22 avril dernier.
La prophétie de Tarik ou l'Europe islamique
Il est important d'enregistrer la " prophétie "
de l'imam Tarik Ramadan, faite récemment au journal marocain
" Version Homme " qui proclame, en toute humilité,
que dans le futur nos racines vont verdir, en clair il prédit
l'islamisation de l' Europe...: " la grande supercherie, c'est
de laisser croire à l'Europe qu'elle est de tradition judéo
- chrétienne. C'est un mensonge absolue le musulman d'Occident
fera l'avenir de l'Islam. "
En attendant la réalisation de cette prophétie, l'imam
Bouziane nous fait les poches
Nous avons reçu par internet le décompte qui suit,
réel ou pas, il n'en reste pas moins qu'il y a certainement
un fond de vérité. Alors nous vous le livrons tel
qu'il nous est parvenu, à vous d'en tirer la synthèse.
Il s'agit de l'imam de Vénissieux celui-là même
qui est parti pour avoir préconisé la lapidation des
femmes adultères, puis revenu.
Monsieur Bouziane (l'imam) a dit : " J'ai déclaré
à la préfecture mon statut. Elle a accepté
que ma deuxième femme me rejoigne en France sans lui délivrer
de carte de résidence. Mais comme nos enfants sont nés
en France, ils sont Français. Du coup même si elle
n'a pas de papiers, elle ne peut pas être expulsée.
Même si je critique l'Occident, je demande toujours aux musulmans
qui m'écoutent de respecter la loi du pays où ils
vivent. Je suis très heureux quand je vois des Français
se convertir à l'Islam car je sais qu'ils sont sur le droit
chemin. "
Après ce préambule voici le décompte effectué
:
1/ La deuxième épouse n'en est pas une, mais elle
est considérée par la CAF comme un "parent isolé".
Elle touche donc l'API qui s'élève à 707,19
euros pour un parent seul avec 1 enfant auxquels on ajoute 176,80
euros par enfant supplémentaire.
Monsieur Bouziane a 16 enfants, 8 pour chaque femme. Mme Bouziane
n° 2 touche donc tous les mois 1944,79 euros.
2/ Toujours pour ses 8 enfants l'épouse n° 2 touche chaque
mois 978,08 euros d'allocations familiales.
3/ Il est probable qu'elle ait 3 enfants de moins de 3 ans, elle
a donc droit à l'APJE soit 161,66 euros x 3 soit 484,98 euros.
4/ Comme "parent isolé" : allocation logement soit
plus ou moins 300 euros.
5/ Avec 8 enfants elle n'a sans doute pas le temps de travailler,
d'autant que son barbu de mari a déclaré " que
la femme musulmane n'a pas le droit de travailler avec des hommes
parce qu'elle pourrait être tentée par l'adultère.
"
Donc RMI pour une personne seule : 417,88 euros + 167,15 euros par
enfant soit au total 1755,08 euros
6/ Elle a au moins 4 enfants en age d'être scolarisés
: allocations de rentrée scolaire 257,61 euros x 4 = 1030,44
euros.
Soit un total en mensualisant la rentrée scolaire de 5548,80
euros par mois.
7/ Mme Bouziane n° 1 avec ses 8 enfants 978,08 euros par mois
d'allocations familiales + 3 allocations pour jeune enfant 484,98
euros + allocation logement 300 euros + le RMI pour 2 personnes
: 626,82 euros + 8 enfants : 1944,79 euros + allocation de rentrée
scolaire pour 4 enfants soit 1030,44 euros (à mensualiser).
Monsieur Bouziane peut donc toucher :
4420,54 euros / mois avec son épouse n° 1 et 5548,80
euros / mois avec son épouse n° 2.
Soit au total : 9 969,34 euros ou 65 394, 58 francs
(même si une erreur s'est glissée dans ce calcul on
peut considérer que l'imam et ses femmes vivent relativement
bien dans NOTRE pays.
Bon courage messieurs et mesdames les cochons (si l'on peut encore
le dire) de payeurs !
l y a 20 ans, déjà,
le GÉNÉRAL RAOUL SALAN nous quittait
Il y a 20 ans, le 4 juillet 1984, le général Salan
nous quittait.
Aux yeux de l'histoire officielle, il ne semble plus représenter
grand-chose.
Pour les anciens du débarquement en Provence, d'Indochine
et d'Algérie, pour les Français d'Algérie il
reste le chef. Chef de guerre, le libérateur de Toulon, le
stratège d'Indochine, le commandant en chef en AFN pour les
militaires, le chef de l'OAS pour tous ceux qui ont été
du combat pour l'Algérie Française.
Général le plus décoré de l'armée
française, il est pour nous un des symboles de l'Empire Français
et de la résistance à l'abandon des départements
français d'Algérie pour laquelle il a payé
de plusieurs années de prison.
Un de ses plus fidèles collaborateurs, Yves Gignac nous a
fait parvenir par le biais de la revue " Rizières et
Djebels " le texte que nous reproduisons ci-dessous.
A PROPOS DE DIÊN BIÊN PHU ET DU GÉNÉRAL
SALAN
On apprend à tout âge. Je n'en disconviens pas. Ainsi
lors d'un récent débat télévisé
à l'occasion de la sortie d'un film retentissant sur la guerre
de Troie, non sans quelque surprise, j'ai appris que pour certains
historiens, ni Achille ni Hector ni tant d'autres héros célèbres
cités par Homère n'avaient jamais existé. Passons,
c'est si loin !
Mieux ou pire encore. Pendant plusieurs semaines, j'ai regardé
avec la plus grande attention toutes les émissions dont les
petits écrans nous ont inondés à l'occasion
du cinquantième anniversaire de la bataille de Diên
Biên Phu. Que ce soit sur la chaîne " Histoire",
sur la " 5 " ou la "3", sur laquelle notamment
des témoins, des " acteurs ", des " historiens
" ont raconté de A jusqu'à Z , la guerre d'Indochine.
Sans rien omettre ni du conflit entre Leclerc et Thierry D'Argenlieu,
ni même des " rats de la Nam Youm " dont l'existence
ne nécessitait peut-être pas pareille publicité.
Or pendant toutes ces heures d'écoute, pas une fois je n'ai
entendu prononcer le nom de Raoul Salan !..
Ces jours derniers, je recevais édité par la très
sérieuse maison Larousse, le tome des " Années
mémoires " pour l'année 1946. Quatre pages avec
photos y sont consacrées à cette année cruciale
de la guerre d'Indochine. Pas une seule fois le nom du général
Raoul Salan n'y est cité.
Comme Achille ou Hector, Raoul Salan n'aurait-il donc jamais existé
? Il se trouve que j'étais en Indochine en 1946, vivrais-je
donc depuis 58 ans dans une illusion mensongère ?
Heureusement, un de mes amis m'a en partie rassuré sur mon
état mental…
Il avait lu dans l'hebdomadaire Le Point du 15 avril 2004, un article
d'un certain Pierre Beylau intitulé " Spécial
Diên Biên Phu " dans lequel était écrit
: " le 24 octobre 1953, dans L'Express paraît le premier
d'une série d'articles alarmistes et très documentés
(cités par Pierre Pélissier dans son excellent livre
Diên Biên Phu, Perrin). Ce Cassandre demeure anonyme,
mais les spécialistes ne doutent guère de l'identité
de l'auteur : il s'agit très vraisemblablement du général
Salan "
Je me suis précipité sur cet excellent ouvrage de
Pierre Pélissier. Il est tout à fait exact que l'auteur
consacre 4 pages (78 à 81) à cet article de L'Express
du 24 octobre 1953 qui sera suivi de 2 autres parus les 31 octobre
et 7 novembre. Ces articles exposent de façon très
complète la situation réelle en Indochine à
cette époque et se réfèrent très vraisemblablement
à des dossiers du 2ème bureau. Ainsi, au début
du chapitre, l'auteur précise : " Chacun s'accorde pour
en attribuer la paternité à un seul et même
homme : Raoul Salan ! "
Toutefois en fin de ce même chapitre, Pierre Pélissier
très honnêtement, indique la véritable origine
de ces fameux articles :
"que l'auteur soit ou ne soit pas le général
Salan, les préoccupations exprimées recoupent curieusement
le " testament militaire " rédigé par ledit
général le 25 mai 1953 et qui se trouve entre les
mains de Laniel depuis la mi-juillet"
Qu'est-ce donc que ce " testament militaire " ? Je le
connais, j'en ai eu l'original entre les mains alors qu'en 1971
je travaillais avec le général Salan à la rédaction
de ses Mémoires.
Dans le cadre de ce propos il est impossible d'en exposer et l'importance
et l'originalité et les conditions qui ont nécessité
sa rédaction. Celles-ci résident essentiellement dans
la méconnaissance du problème indochinois par le personnel
politique parisien et par son incapacité à formuler
une ligne politique efficace. Au risque d'omettre des aspects déterminants,
je résume.
Peu de temps avant son départ en Amérique en septembre
1951, le général De Lattre, Haut-commissaire de France
et Commandant en chef en Indochine, réunit un cabinet de
guerre comprenant le ministre des Etats Associés, Jean Letourneau,
S.M. Bao Daï et le général Salan, son adjoint
opérationnel. Après plus de 6 mois d'expérience
indochinoise, De Lattre expose son point de vue sur la situation.
Devant le succès obtenu par le général Chanson
au Sud Viêt-Nam, et même dans le delta tonkinois, il
faut pousser à fond la vietnamisation du conflit : confier
à la jeune armée vietnamienne la pacification des
territoires reconquis et y installer, suivant le principe de Lyautey,
une administration autochtone qui parachève la " conquête
des coeurs " de la population protégée. Le corps
expéditionnaire français, compte tenu des diminutions
d'effectifs prévues, n'ayant plus pour tâche que d'user
le corps de bataille que Giap a maintenant constitué.
Malgré l'appui matériel que De Lattre espère
obtenir des américains, un délai de 5 à 6 ans
est à prévoir avant d'obtenir une situation stable
sur l'ensemble des Etats Associés de la Fédération
Indochinoise. Les quatre participants sont d'accord sur la formule.
Cette réunion s'étant déroulée en présence
du ministre des Etats Associés, pour éviter toute
" fuite ", le gouvernement ne sera pas informé.
A Salan revient la réalisation du projet au plan militaire.
S'inspirant de quelques opérations limitées pendant
la guerre de Birmanie, Salan met sur pied l'audacieuse manoeuvre
des bases aéroterrestres. Ce sera Nghia Lo au début
d'octobre 1951. Puis, après le dégagement à
la limite de l'impossible d'Hoa Binh : Na San Fin novembre, début
décembre, précédée du " leurre
" sur Phu Doan, la bataille de Na San, dont Jules Roy écrira
dans Le Parisien Libéré : " Il n'existe pas dans
l'histoire militaire d'autre exemple de cette audace du général
Salan qui a décidé de barrer la route du Laos à
l'armée du Viêt-Minh en se bouclant, à 200 Kms
de ses bases de ravitaillement et toutes ses routes terrestres coupées,
dans un fond de vallée qui était encore, il y a quinze
jours, une partie de la jungle ", est un modèle qui
sera étudié dans bien des écoles militaires
étrangères.
De telles opérations nécessitent une connaissance
parfaite du terrain, une perception exacte des intentions, des possibilités
et des réactions de l'adversaire, une confiance absolue dans
le courage et la valeur des chefs qui seront sur place et, comme
suprême atout, une aviation à toute épreuve.
Nghia Lo avait été le choix de Giap, mais c'est Salan
qui a choisi Na San, le lieu où il va " étriller"
Giap et laisser les quelques unités rescapées en proie
au harcèlement des unités parachutistes et aux maquis
du GCMA lâchés sur ses arrières.
Et voilà un an de gagné car c'est le délai
qui sera nécessaire à Giap pour reconstituer son corps
de bataille.
Mais ces résultats ne sont guère convaincants pour
la faune politique parisienne. Dans les milieux proches du pouvoir
on prétend même que ces "généraux
de la coloniale" font durer la guerre d'Indochine pour en tirer
des avantages de carrière. Ignominieuse calomnie quand on
connaît le nombre de fils de généraux tués
ou disparus en Indochine !
Alors que Salan est plongé dans la partie finale de la bataille
de la Plaine des Jarres, où, une fois encore, il a barré
la route du Laos au ViêtMinh, il reçoit la visite du
général Léchères, président du
comité des chefs d'état-major. Celui-ci, après
l'avoir félicité des résultats obtenus, lui
annonce que le gouvernement a décidé de sa relève
et que son successeur est déjà désigné
en la personne du général Navarre.
Choisi par René Mayer, le nouveau chef de gouvernement, Navarre,
excellent officier spécialiste du renseignement, n'est pas
" colonial " et ne connaît rien à l'Indochine.
A son départ, René Mayer lui a fixé ses consignes
: " cette guerre traîne trop. Il faut en finir en trouvant
une solution à ce problème.Il va falloir couper !
" Aussi dès son arrivée refuse-t-il la proposition
de Salan qui lui offre de le faire bénéficier de sa
connaissance du pays.
Une seule rencontre a lieu le 27 mai 1953 Salan fait l'exposé
de la situation qu'il laisse à son départ, sur les
nouvelles possibilités de l'adversaire en armement, moyens
de transport et en hommes grâce au concours de la Chine communiste
et de Moscou. Fait état de la question de nos prisonniers
qui devient particulièrement préoccupante et livre
ses sentiments sur la conduite de la guerre dans le proche avenir.
Tout cet exposé fait l'objet d'une note complète que
Salan considérera comme son testament militaire. Un document
remarquable de 200 pages rédigé par son état-major
qui retrace l'évolution des problèmes militaires en
Indochine de décembre 1950 à juin 1953 est joint à
cette note. Ce dernier document est très largement diffusé
à toutes les autorités civiles et militaires ayant
à connaître les affaires d'Indochine.
En outre il laisse à son successeur des archives très
complètes et très bien tenues dont l'essentiel sera
bien connu trois mois plus tard sous le nom de " plan Navarre
"avec pour conclusion la création en novembre 1953 de
la base aéroterrestre de Diên Biên Phu, sur un
site que Salan avait fait évacuer un an plus tôt, en
novembre 1952, car pour diverses raisons il le jugeait indéfendable.
Et voila pourquoi le 13 mai 1958 au soir quand le général
Salan se présente au balcon du G.G. la foule algéroise
manipulée par les sbires de l'antenne gaulliste d'Alger,
l'accueillit par une bordée d'injures dont l'une lui perça
le coeur -lui qui avait tant aimé cette terre d'Indochine
- : " Salan ! Diên Biên Phu ! " YVES GIGNAC
Stèle en hommage à nos quatre fusillés
de l' Algérie française (MARIGNANE)
L'ADIMAD, l'Association amicale de Défense des Intérêts
Moraux et matériels des Anciens Détenus politiques
de l'Algérie française, son président Jean-François
Collin et le bureau national, annoncent que monsieur Daniel Simonpiéri,
Maire de Marignane et le conseil municipal de la ville , ont attribué
à l'association un espace dans le cimetière de la
ville afin d'y édifier une stèle à la mémoire
de nos camarades fusillés : Jean-Marie Bastien-Thiry, Roger
Degueldre, Albert Dovecar et Claude Piegts.
Ce monument sera identique à celui réalisé
à Perpignan par Jean-Pierre Prévoteaux.
Une souscription est ouverte à cet effet, vos dons seront
les bienvenus : ADIMAD (stèle de Marignane) 68 traverse des
Loubes 83400 HYERES. |